WHO ? WHY ? HOW ? NOBODY KNOWS

Regardant à droite puis à gauche, il sauta. Se réceptionnant à deux pieds sur l'herbe fraiche de son jardin. La rosée du matin mouilla ses pieds nus.

Mais peut importe ! Il devait partir. Partir loin. Très loin. Le plus loin possible.

Paniqué. Voila comment il était. Ce qu'il avait vu et sentit, il ne voulait plus ni le voir ni le sentir.

Il se mit à courir dans les tues de sa ville natale.

Se demandant où pourrait-il être, enfin en paix, enfin en sécurité. Il pensa tout d'abord à sa famille mais personne ne l'aurait compris. Il pensa ensuite à ses plus proches amis. Mais l'auraient-ils seulement le comprit ? Certainement pas. Personne ne le pouvait. Personne ne le croirait. Il se sentait seul. Désespéré, sans aucun repère, aucun pilier. Tout simplement seul.

Il s'arrêta soudainement en voyant un chat. Il pensa aux animaux. Jamais ses parents n'avaient voulu en adopté un. Il s'occupait alors des animaux domestiques des voisins ou des animaux sauvages au zoo. Essayant soit de les libérés, soit de les calmés sans produits chimiques. Refusant de les voir derrière les barreaux ou sous morphine.

Il ne pouvait pas aller au zoo, puisqu'il était fermé. Il se dirigea donc vers la forêt en courant de nouveau. Voyant au coin de la rue le vélo d'un certain boucher. Il le prit et se mit à pédaler. En pleine monté d'une colline il mit plus de force dans ses jambes.

Le tee-shirt et le short, qui lui servent de pyjama, volèrent au grès des coups de vent parfois violent.

De l'autre côté de la colline, se trouvait une descente, qui s'arrête au littoral de l'île.

Il commença la descente, allant toujours de plus en plus vite. Il enleva ses pieds des pédales en les écartant. Il sourit en sentant le vent fouetter son visage. Arrivant à mi-chemin de la plaine il voulu ralentir mais aucun frein n'était accroché au vélo. Il paniqua.

S'il continu son chemin il se prendra la mer de plein fouet. Il tourna immédiatement son guidon pour se dirigé directement vers la forêt.

Sa vitesse ne diminua cependant pas, étant toujours dans une descente. S'aventurant dans la forêt à toute allure. Il essaya tant bien que mal d'évité les arbres et autre végétation gênante pour le vélo.

Cependant un lac empêcha la suite de sa course. Surprit, il ferma les yeux. Son corps se heurta à un arbre avant de tomber dans l'eau.

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Ses oreilles se dressèrent instantanément. Un bruit d'eau venait d'attiré son attention. Intrigué il se dirigea vers la source de ce bruit. Faisant toujours noir, il utilisa le reste de ses sens.

Il passa devant un vélo. Un humain serait-il entré si profondément dans la forêt ?

Quelques mètres plus loin, il vit dans le lac un corps immobile. Il paniqua. Comment faire ? Il n'était qu'un lapin. De plus, il ne savait pas nagé.

Il se positionna au bort du lac. La Lune éclairait le corps de cet humain. Le corps se mit soudain à bouger. Comme s'il se débâtait contre lui-même.

Il se réveilla soudainement faisant sursauter le petit lapin. Leurs regards se croisèrent. Cependant le lapin, bien trop surprit de ce regard braqué sur lui, perdit l'équilibre, qu'il tentait de garder sur une branche. Il tomba dans l'eau.

Il vit au ralenti l'eau se rapprocher de son corps après avoir quitté des yeux le jeune homme.

La température de l'eau lui glaça le sang. Par reflexe il voulu prendre une grande inspiration. Mais seul de l'eau entra dans ses poumons. Cependant au lieu d'avoir mal seulement aux poumons, son corps entier le fit souffrir.