The Game is Over

Chapitre 11

"Hein?!"
Je crois que notre exclamation était unanime. On était tous choqué. Zelena avait les yeux qui lui sortaient de la tête et Mary Margaret était sur le point de s'évanouir.
"Et je sais pourquoi elle est ici... continua Regina. Elle veut créer un portail spatio-temporel pour changer le temps."
David failli tomber par terre. Emma hoqueta. En regardant leurs mines ahuries, je manquais de rire mais la situation ne le permettait pas car je sentais que l'ambiance était lourde. Ils commencèrent à parler de choses "magiques" et surnaturel tels que des gens qui se transforment en singe, de sorcière et de Pan-Pan le lapin... Attends... Non ils ne parlaient pas de lapin mais de Peter. Ils le soupçonnent d'aider la sorcière de l'Ouest. Tel qu'on me l'a décrit, il en serait capable mais je l'ai vu... Je ne crois pas qu'il l'ai aidée. Zelena semble très mal à l'aise comme si elle craignait que l'on découvre un de ses secrets. Discrètement, je lui propose de sortir ce qu'elle accepte volontiers.
"Merci, dit-elle en souriant, Quand je vois madame le Maire, je me sens très mal à l'aise...
-Elle est très gentille pourtant. Tu veux aller où? Tu me permets que je te tutoie?
-Oui bien sûr. Tu veux te promener dans la forêt?
-Méfie-toi! hurla une voix dans ma tête! Ne la suis pas!"
Cette voix... Une voix de fille, froide et autoritaire... Qui est-elle? Je l'ai déjà entendu mais j'en suis sûre. Mais pourquoi me méfier de Zelena? Je ne suivrai pas cette voix dont j'ignore le nom.
"D'accord. On peut acheter un goûter avant? demandai -je car mon ventre venait de gargouiller.
-Mais bien sûr. Tu es un vrai estomac à pattes! s'esclaffa-t-elle. Je paye si tu veux."
On se dirigea vers la supérette de ce matin. Je choisis un paquet de brownies et une bouteille de limonade. Zelena sorti un billet de 10 dollars.
"Tu peux t'acheter des bonbons si tu veux. Sourit-elle en me donnant l'argent.
-Eh! Je suis pas une gamine! rigolai-je. Merci quand même."
La caissière me regarda bizarrement. Elle a dû se souvenir de moi mais ne dis rien.
Je couru vers la forêt, Zelena me suivait des yeux.
"Tu veux jouer à cache cache? Demanda la jeune femme.
-Pourquoi pas... Un deux trois, c'est pas moi qui compte!"
Et je partit en courant. Zelena soupira et commença à compter. Je courais à travers les arbres, branches et racines, évitant les ronces, sautant par dessus les buissons, esquivant les branches... Ce fut de courte durée, cet instant où tout semblais possible car je sautai à pieds joints dans une flaque de boue et glissai de tout mon long. Je voulu me relever mais ma cheville me faisait très mal.
"Génial... Manquait plus que ça."
Je tirai vers moi un bâton et me relevais grâce à ça. Un objet déposé sur une souche attira mon attention. C'était un cahier de petit format, gris et usé. Le vent soufflait sur les pages. Je me traînais jusqu'au cahier et m'assis sur la souche. J'ouvris le cahier et le feuilletai. C'était une histoire et je fus absorbée par l'intrigue. Un garçon notait tous ce qu'il pouvait sur une fille qu'il aimait (non ce n'était pas un Stalker ou une espèce de Yanderekko masculine) mais cette dernière avait peur de lui. Il faisait tous pour la faire tomber amoureux mais ça ne faisait qu'empirer les choses. A un moment de l'histoire, ils devaient écrire des poèmes pour les accrocher en classe et la fille écrivit le suivant:
"Vidée de toute énergie,
Lassée par la vie,
Cette garce qui choisi
De nous enlever ce qu'on chérit

Gênée par cette envie,
Blessée et à l'agonie,
Petite fille se cache dans la nuit
Et disparait de la galaxie

Sombrant dans l'oubli,
Ignorant tous leurs cris,
Elle est tombée dans sa rêverie
Elle a plongé pour lui."

Ça me disait quelque chose. Quand à celui du jeune homme, il était très beau... Je voulu le relire quand le cahier s'envola. Je me jetai pour le récupérer mais il alla se poser près de la flaque. Je glissai au sol pour le récupérer. Le soleil se reflétait dedans et elle avait pris une teinte rouge. Une odeur de rouille provenait de la flaque. Je fus pris d'un doute. Je trempais mon doigt dans le liquide et le portais à ma bouche. C'était du sang! Je commençais à trembler et je remontai mon regard vers l'endroit d'où s'écoulait le liquide poisseux. Il y avait un corps. Oh mon dieu... Peter!