Chapitre 11 ( Scènes de sexe )

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Je regarde le beau paysage de Philadelphie se défiler à travers la vitre de la limousine, pendant que Laury énumère tout ce qu'elle fera dans le parc une fois arrivée. Bien que je ne le montrais pas je surveillais son père du coin de l'oeil, son regard était rivé sur son téléphone, et il semblait plutôt concentré sur ce qu'il faisait.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons à destination. Le chauffeur eut à peine le temps d'ouvrir la portière que Laury se glisse vers l'extérieur.

- Excusez moi madame Salvatierra".

Mon coeur eut un sursaut, et j'oublis un moment le chauffeur qui m'avait frappé au bras.

- Ne vous en faites pas" dis je avec un sourire crispé.

- Angélique je peux aller sur le toboggan?"  me demande Laury d'une petite voix excitée.

- Demande à ton père ma puce".

Elle se retourne vers son père qui était  au téléphone maintenant.

- Papa, je peux aller sur le toboggan là-bas?".

- Un instant...lequel?

- Celui en rouge" elle tendit l'index pour lui indiquer l'endroit où se trouvait ce fameux toboggan.

- Oui mais n'y reste pas trop".

- Super".

La blonde sautilla de joie en courant vers l'objet convoité. J'observe les lieux sur place, sans savoir quoi faire puisqu'il était là. Laury escalade les échelles du toboggan puis glisse dessus en poussant un cri de joie mélangé à la peur.

- Tu...vous comptez rester ici sans rien faire?" Demande une voix dans mon dos.

- C'est Laury qui devrait s'amuser. Pas moi" rétorqué-je le regard droit devant moi.

Il vient se placer à côté de moi, et son eau de cologne envahit aussitôt mes narines.

- Si c'est à cause de moi que vous ne voulez plus vous amuser sachez que...

- ...loin de moi l'idée de ne pas vous flatter, mais ce n'est en aucun cas votre présence qui m'en empêche".

Mensonge.

- Je vois".

Un silence s'installe. J'essaie tant bien que mal de ne pas laisser sa présence me déconcentrer, et regarder les enfants qui s'amusaient avec ou sans leur mère.

La sonnerie de son téléphone brise le silence. Je ne savais pas qu'une personne qui travaillait dans une entreprise de saut parachutisme était aussi demandée?

- Excuse-moi".

Il s'écarte un peu.

Je reporte mon attention sur Laury qui maintenant était dans un trampoline. Elle riait à gorge déployée à chaque fois qu'elle faisait un bondissement. À ce moment elle semblait si libre, si insoucieuse que je ne me pouvais empêcher de prendre mon téléphone pour capturer ce moment.

- On doit rentrer".

- Pardon?

- Il y a une urgence, il faut qu'on rentre".

- Mais on vient à peine d'arriver, et Laury s'amuse comme une folle".

Il coula un regard vers sa fille.

- Vous voyez ce rire qui est sur son visage? Vous voulez vraiment le lui enlever?".

- Ce n'est pas moi, c'est Bella".

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