X - Simplement compliqué

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Avant de vous laisser plonger dans la lecture de ce texte, j'aimerais remercier chaleureusement tous ceux et celles qui ont pris la peine de laisser des commentaires ou de m'envoyer un petit message privé pour me faire part de leurs impressions.

J'en ai été très touchée, merci beaucoup !

Claude Neix

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Ce qui nous empêche d'être heureux
c'est que nous sommes compliqués
alors que le bonheur est si simple !
Anonyme

Au moment de quitter le Big Top pour rejoindre Cabaji et Galdino, qui l'attendaient à quai, Alvida entendit Buggy traverser précipitamment le pont jusqu'à la proue pour aller s'appuyer contre le mat de misaine.

— Buggy... murmura-t-elle.

— Alvida ! appela l'ancien de Baroque Works. Nous n'attendons plus que vous, très chère.

— Je... J'ai oublié quelque chose. Partez devant, je vous rejoindrai !

Galdino tordit le nez mais ne voulut pas la mettre mal à l'aise devant l'acrobate.

— Très bien. À tout à l'heure, dans ce cas.

Ils s'éloignèrent dans les ténèbres et, sans faire de bruit, elle rejoignit le capitaine du Big Top, qu'elle observa un court instant, dissimulée à l'ombre des gréements.

Le clown n'émettait pas un son et ne faisait pas un geste mais haletait, comme à bout de souffle, le front pressé contre le mat. Il était torse-nu mais la jolie pirate savait que fraîcheur nocturne n'était sans doute pas responsable de ses frissons.

— Buggy ? appela-t-elle doucement, le faisant sursauter. Buggy, est-ce que ça va ?

Il ne répondit pas et elle s'approcha de lui par derrière pour passer les bras autour de sa taille et se serrer contre lui, le front contre son dos.

Le cœur du pirate battait à tout rompre et sa poitrine se soulevait par saccades incontrôlables.

— Tu as encore fait un mauvais rêve, n'est-ce pas ? Ça va aller, ne t'en fais pas, murmura-t-elle. Ce n'est qu'un cauchemar.

— Je sais...

— Alors pourquoi te mettre dans un tel état ?

Il ne répondit pas mais elle le connaissait suffisamment, à présent, pour deviner la réponse à cette question : c'était sa façon à lui d'évacuer le surplus de stress et l'angoisse provoqués par son rêve et ses horribles souvenirs.

— Laisse-toi aller un bon coup, chuchota Alvida. Personne ne peut t'entendre ou te voir. Ils sont tous partis, il n'y a que toi et moi, sur le navire.

Il laissa échapper un sanglot étouffé, puis un autre, et elle resserra son étreinte autour de sa taille.

Petit à petit, Alvida sentit les muscles de son ventre et de son dos commencer à se détendre.

oxo

Arlong fouilla dans les affaires que sa sœur venait de lui ramener et rit en trouvant un petit sac de cuir contenant une paire de créoles en or.

— Quoi ? s'étonna Shyarly. Tu adorais ces anneaux. Tu devrais les remettre.

L'homme-requin secoua la tête.

— Je n'ai pas porté de boucles d'oreille depuis au moins dix ans, Shyarly ! Mes lobes ont dû se refermer.

— Laisse-moi faire. Viens ici.

L'HISTOIRE OUBLIEE (One Piece fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant