première partie

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Essoufflée, je rabats mes cheveux d'un seul côté. Marc continue à parsemer mon cou et ma nuque de baisés alors que l'action est fini. Je me laisse faire et entend son souffle se faire de plus en plus lourd. Il en veut encore. Je soupire en le dévisageant longuement avant de le repousser et de prendre mes sous-vêtements et mes vêtements qui se trouvent à l'autre bout de la pièce. Qu'est-ce qu'il est collant ! Mais riche...
Je les enfile en regardant les appels manqués sur mon téléphone portable. Je les rappèlerais plus tard.

Marc : Tu restes manger bébé ?

Moi : Hm, ça me dit rien j'dois aller réviser là.

Marc : Et on se voit demain ?

Moi : Peut-être, on verra.

Je colle un petit bisous sur la joue de Marc qui affiche une moue boudeuse. Il reprend sauvagement mon visage entre ses mains et m'embrasse avec fougue.

Marc : Je t'aime.

Silence radio de ma pars. Je lui lâche un petit sourire avant de lui tourner le dos et m'en aller de sa chambre. Quel malaise ! Avant de m'en aller je passe à la cuisine où je lui pique son coffret de macaron avant de m'en aller comme une voleuse de sa grande baraque. Il a l'habitude maintenant.

Ça fait 5 grands mois que nous sommes ensemble. Oui, 5 mois pour moi c'est énorme et franchement je n'en peux plus. Trop collant, trop attaché, trop gnian gnian, je sais même plus où je l'ai trouvé celui là. Au dîner du père de Lamia, ma pote de classe je crois.

Notre relation est basé sur des mensonges. Je lui ai dit que mon père était un riche homme d'affaire égyptien et que je vivais très bien ma vie. Il a pas cherché à savoir plus sur moi, il avale mes paroles tel une bouteille d'eau.

Son physique dont sa carrure d'homme musclé, son visage magnifiquement bien dessiné, ses cheveux blonds soyeux, sa dentition éclatante, ses yeux azur et sa fortune aussi, m'a séduit la première que je l'ai vu mais actuellement il ne me plait plus du tout. Comme on dit la beauté est éphémère. Tout ce physique ne compati pas du tout avec sa personnalité. Il n'en a même pas en réfléchissant.

Mes talons claquent contre le sol, j'avance vers ma petite Mini Cooper en lançant quelques regards et sourires à de chics types du 16ème. Je démarre ma voiture et pars en direction de ma cité remplie de rapaces. Aucuns de mes ex savent que je suis une fille de ce milieu et seraient déçus de le savoir ! J'me suis toujours faites passée pour une fille aisée. Un jour mon mensonge va me coûter cher mais peu importe il faut vivre le moment présent non ?

J'avance vers l'entrée de ma tour où se trouvent de multiples gars répugnant qui fument je ne sais quelles substances. Je ne leur prête pas vraiment attention, ils murmurent toujours des choses degueulasse à ma vue mais c'est les premiers à me mater. Une belle bande d'hypocrite. J'allais me contenter de passer devant eux dans leur adresser un mot comme d'habitude mais ils ont décidé de gâcher mon plan en m'adressant la parole et en me bouchant le passage.

– Hé Miss !

– Kho' elle s'appelle Farah.

– Hm ok, Farah j'te prend pour combien ?

Je le dévisage de haut en bas. Une tête de rebeu, habillé d'un ensemble nike, casquette à la tête, clope au bec, la meme description pour son pote et le reste des gars en leur compagnie. Des crasseux.

Moi : Pardon ?!

– M'agresse pas tigresse, juste que tu sais que ça tourne à la tess que tu fais la kehba, 'fin tu vois c'que j'veux dire ?

Moi : je pouffe Mais bien sûr !

– Et Said il en pense quoi de c'que tu fais ?

Moi : Et ton père il en pense quoi qu'tu passes ta vie à tenir des murs jours et nuits ?

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 06, 2019 ⏰

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Farah, la croqueuse de diamantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant