Chapitre 26

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L'idée d'être encore avec lui ne lui faisait pas peur, elle était maintenant curieuse qu'il lui en dise plus sur lui apprendre à le connaître, après tout que risquait-elle ?

Enfilant un pantalon au hasard dans la précipitation, elle avait choisi un haut se distinguant des autres de façon à ne pas paraître ridicule.

Une fois de retour, à la hâte de découvrir les écuries, Rosalie était passé devant lui sans s'arrêter avant de rougir violemment.

- quelle idiote ! S'écria-t-elle en faisant demi tour sous les yeux amusés du souverain.

- cela fait deux fois que vous faîtes ça. Fit-il remarquer en frottant sa barbe.

- oui j'ai tendance à aller plus vite que je le désire.

- pourtant je ne passe pas inaperçu ?

Le teint cramoisie, Rosalie baissa les yeux sur la carrure de l'homme jusqu'à descendre, son regard sur ses longues jambes musclés.

Rosalie préféra ne pas répondre et se contenta de le suivre.

La chaleur l'enveloppa entièrement tandis que la chemise noire de son compagnon était plaquée par la force du vent contre son torse en faisant ressortir sa musculature.

La bouche sèche à force de le regardait sans qu'il ne la perçoive, Rosalie tentait de se persuader que ce n'était qu'un simple rêve, de façon à être prête, quand elle sera forcée de revenir à la réalité. Et surtout il fallait faire taire ses sentiments encore inexplicable.

Les beaux jardins lui donnait l'impression d'être sortie complètement du déserts. Lorsqu'elle se rapprocha des écuries, elle remarqua très vite que la bâtisse ressemblait à une maison.

Une fois à l'intérieur, elle avait parcouru les box sous le regard méfiant du souverain, et quand doigts c'étaient glissés sur son coudes elle se sentait presque partir dans un autre monde, la paille fraîches et les hennissements des chevaux étaient suffisant pour la rendre heureuse.

- vous pouvez venir tant de fois que vous le souhaitez. Lança-t-il en passant devant elle en posant une main sur la barrière d'un box.

- mais ce cheval je vous interdit de l'approcher. Somma-t-il d'un voix profonde.

Tournant la tête vers le cheval noir, Rosalie n'avait pût s'empêcher de frissonner.

- il est dangereux ?

- très, c'est pour ça que je ne veux pas vous voir traîner par là vous avez compris ?

Sa voix impatiente et ses yeux assombris, ne lui donnait aucun autre choix que d'acquiescer rapidement.

Alors qu'il reprit son chemin, elle s'empressa de suivre au plus profond de la bâtisse.

- qu'il est beau ! Souffla-t-elle en s'approchant d'un cheval blanc à la crinière désordonnée.

Lorsqu'il sorti sa tête à l'extérieur de son box, Rosalie caressa la douce tête de l'animal en souriant.

- vous aimez les chevaux ?

- qui n'aime pas ça ! Dit-elle en reculant légèrement.

Leur regard se croisèrent et pour une fois, Rosalie aimait le silence apaisant qui s'en était suivi, mais plusieurs questions brûlaient ses lèvres.

- êtes-vous prêt pour être roi ? Vous n'avez pas peur ? Se lança-t-elle enfin.

- techniquement je le suis déjà.

Son assurance et sa haute carrure, lui donnait tout les atouts pour dominer tout un pays.

- je suis prêt depuis l'âge de douze ans. Rajouta-t-il en caressant le dos du cheval.

Rosalie ne put s'empêchait d'avoir le cœur serré de compassion, de le savoir déjà lourd d'obligation si jeune, mais il avait l'air d'aimer ça.

- mais vous n'avez jamais songé à raccrocher ou être.... heureux ?

Ses yeux se déposa instinctivement sur elle.

- ai-je l'air d'un homme accoutumé à raccrocher ?

- non bien sûr que non, je me posais simplement la question.

Dakhir venait une de fois plus de lui faire peur, ses yeux de bronze restaient maintenant figés sur le cheval, sans lui accorder la moindre importance. Une expression indéchiffrable c'était peint sur son visage claire, ses yeux étaient devenue presque vert quand un rayon avait traversé un mur de pierre pour se loger contre son visage. 

- quand au bonheur je n'y ai jamais réellement pensé. Reprit Dakhir en espérant captiver son attention.

- pourquoi ?

- peut-être parce que je pense que toute les femmes que j'ai côtoyé n'étaient pas en mesure de saisir mon cœur, mais plutôt mon argent.

Dakhir savait qu'il mettait un point important dans cette révélation, pour y voir comment elle allait réagir et Dakhir sentait maintenant les battement de son cœur renaître une fois de plus.

Ses grand yeux brillaient de tristesse et de compassion.

- oh pourtant vous êtes un homme possédant toutes les capacités pour faire fondre une femme.

Elle avait dit ça avec tant de timidité, qu'il en oublia de répondre avec humour.

Ce qu'il voulait en cet instant c'est de la faire fondre elle.

- mon grand père possédait un harem. Débuta Dakhir.

Rosalie blêmit le cœur en proie à une course folle.

- c'était il y a longtemps rassurez-vous Rosalie vous êtes au cœur même de cet ancien harem.

Si cela devait la rassurer, Rosalie relâcha la crinière du cheval pour joindre nerveusement ses mains contre son ventre.

- laisser moi vous raconter cette histoire. Commença-t-il en s'approchant d'elle. Mon grand père avait plusieurs femmes dans cette endroits, toutes venue pour obtenir ses faveur, pour percer son cœur et à chaque fois il cherchait à trouver celle qui le ferait chavirer.

Marquant une pose la profondeur de ses yeux perça les siens.

- à l'âge de trente-cinq ans il a fini par abandonner et les chasser du harem avec froideur il avait abonné tout espoirs de la trouver.

Rosalie était dorénavant captiver par cette histoire.

- mais un jour au détour d'un oasis une jeune femme à la beauté saisissante lui a redonné l'espoir perdu, ses chevaux blond d'orée l'avait captivé et quand il lui avait fait face il avait compris en se plongeant dans son regard que c'était elle.

Impatiente qu'il continue Rosalie porta ses mains à son cœur.

- et il a mis une semaine à la marquer de son sceau, sa puissance, un banquets des plus merveilleux a été organisé pour elle et ma grand mère a été la femme la plus aimé et la plus protégé.

Battant des cils sous le charme Rosalie avait eu l'impression de rentrer dans l'histoire.

- toutes les hautes façades qui entourent le château a été construit pour que personne puisse l'atteindre. Rajouta le souverain.

- quelle belle histoire. Murmura Rosalie.

Un sourire parfaitement dessiné sur les lèvres, le souverain l'avait pris par le bras sans vergogne et Rosalie se laissa transporter hors des écuries sans protester.

Trop occupé à savouré seule l'histoire encore dans son esprit, les hautes façades qu'elle distinguait au loin avaient maintenant une histoire, une très belle histoire en voulant soudainement être à la place de la femme aux cheveux d'orée. 

La vengeance du souverainWhere stories live. Discover now