Tu veux une Sugarette?

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C'est la rentrée. C'est la deuxième  et dernière années que je passe dans ce lycée. Je suis en terminal donc après cette année je serai liiiibre! J'ai passé un an dans mon ancien lycée mais j'ai du changer car je me faisais harceler par des méchants. Mais bon ça arrive, c'est l'âge bête après tout. 

Du coup, je suis en internat, c'est beaucoup plus pratique. Je partageais ma chambre avec Jackson, on ne se parlait jamais. Normalement on doit garder les mêmes personnes jusqu'à la fin du lycée mais il a voulu changer sûrement parce que je prenais trop de temps sous la douche ou alors car je le fixais quand il était torse nu. Mais je vous jure que si vous auriez été à ma place vous l'auriez aussi fait! 

Pendant que le proviseur fait son discourt interminable, je repense à ma famille. Elle me manque. J'ai une petite soeur adorable qui n'a que cinq ans. Ma mère et mon père se sont séparés il y a deux ans maintenant ce qui fait que je vois mon père très rarement. Il ne me manque pas vraiment, il est parti en nous abandonnant, il ne nous appelle même pas. C'est bien parce qu'il n'en n'a jamais rien à foutre de nous. Le discourt est terminé, je reçois ma clé de ma nouvelle chambre.Je me demande avec qui je vais devoir la partager. J'espère que cela va bien se passer en tout cas.

J'arrive devant ma nouvelle chambre qui est déjà ouverte, il doit déjà être la, j'ouvre la porte et tombe nez à nez avec un... Torse? Je lève timidement la tête pour voir qu'il s'agissait de... SUGA? Le mec le plus populaire et le plus beau de notre lycée. 

Suga: Oh, c'est toi. Mh. Moi c'est Suga mais tu dois le savoir. Je prends ma douche le soir et si tu touches à une seule de mes affaires tu es mort. 

Je ne répond pas et alla installer mes affaires. Wow on est déjà le soir? Suga vient de terminer de prendre sa douche et sort de la salle de bain, les cheveux humides tombant sur son front, torse nu. Je ne peux pas m'empêcher de le regarder. Même si c'est une personne assez froide, méchante et modeste, il faut quand même avouer qu'il est vraiment très beau. Il a des muscles et des abdos, il n'est pas très grand mais pas très petit non plus... Il a des yeux bruns foncés magnifiques...

Suga: Jungkook c'est bien ça ton prénom? 

Moi: Euh...oui.

Suga: Ok. J'ai une question à te poser. Es tu gay? 

Moi: Je...pa...pardon?

Suga: Roh c'est bon tu peux me le dire, tu sais très bien que moi je suis attiré par les filles et les garçons. Ne le prends pas mal mais vu que tu n'arrêtes pas de fixer mon beau torse, ce que je comprends parfaitement, je me pose la question. Alors?

Moi: Je...Je ne sais pas..

Suga: Tu sais Jungkook, moi, je peux t'aider à le savoir. 

Moi: Ah...ah bon? M...mais comment?

Suga: Mon kookie c'est très simple. Toi, moi...Dans une chambre...Tu vois où je veux en venir?

Mon coeur s'est arrêté pendant quelque secondes. Personne ne m'a jamais dit une tel chose. Il s'avance vers moi, un sourire aux lèvres. Je recule mais le mûr m'empêcha d'aller plus loin. Il se colle à moi. Son visage n'est plus qu'à quelque centimètres du miens. Il me regarde et moi, je le regarde aussi, va-t-il m'embrasser? Je n'ai jamais embrassé personne. Je sens son souffle sur mes lèvres ce que me provoque des frissons. 

Suga: Jungkook.... Tu m'as... Vraiment pris au sérieux? Naaaaaaan j'y crois pas! Oh mon dieu la honte! Bon, je vais te le dire une seule fois, tu n'as aucune chances avec moi. C'est clair? Mon dieu regardes toi...

J'étais rouge de honte. J'étais triste aussi. J'ai toujours pensé que j'étais mignon, enfin je ne me trouve pas moche. Mais à ce que je vois ce n'est pas l'avis des autres. Il a raison. Je ne l'ai pas repoussé pour la simple et bonne raison que c'est le genre de mec, si tu l'énerves ou le vexes, il peut te pourrir la vie. Il fait circuler des rumeurs sur toi et te fou la honte devant tout le monde. Je ne veux pas que ça recommence. Alors je me tais. De toute façon, je suis une tapette, je n'ai pas de courage. 

Je me couche, et ferme les yeux, en espérant que demain, il n'en parlera à personne et ne m'adressera plus jamais la parole.