Nuit 6

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  Samedi 18 juillet 1992, 11:23 AM

Ce n'est que maintenant que je me lève. Je pense que je suis un peu malade. Il y a des invités a la maison. Je leur dit bonjour et leur demande comment ça va alors que je m'en fiche pas mal.

  Samedi 18 juillet 1992, 1:13 PM

J'ai reçu mon chèque. Cent-vingt dollars. Wah. C'est vraiment un job de pauvre. Je prend mon chèque en photo et la colle dans mon journal (photo du début)

  Samedi 18 juillet 1992, 11:50 PM

Je me lève à peine, je sens que j'ai chopé la crève moi... Je me regarde dans une glace, j'ai d'énormes cernes violettes. Ca ne m'étonne pas. Je me rend compte qu'il me reste 10 minutes pour aller au boulot. Je pars par précipitation, en emportant mon uniforme. Tant pis, je l'enfilerai là-bas.

Dimanche 19 juillet 1992, 12:10 AM

Enfin prêt. Je me suis changé dans mon office. J'avoue que c'était très gênant, malgré le fait que personne ne me voit. Ma nuit commence enfin. Pas d'appel. Ca me fera des vacances. Mais bon, j'avoue que ça fait un... Vide.

  Dimanche 19 juillet 1992, 2:06 AM

Sur la caméra, j'aperçois Freddy dans les toilettes des filles. Wah. Quand même. Plus sérieusement, c'est mon préféré et maintenant c'est devenu mon pire cauchemar. Mais comment j'ai pu en arriver là...

  Dimanche 19 juillet 1992, 3:12 AM

Je me rend compte qu'en lisant mes notes, on dirai que mon job est fastoche. Ce n'est pas le cas. Là, j'ai à peu près plusieurs attaques par minute et j'ai rarement l'occasion d'écrire durant la nuit.

  Dimanche 19 juillet 1992, 4:23 AM

Sur une caméra, j'aperçois Bonnie assis sur une table qui se tient la tête avec l'air de se retenir de faire quelque chose, en chuchotant à répétition : ""Non... Je ne veux pas...". Puis ses yeux deviennent noirs avec des pupilles blanches, mais leur expression est encore plus malsaine et il se dirige vers moi avant d'essayer de m'attaquer, sans succès. Je remarque le même spectacle avec Chica et Foxy, mais pas avec Freddy qui, lui, semble agir de son plein gré.

Dimanche 19 juillet 1992, 5:36 AM

Panne de courant. Freddy me refait son numéro de cirque et j'avoue que ça me rappelle ma première nuit, celle où j'ignorais encore tout le métier. Je ne peux pas mourir si tôt, et je refuse formellement de crever sans connaître l'histoire entière de cet endroit qui a été le théâtre de telles atrocités. L'histoire de "promesse" des animatroniques... Ce doit être une promesse de gosse, genre de toujours rester soudés ou quelque chose comme ça... Ils devaient être fachés avant de mourir, mais j'avoue que ça m'est bien égal, car je repense à la mienne, de promesse, vous savez, celle avec Lisa. Alors l'énervement m'a repris et je crie à Freddy -qui, au passage, se trouvait devant moi- de la même manière que l'autre jour à Foxy : "Écoute, toi, j'ai profondément enquêté sur votre histoire. Je sais pas ce que c'est que cette histoire de promesse et je m'en fout complètement, mais moi aussi j'en ai une, de promesse ! Cette promesse, c'est d'emmener ma soeur ici demain ! Dans la journée ! Et c'est pas parce que je dois mourir cette nuit à cause de robots à moitié psychopathes qui savent bien que je ne suis pas celui qu'ils croient que je vais pas tenir ma promesse ! TU M'ENTEND ?? JAMAIS !!!"                   Je dois avouer que j'admire beaucoup le fait qu'ils soient aussi calmes dans cette situation. N'importe qui m'aurait collé une gifle. Ce doit être leur programmation robotique. Littéralement fascinant. Bref... Pendant 30 bonnes secondes, Freddy ne disait rien. Il semblait énervé par mon caractère, mais le fait d'avoir mentionné la promesse le fait réfléchir. Je déteste le silence qui s'est passé entre nous, bien qu'il me laissait plus de temps pour vivre. Au bout de ces secondes interminables, Freddy lâcha : "Très bien. Tu as jusqu'à demain soir pour tenir ta promesse. Après ça, pas de quartier." Après ça, il tourne la tête en ordonnant à ses compagnons de me laisser tranquille pour cette nuit. Ce n'est que maintenant que je remarque les petits points blancs qui semblent nous surveiller dans le noir s'en aller, tout comme Freddy. Le reste de ma nuit a du se passer dans le noir complet. Je suis sûr d'avoir fait des milliers de fautes et d'avoir écrit penché. Bah. Je saurai décrypter.

Dimanche 19 juillet 1992, 6:10 AM

L'électricité revient. Je croise mon patron qui me demande de rester 2 minutes (Pitié, non...) J'accepte et il m'informe que je suis nommé employé du mois et que ma récompense sera un nouveau chèque que je recevrai dans la journée. Parfait, j'aurai pas fait ça pour rien. Deux minutes plus tard je rentre chez moi et mon dimanche imprévisible commence...

Journal De Mike SchmidtWhere stories live. Discover now