Chapitre 5

4.4K 299 14
                                    

* Céleste et Mike(âmes-sœurs)en média*

Je me réveillais dans une chambre aux murs blancs, avec des tubes transparents qui ressortaient d'un peu partout de mon corps. Tout ce que je ressentais, c'étais un mal de tête constant et une main qui serrait la mienne. Je tournais doucement ma tête pour voir qui était à mes côtés et qu'elle ne fut pas ma surprise de découvrir Jehan.

- Où suis-je, lui demandais-je inquiète.

- Tu es à l'hôpital. Te rappelles-tu ce qui s'est passé?

- Non.

- J'étais venu te chercher chez les Desnoyers pour t'emmener chez moi. Sur la route, une voiture nous a heurté. Je t'ai sortis de ma Audi avec Hugo et Céleste pour t'allonger sur l'herbe et appeler une ambulance. Tu as une commotion cérébrale et un bras cassé. Sinon, tu as encore la pneumonie que tu avais chez les Desnoyers, beaucoup de bleus, des coupures et tu es trop maigre. À partir de maintenant, tu vas habiter chez moi comme ça je vais pouvoir prendre soin de toi.

- Je ne veux pas être un poids pour toi.

- Tu ne l'es pas voyons! Maintenant, je veux que tu dormes, compris? Je vais te réveiller lorsque le moment de t'emmener chez moi sera annoncé.

- Très bien.

Je me rendormais donc avec la main chaude et douce de Jehan qui serrait encore la mienne.

*Ellipse de quatre heures*

- Eh... Lya, debout, me réveilla doucement une voix.

- Hummh.... Qui a-t-il?

- Ton médecin aimerait te parler, me dit Jehan.

- Très bien.

Mon médecin fit son entrée. Il devait avoir dans les cinquante ans, il avait une moustache de poils bruns et blancs comme ses cheveux et il était petit et trapu.
- Bonjour mademoiselle.... Clark, termine t-il en regardant dans ses papiers.
- Bonjour.
- Comment vous sentez-vous?
- Je ne sais pas ma tête est embrouillée et elle me fait mal, comme mon bras.
- C'est absolument normal que votre bras vous fasse mal étant donné qu'il est cassé et pour votre tête, la douleur devrait partir dans une semaine environs et le brouillard que vous sentez partira quelques heures après que je vous ai donné vos antibiotiques. Alors nous ne tarderons donc pas et je vais vous les administrer immédiatement.
- Très bien docteur.
Il s'approcha de mon lit pour ensuite mettre un étrange liquide dans une des intraveineuses qui étaient plantées dans mon coude gauche puisque le droit est figé dans un plâtre. Une fois qu'il eu finit, il appela une infirmière.
- Vois pouvez lui faire sa prise de sang, dit mon médecin à la nouvelle venue.
- Entendu docteur, dit l'infirmière en sortant une seringue.
Je me sentis tendue en voyant la seringue et Jehan le remarqua.
- Que se passe-t-il Lya, me demande t-il inquiet.
- Pas ça, murmurais-je.
- De quoi.
Il prend ma main et la caresse doucement.
- Je veux qu'elle parte pendant que je te le dit, lui dis-je les larmes aux yeux.
Il fit un signe de la main à l'infirmière qui sortit, un peu perdue.
- Alors, dis-moi ce qui ne va pas.
- Ils me droguaient.
Évidemment, je parlais de mes anciens et horribles patrons.
- Comment!
- Ils m'inséraient de la drogue dans le sang avec des seringues plus grosses que celle de tout à l'heure.
Je pleurais à présent. Il releva ma manche gauches et regarda les grosses cicatrices dans mon coude.
- Je vais les tuer, rugit mon sauveur.
Voyant mon regard triste et apeuré, il se radoucit et baissa ma manche.
- Je suis désolé de t'avoir fait peur. Maintenant que tu es avec moi, je te promet que dorénavant tu n'auras plus jamais mal, car je vais te protéger. Mais maintenant, il faut que l'infirmière te fasse une prise de sang. Tu dois la laisser faire et puis, je vais être à côté de toi. Tu pourras serrer ma main aussi fort que tu le souhaites si ça peut te faire oublier tous ces souvenirs.
Je lui souris.
- Merci pour tout ce que tu as fait pour moi Jehan.
Il me fit un doux baiser sur le front, ce qui me fit rougir violemment. Il rigola et appela celle qui devait me faire ma prise de sang. Je serra très fort la main de Jehan qui changea à peine de couleur à cause ma misérable force. Ce fut vite finit et je soupirais de soulagement. Mon médecin revint et m'annonça que je pouvais sortir de l'hôpital seulement si Jehan prenait soin de moi pendant mon rétablissement. Ce dernier accepta sans hésiter, ce qui ne gêna terriblement. J'allais être un poids pour lui. Sa voiture de luxe avait été détruite parce qu'il avait voulu venir me chercher et maintenant, il voulait m'héberger et me soigner. Je ne pouvais pas me sentir plus mal. Mon sauveur me laissa et sortit dans le couloir pendant que l'infirmière m'aidais à m'habiller, car avec mon bras cassé et mes jambes flageolantes, je pensais que je ne pourrais pas tenir debout bien longtemps. Jehan revint et me soutenait pendant que nous descendions jusqu'au stationnement et étonnement, une voiture nous attendait, une limousine blanche. Il me fit monter à l'arrière avec lui et la voiture démarra. Je m'endormais grâce au ronronnement de la limousine et à la chaleur des bras musclés de mon compagnon qui entouraient mes épaules frêles.

Libérée •[en pause]•Where stories live. Discover now