Comme quoi ce n'est pas toujours mauvais de perdre...

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      J'étais le chef de l'armée, et la conseillère du président. Lirowen (voir mon histoire Le Combat des Légendaires. Il s'agit d'un Mewtwo gris et bleu) était d'ailleurs notre président. C'était la guerre, et nos ennemis avançaient dangereusement vers nous !

      Comme dans Age Of Empire III, j'ai posé une chapelle sur le bord d'une falaise (qui n'avait pas vue sur l'eau mais vue sur la terre - et aussi sur une autre falaise) - je ne sais pas pourquoi d'ailleurs - une armurerie, des casernes (celles pour l'infanterie, et aussi celles pour les archers, et également pour les cavaliers #viveageofempire), et des avant-postes. J'ai établi une alliance avec des trolls et j'ai entraîné tout plein de monde pour mon armée : elle se composait d'ours, de chiens, de loups, de guépards, de crocodiles, d'hippopotames etc...mais aussi d'humains et de trolls.

      L'armée ennemie n'était pas loin de notre colonie, alors nous nous sommes rendus au bout de la falaise. Nous les observions d'en haut, nos regards pleins de haine. Ils avaient arrêté d'avancer, leur président leur parlait du haut d'un rocher. Il disait qu'ils allaient tous nous anéantir et prendre le pouvoir de notre pays...notre président arriva, et se positionna à ma droite. J'avais ordonné à un coureur (ou colon, mais vu que je suis française le terme exact est coureur) de construire un avant-poste sur la falaise pour attaquer les opposants, mais le coureur n'avait pas fini sa construction que notre président dit :

      << Rendons-nous.
- QUOI ?! fis-je. Mais ça va pas la tête ?!
- J'ai dit de nous rendre, répondit-il durement, alors que lui et les autres se prosternaient sur la falaise. Je préfère cela que risquer la vie de tous ces êtres dans une bataille, et je suis sûr que tout le monde mourra dedans. Ils ont une famille qui prie pour qu'ils reviennent chez eux sains et saufs, tu sais.
- Oui, je sais, mais...si nous nous soumettons, on va tous être exécutés ! protestais-je.
- J'ai choisi et il en restera ainsi ! >>

      Les ennemis nous regardaient, un sourire moqueur sur leur visages. Leur président s'esclaffa :

      << Oh mais je vois qu'ils vont abandonner le combat...
- Non, Lirowen !!! criais-je, hors de moi. Nous sommes plus nombreux et plus puissants qu'eux ! Lirowen, nous devons les attaquer ! Nous pouvons en plus profiter de la surprise ! (Voui voui, big effet de surprise là)
- J'ai dit non !
- Eh bien, soit. Je me battrai seule, alors ! >>

      En bonne tête de mule, je me suis transformée en dragonne européenne. Mes écailles en or miroitaient avec le soleil. Puis je me suis envolée d'un battement d'ailes puissant. J'allais filer sur l'ennemi, le déchiqueter et le cramer quand Lirowen m'arrêta :

      << Mylène, non ! Reviens ! Je te commande, tu es sous mes ordres !
- Je fais ce que je veux, tu es MON Pokémon ! rétorquais-je en me retournant vers lui. >>

     Soudain, Lirowen et mes guerriers furent emprisonnés et emmenés nul ne sait où.

      << LIROWEEEENNN !!! criais-je. >>

      Je voulais me précipiter vers lui pour le délivrer mais il était trop tard. L'armée adverse me captura sans que je puisse y faire quelque chose, empêtrée dans les mailles d'un filet électrique, et je me suis évanouie après m'être écrasée sur des rochers...

      Je repris conscience dans une cellule de pierre. Il y avait du lierre sur les murs. Bizarrement, je pus sortir par la porte qui était grande ouverte. Je jetai un œil à droite, un œil à gauche : il n'y avait personne dans le couloir...personne, donc pas de gardiens, je pouvais fuir ! Mais aussi personne dans les cellules : qu'était-il advenu de Lirowen et des autres ? J'imaginais déjà le pire : peut-être avaient-ils été torturés et écartelés pour qu'ils leur délivrent des renseignements ? Ils prévoyaient d'attaquer la France ? Et s'ils n'avaient rien dit...ils auraient sûrement été condamnés au cirque.

     Chose conne : j'ai passé mon temps libre à chercher le président ennemi. Tous les gardes que j'avais croisés m'avaient regardés de haut en bas, mais ils n'avaient rien fait contre moi. J'étais sous forme humaine, et vêtue d'habits de prisonniers. Qui avait donc osé me déshabiller ?!?
      Soudain je vis le président ennemi. Il discutait avec un garde, en bas des escaliers où je me trouvais. Il a tourné la tête au moment où j'ai voulu détaler et, m'ayant vue, il s'exclama en me pointant du doigt :

      << TOI !!! >>

      Je pris mes jambes à mon cou et je voulus sortir du bâtiment - qui était en réalité un palais - mais il me poursuivit. Ses gardes ne le suivaient même pas. Il courait si vite qu'il m'attrapa par la taille pile devant la porte d'entrée. Je me débattais comme un beau diable, mais il n'y avait rien à faire : il était incroyablement fort. Je criais dans ses oreilles.
      J'avais horriblement faim.

      << Je veux goûter vos gâteaux ! lui dis-je. Ils doivent être super bons vu votre richesse ! Alleeez, rien qu'un tout petit peu ! >>

      Je lui montrai avec mes doigts à peine deux centimètres pour délimiter la quantité. Il acquiesça et m'a emmenée dans la cuisine pour me montrer les gâteaux... Toute cette nourriture était sublime ! Et surtout...c'était délicieux ! J'ai pris un énorme bout de gâteau qui devait être un genre de tiramisu au praliné et tout léger qu'on pouvait tenir dans les mains. Le morceau devait faire trente centimètres de haut, vingt de longueur et dix de large ! Et le président m'a laissée le manger ! La servante à ma gauche était justement étonnée qu'il m'ait laissé manger une aussi grosse part du gâteau (qui avait encore une ribambelle de parts de la même taille). Bon. Tant pis. Je n'allais quand même pas me plaindre hein ?

~ THE END ~

Dream Your DreamWhere stories live. Discover now