Chapitre 2

65K 4.9K 122
                                    


Si Dakhir voulait l'attention des invités de cette piètre mise en scène, il l'avait eu haut la main. Mais ce n'était pas suffisant pour lui, sa vengeance venait à peine de commencer. Il avait que trop peu détaillé la fille de cette usurpatrice.

Ouvrant toutes les portes en ignorant les explications de la femme en bas des marches, Dakhir cherchait un trace de la mariée une fois chose faite, il rentra dans la chambre pour la contempler, lui tournant autour, Dakhir était d'abord surpris.

Elle ne ressemblait pas à sa mère ou à ce qu'il avait pu s'imaginer.

Rousse à la peau claire, Dakhir en fut déstabilisé un instant quand ses grand yeux noisette entourés d'un éclat émeraude c'étaient joué de lui. Elle dégageait de l'innocence, une innocence qui n'était que pure invention ! Se dit-il en dardant ses yeux une peu partout sur sa fine silhouette.

Sourcillant, la jeune femme suivait sa trajectoire en tournant sur elle-même avec l'expression sur le visage, d'une biche apeurée.

Une biche beaucoup plus jeune qu'on lui avait dit.

– je voulais vous remercier pour tout à l'heure vous savez.....

– n'allez pas trop vite en compliment mademoiselle Claherfild, votre destin peut s'avérer beaucoup plus sombre que celui que vous étiez sur le point d'avoir. Trancha Dakhir en repartant vers la porte pour la claquer.

– je vous demande pardon ! S'écria la jeune voix derrière la porte.

Dakhir resta devant la porte en imaginant le regard éperdu de la jeune femme.

Demeurant impassible à cette voix, Dakhir était descendu sans prendre en compte les protestations au loin.

– comment se sent maman ? Demanda Rosalie en sortant ses jambes de la robe.

À l'autre bout du téléphone sur haut-parleur, un long soupire c'était fait entendre.

– stable mais je ne peux pas me permettre de repousser les paiements que tu dois pour continuer les soins.

Rosalie était consciente du mal que l'amie de sa mère se donner pour l'aider et retarder l'inévitable. L'argent qu'elle devait à l'hôpital, monter un peu plus chaque jour et l'assurance de sa mère était invalide pour avoir un quelconque remboursement.

– je vais trouver une solution maria.

– laquelle ? Arrête Rosalie ! Je t'interdits de faire une autre folie comme celle que tu étais prête à faire aujourd'hui !

Ignorant son ordre, Rosalie était bien décidée à trouver un moyen et peu importe lequel.

– maman a besoin de moi et je ferais tout pour trouver cet argent.

Sans lui laisser le temps de répondre Rosalie raccrocha en appuyant sur l'écran.

Enfilant son pull, Rosalie était maintenant prête à sortir de cette maison et tirer les choses au claire avec cet homme qui la prenait pour Emilie.

S'il l'avait intimidé avec ses yeux parsemé d'une couleur bleu azur, Rosalie avait dû se contenté de se taire quand il l'avait prise pour cible en tournant autour d'elle comme un chasseur près à tuer sa proie.

– les choses viennent de changer mademoiselle landrio. Lança la voix aiguë de Joëlle en refermant la porte.

Rosalie leva vivement la tête.

Elle semblait paniquée, voir au bord du malaise, ses cheveux était ébouriffée, son chignon avait l'air d'avoir subi une tornade.

– signez ce papier. Ordonna-t-elle.

La vengeance du souverainWhere stories live. Discover now