Dix sinon rien !

2 - Bryan

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Queen - We Will Rock You

Boston

Au même moment

Bryan

Allongé sur le sable fin et chaud de la Floride, les bras croisés sous la tête, j'admire cette créature blonde et pulpeuse courir vers moi. Elle porte un bikini scandaleusement échancré, laissant deviner l'univers humide dans lequel j'envisage de me glisser. Sa poitrine opulente se dandine avec délice devant mes yeux affamés. Se léchant les lèvres avec appétit, elle s'approche en me reluquant de son regard brûlant qui émoustille tous mes sens. Mon taux de testostérone atteint des records prodigieux.

— Bonjour, bel étalon, roucoule-t-elle d'une voix sensuelle tout en attrapant ses seins entre les mains. Tu es trop mignon.

Je bave !

Je suis liquide !

Mon pote va me péter sous la ceinture !

Je n'ai qu'une envie, la prendre à quatre pattes là, tout de suite !

Elle s'agenouille devant moi en me reluquant de haut en bas. Putain, qu'elle est bonne ! Elle pose un doigt sur ses lèvres et le glisse goulûment dans sa bouche, mimant une scène digne d'un film interdit aux moins de dix-huit ans. J'imagine parfaitement mon membre à l'intérieur.

— J'ai envie de te goûter et de te manger tout cru, gémit-elle en fermant un instant les yeux.

— Je ne demande que ça de le partager avec toi. Je t'en prie, sers-toi et surtout régale-toi, l'invité-je d'un signe de tête à me déguster. Mon corps est ton nouveau terrain de jeu, ma jolie.

Règle n° 1 : Mon corps est un terrain de jeux pour tout ce qui porte une petite culotte.

Elle se penche au-dessus de mon sexe et baisse doucement mon short de bain. Fièrement dressé contre mon ventre, mon membre est déjà prêt à recevoir ses lèvres gourmandes. Elle l'attrape vigoureusement entre ses doigts agiles et approche sa bouche sans me quitter des yeux.

— Je vais te dévorer...

Tout à coup, la sonnerie du téléphone retentit et me réveille juste au moment où cette déesse allait m'avaler goulûment.

— Putain de merde ! Fait chier !

Je me penche pour attraper mon téléphone sur ma table de nuit, mais il me glisse des doigts et m'embarque avec lui dans sa chute : je termine ma course par terre et à poil ! Fou de rage, je me redresse et frappe du poing sur le lit en répondant à ce putain de coup de fil.

— Quoiiiii !

— Bonjour, mon chéri. Est-ce que tout va bien ? me demande ma mère qui a l'air de mixer quelque chose. Tu sembles tendu, ce matin. C'est très mauvais pour ta santé, tu sais combien tu es fragile, mon poussin.

Tendu ?

C'est un euphémisme !

Je bande comme un taureau et je suis en ligne avec ma mère !

— Ne commence pas à me rabâcher les oreilles avec toutes tes conneries, maman !

Je dois absolument retrouver mon calme et apaiser la tension qui tire comme une malade dans mon entrejambe. Je passe mes écouteurs et abandonne mon téléphone sur le lit avant de me diriger vers la cuisine.

— Tu ne pourrais pas faire ton jus ou je ne sais quoi d'autre après avoir raccroché, s'il te plaît ? C'est très désagréable !

— Pardon, mon chéri, s'excuse ma mère, en stoppant enfin ce satané robot de malheur. Comment vas-tu ?