Fuck me sideway

Chapitre Bonus : La vieille et le Patron

Hey les d'jeuns ! Ouais... Alors ce chapitre n'était pas prévu à la base, mais j'avais envie de l'écrire xD.

Alors je vous explique, quand même, juste avant que vous puissez le lire...

J'ai toujours pensé que Patron pouvait être un personnage bien plus profond qu'on ne le pense et j'aime beaucoup écrire sur ce personnage en fait, l'interpréter à ma façon... (tout comme les autres personnalités de Mathieu). Alors voilà un petit chapitre bonus. Je vous posterai très bientôt d'autres choses, en espérant que celui-ci vous plaît. Bien que je comprends que non car ce sont mes délires, un peu... Car j'adore rendre OCC toutes les personnalités xD. Enfin, je les vois surtout à ma manière. Bref...

Bonne lecture !

***

    Revenons quelques années en arrière, où Mathieu n'était encore qu'un enfant innocent. Enfin, avec une personnalité comme Patron, avait-t-il déjà été innocent, un jour ? D'ailleurs le vicieux, à neuf ans, était déjà bien avancé. Rien qu'à cet âge, il adorait déjà faire des blagues douteuses et parler avec une voix plus grave qu'à la normale. Peut-être était-ce une façon de se différencier de Mathieu ? De se donner un genre ? En tout cas, à force c'était resté.

    A neuf ans, le gamin qu'il était ne s'habillait peut-être pas de son costard et de ses lunettes de soleil, mais il prenait toujours des vêtements noirs. Aussi noir que son âme.

    A neuf ans, il aimait se battre avec les gens de sa classe si ils se mettaient à le critiquer et se moquer de lui.

    A neuf ans, il savait déjà que les garçons comme les filles l'intéressaient.

    A neuf ans, Patron, et même les autres personnalités étaient persuadés qu'il était un être insensible et sans cœur.

    Et quoi ? C'était le cas, pas vrai ? La personnalité la plus noire qu'il était semblait désintéressé de tout, constamment blasé. Il était incapable d'être compatissant, de s'en vouloir quand il faisait une bêtise... Et même si Mathieu ne le disait pas il avait un peu peur de lui, d'ailleurs de ce qu'il était capable faire. Patron pouvait comprendre. Ça le faisait chier mais il comprenait. Il n'aimait pas, quelque part, être considéré comme un monstre sans cœur et assoiffé de sang mais c'était comme ça. Alors il s'efforçait à porter ce masque effrayant qui commençait presque à faire partie de lui. Oui... On pouvait dire que le vicieux n'avait pas de cœur.

    C'était un jour pendant les grandes vacances. Mathieu et son frère étaient partis chez leur grands-parents du côté maternel pour la semaine. Leur père n'avait rien dit, les laissant faire mais hors de question que lui, vienne. Il détestait sa belle-famille et c'était réciproque.

    C'était un matin, Patron avait directement pris la place de Mathieu et vaquait à ses occupations dans sa chambre. Sale gosse, il avait préparé des ballons d'eau pour les lancer sur les voisins, ça l'avait toujours amusé de faire ça. Il entendit cependant quelqu'un rentrer dans sa chambre et il se tourna d'un coup, sourcils froncés. C'était sa grand-mère, Joséphine. Elle était vieille, des cheveux blancs, carré qui entourait son visage ridée par l'âge. Un sourire amusé ornait ses lèvres.

« Qu'est-ce que tu me veux, la vieille ? demanda Patron qui remplissait un sceau de ses ballons.

-Tu fais des allés-retours depuis la salle de bain à ta chambre... Je me demandais juste ce que tu faisais, ricana la grand-mère. »

     Celle-ci s'approcha du lit, près du Patron qui en fut étonné. Il perdit un peu ses moyens. C'était la seule qui, jusqu'à maintenant, ne semblait pas avoir peur du tout de lui et qui l'approchait. Avec les autres ? Il pouvait lire la peur dans leurs yeux. Même avec son frère, sa mère, son grand-père aussi, même si ce dernier essayait toujours de lui faire plaisir... Mais Martin (son papy donc) essayait toujours de faire plaisir à tout le monde, c'était un vieil homme adorable.