Libérée •[en pause]•

Chapitre 2

* Aria en média*

En me levant le lendemain matin, je remarquais que la petite famille semblais préoccupée. Évidemment ils le sont toujours, mais ce matin, c'était autre chose. Pendant le déjeuner, on aurait pu les prendre pour des statues. Monsieur Desnoyers avait mis son plus beau costumes et avait vernit ses chaussures.

Madame Desnoyers quand à elle avait revêtus une magnifique jupe noire avec un haut et un veston blancs. Ça mettait en valeur ses cheveux blonds ondulés coupés aux épaules et la couleur crème de sa peau.

Marina avait mis des minis shorts en jeans et une chemise blanche presque transparente. Des bracelets, une montre d'argent et un rouge à lèvres rouge complétaient l'ensemble.

- Ce soir, nous allons avoir de la visite, commença Irma. Trois hommes très importants vont souper à la maison. Je veux que vous prépariez:
• Un vin français doux et fruité.
•De la crème de poulet et de la salade végétarienne.
•Des steaks bien saignants, des patates pilées et une salade de carottes râpées.
•De la salade de fruits.
•Un short cake aux fraises avec de la crème.
- Est-ce bien clair, finit-elle.
- Oui madame, répondis-je en même temps que Aria. Elle se dirigea vers sa limousine noire dans laquelle son mari et sa fille l'attendait. Avec Aria, on se dirigea rapidement vers la cuisine, où l'on vit qu'il manquait plusieurs ingrédients pour la préparation du souper. Je me proposais donc pour aller les chercher au village.
- Fais vite, me conseilla mon amie. Ce sera bientôt la cohue là-bas.
J'attachais mes longs cheveux bruns lisses et je pris mon panier, et oui, mes patrons trouvent que c'est plus écologique. Mon œil, les gens qui se baladent en voitures de luxe et qui ont des entreprises polluantes ne se soucie que de leur petite vie de gens riches! Je sortis de leur grande et belle maison de briques grises et sortis par la grande allée dans le jardin verdoyant et tous les magnifiques lilas qui bordent le terrain.

Le temps chaud me faisait suer avec ma grosse robe de tissu grossier alors que ça ne faisait que 15 minutes que j'étais partis. Ça prouve qu'il ne faut pas s'habiller trop chaudement en Alberta à cause de la haute température de l'été. Dix minutes plus tard, j'arrivais au petit village. J'allais à la seule et unique épicerie du coin. Les autres bâtiments étaient un hôtel, un magasin de sports, un gymnase, le palais de justice, le lycée, un magasin d'électronique, l'hôpital, une clinique vétérinaire et une école primaire. Si on ne trouvais pas ce que l'on cherchait, on pouvait être sûr de le trouver dans les villes un peu plus loin. Sinon, le village et les habitations étaient entourés de la forêt et des montagnes avec quelques plaines. Roger, l'épicier et propriétaire du magasin, me salua lorsque je passais la porte d'entrée accompagnée du son de la clochette accrochée au seuil de haut qui annonçait l'arrivée de clients.C'est le seul à part Aria qui comprend l'enfer que je vis chez les Desnoyers. Roger est un homme bedonnant, mesurant environs un mètre soixante dix avec des yeux bruns et des cheveux gris, car il a 64 ans.
- Alors Lya, comment ça va, me demande t-il.
- Ce n'est pas si pire, mais je redoute le moment où M. Desnoyers va s'occuper de moi à sa façon, tu vois ce que je veux dire n'est-ce pas?
- Oh non, qu'est-ce que tu as fais pour qu'il veuille te faire cela?
- À vrai dire, je me suis seulement réveillé quelques minutes plus tard et ça ne leur a pas plût.
La manière de me punir de M. Desnoyers est très brutale. Ça consiste à me donner des coups de fouets selon son degré d'énervement. Légèrement énervé c'est dix coups, moyennement c'est quinze et beaucoup c'est vingt-cinq. J'ai malheureusement déjà eu plusieurs fois les trois degrés et j'ai beaucoup de cicatrices dans le dos et sur les épaules.
- Bon de quoi as-tu besoin aujourd'hui, demande mon ami.
- De la salade, des steaks, des fruits, un bon vin français et un mélange à gâteau blanc. Le reste est déjà au manoir. Nous avons des invités ce soir alors met beaucoup de gros steaks.
- Qui est invité chez vous ce soir?
- Je l'ignore. La seule chose que je sais c'est que ce sont trois hommes importants qui rendent visite à mes patrons. J'imagine qu'ils sont du même genre: violents, riches, snobs et absolument intolérables.
- C'est évident, dit-il en s'occupant de ce que j'avais de besoin.
- Tiens, dit-il en me tendant mon panier remplit. Je m'en veux. J'aimerais pouvoir faire plus pour toi. Pour que tu n'ai pas à vivre encore plus longtemps cet enfer.
- Je sais Roger, mais tu ni peux rien. Moi aussi je ne veux plus vivre ainsi. Je déteste cette famille! Les seules personnes que j'aime ici, sont toi et Aria. Vous êtes les seuls qui me comprenne, même si Aria vit la même chose que moi. Maintenant, je dois y aller, sinon c'est elle qui me tuera parce qu'elle n'aura pas le temps de préparer le souper avant que les Desnoyers n'arrivent au manoir. Au revoir Roger et à bientôt j'espère.
- Bye Lya, bonne chance et bon courage.
- Merci.
Je sortis du magasin et me dirigeais vers le manoir.
- Enfin, s'exclama Aria lorsque j'arrivais. Aller viens, aide-moi à la préparation du repas s'il te plaît. Des heures plus tard, lorsque le repas fut prêt et gardé au chaud, les Desnoyers arrivèrent en compagnie de trois hommes. Le plus vieux devait avoir 40 ans, le deuxième environs 20 et le dernier au moins 19 ans. Aria et moi nous prîmes leurs manteaux. Lorsque je pris le manteau du dernier de nos visiteur, je croisais son regard sans vraiment le vouloir, comme si une force à l'intérieur de moi me forçais à le faire. Son regard était le plus magnifique que j'avais jamais vu et je fus immédiatement attiré par lui. Ensuite, quelque chose se réveilla en moi. Ou plutôt, un sentiment, l'amour.