Chapitre 15

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Mais Rosalie se rendait compte que c'était beaucoup plus compliqué que ça, au fil des jours qui passaient, ce baiser échangé avec ce bellâtre ne l'avait pas laissé insensible et l'oublier en était presque impossible, elle était même déçu que ce mariage soit une pure invention.

Elle aurait du le repousser au moment même où ses lèvres c'étaient posés sur les siennes, ainsi elle n'aurait pas la sensation d'être déroutée de ne pas savoir si ce baiser était sincère où purement un acte pris sur un moment de colère.

- ma chérie maman sent que quelque ne va pas. Lança sa mère en l'extirpant de ses pensés.

- maman sent rien du tout. Marmonna-t-elle en sautant de son d'hôpital.

- Rosalie !

Cherchant à fuir son regard, Rosalie se retourna pour déplier les affaires qu'elle lui avait apporté.

- c'est un chagrin d'amour ? Questionna sa mère en insistant.

- pas du tout enfin !

Décidemment sa mère était d'humeur à ne rien lâcher. Elle ne pouvait aller jusqu'à dire qu'elle vivait une chagrin d'amour, mais plus tôt une vague de tristesse et d'abandon, d'avoir été trop stupide pour se rendre compte plus tôt où ce jeu la mènerait.

- chérie je te connais...

- pas assez visiblement. Coupa-t-elle en se retournant. Comment veux-tu que je sois chagrinée, je n'ai rencontré personne.

Sa mère plissa les yeux en essayant de découvrir si elle disait vrai.

- maman je t'assure que ça va !

- si tu le dis mais j'espère que tu ne me ment pas pour me couver.

Bien sur Rosalie était bien en train de faire ce qu'elle disait, elle lui mentait pour ne pas l'inquiéter.

- tu as manger aujourd'hui ? Demanda sa mère.

- non pas encore mais je vais rentré le faire de ce pas maman.

Rosalie attrapa son sac avant de l'embrasser sur le front.

- n'oublie pas ton anniversaire ma chérie c'est après demain.

Rosalie n'avait pas le cœur à le fêter, mais elle avait tout de même dissipé les inquiétudes de sa mère par un large sourire.

- Ne t'inquiète pas maman je ne l'oublie pas et j'ai bien l'intention de le fêter avec toi.

- Tu ne passera pas ton vingt-quatrième anniversaire ici dans un hôpital ! Gronda sa mère.

- Bien sûr que si ! Et tu n'as pas ton mot à dire je veux être avec toi et personne d'autre !

Déposant un baiser sur sa tempe, Rosalie préférait partir avant qu'elle ne conteste.

De retour dans son appartement, Rosalie avait fini par manger un peu elle allait tout de même pas se laissait dépérir avec cette histoire que ne la concerner plus !

Mais la tentation de faire des recherche sur Internet était trop forte, elle voulait savoir si Emilie serait capable d'aller jusqu'au bout de son mensonge.

Mais aucune information l'aidait à le découvrir. Frustrée, Rosalie referma son ordinateur avec toujours cet incroyable baiser dans la tête en essayant de le chasser de toute les manières possible. 

La vengeance du souverainWhere stories live. Discover now