Chapitre 4

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Le jour commence à ce lever, je roule tranquillement toujours sur cette fichu autoroute. Mes yeux commence à me brûlés et je baille de plus en plus souvent. Clarisse et Harry dorment sur la banquette arrière, tandis que Niall m'observe, les sourcils froncés. Je renifle et me place correctement sur mon siège. Mon emprise sur le volant est forte, mes jointures sont blanches. Ma mâchoire se contracte alors que Niall se rapproche légèrement.

«Je peux prendre le volant si tu veux, va dormir un petit peu.» dit Niall, commençant à se détacher.

J'ai les yeux à moitié fermer alors que je baille en hochant de la tête. Je m'arrête brutalement sans m'en rendre compte, mais aucun des deux derrières n'a réagi. Niall fait le tour de la voiture rapidement, évitant de justesse un zombie qui courait vers lui. Alors que moi je passe par dessus le contrôle centrale.

Point de vue: Niall

«Merci.» chuchote Gabrielle en fermant les yeux.

J'hoche de la tête et esquive les voitures sur l'autoroute.

C'est incroyable le nombre de zombies qu'il doit y avoir maintenant. C'est surréaliste. Dans ce quatuor, j'ai l'impression d'être le seul paniqué dans cette situation. Les autres trouvent ça visiblement cool, ils ont les techniques pour se battre. Gabrielle est celle qui m'impressionne le plus, elle sait magner une arme, elle sait piloter un avion, elle sait comment achever les zombies, elle sait remettre les gens dans le droit chemin. Le seul truc qu'elle ne sait pas faire, c'est gardé sa langue dans sa bouche dans les pires circonstances. Tout comme Clarisse qui peut couper la tête d'un zombie en deux avec juste un morceau de couteau de boucher. Moi j'ai failli me faire bouffer la jambe. Gabrielle est arrivée comme une fleur en butant le zombie. Je sais pas si je devrais la remercier ou plutôt l'engueuler de ne pas m'avoir laissé seul avec ce zombie afin de me faire bouffer et de finalement me faire tuer. J'aurai rejoins Apolline.

Apolline. J'ai été un mauvais petit-ami. Je l'ai laissé mourir, parce que je suis une poule mouillée. Un gros con aussi. Surtout.

|Flashback|

«Ecoute chérie, il faut que je te dise un truc.» commencé-je en attrapant sa main. «J'y ai réfléchi toute la nuit pendant que tu dormais. J'aimerai qu'on...»

«Il faut évacuer. ÉVACUER!» crie le serveur, brisant ma bulle avec ma petite-amie.

Je lance un coup d'œil autour, puis sur ma petite-amie. Elle a les yeux écarquillés et regarde derrière moi alors que tout le monde autour hurle. Je me tourne et remarque un client en train de se faire manger par..

Un zombie? C'est quoi cette blague?

Je me tourne directement vers Apoline, je lui attrape sa main et la fait courir avec moi. On doit avoir parcouru bien quelques mètres, je la sentais essouffler. Je m'arrêtais un moment, la laissant reprendre son souffle. Mais un zombie courait derrière nous.

«Chérie, cours!» hurlé-je à plein poumon, croyant qu'elle me suivait.

Mais je n'entends que mes pas. Alors je m'arrête et me retourne.

«Non, non, non!» je m'accroupis puis me relève rapidement. «Putain!»

J'inspire un grand coup avant de me remettre à courir après m'être excusé mentalement. Il faut que je trouve une voiture rapidement.

J'entend des pas derrière moi, mais il ne faut surtout pas que je me retourne. J'arrive finalement chez moi, c'était à peut-être un kilomètre à pied. Je m'arrête et souffle, en me rappelant que bien cinq zombies me suivent.

PanicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant