The Game is Over

Chapitre 8

Je me réveillai, Shera m'avait aplati sa main sur le visage. Elle bougeait en dormant. Je regardai le réveil, il était quatre heure matin. Une idée assez méchante vint me traverser l'esprit. Je me levai et m'habillai discrètement. Je pris mes chaussures et mon capuchon et descendit par la gouttière. Je sortis un papier de ma poche où il était inscrit une adresse. Je me rendis à cette dernière. Je sonnais. Pas de réponse. Je m'appuyai sur la sonnette. David ouvrit violemment la porte. Il avait l'air effrayé. Il portait un peignoir et un caleçon. Il avait sur la tête un espèce de bandage comme un turban. Je pouffai de rire. Il me vit et sembla reprendre son calme pour me fixer avec un air sévère.
"Emmy. Qu'est ce que tu veux ?
-Je m'excuse de t'avoir fracassé le crâne.
-Quatre heure du mat?
-Mieux vaux tôt que jamais.
-Le vrai proverbe ne dît pas ça. Dit David énervé.
-Ah bon, dis-je innocemment. Je croyais pourtant..."
Et je parti en courant. Une fois dans la rue, je me m'arrêtai pour crier:
" Je suis pas si bête que ça! Quand même..."
Je fus prise d'un fou rire. Vous savez, le genre de rire nerveux qui vous prend quand vous avez l'impression d'avoir fait une bêtise. L'euphorie s'installa. Je couru dans les rues, hurlai à tue tête dans choses incompréhensibles. Je m'accrochai à un lampadaire et tournai autour. Il était être cinq heure et demie quand une supérette ouvrit. Encore une mauvaise idée se présenta à mon esprit. Je me précipitai vers le petit magasin. J'attrapai un tube métallique contenant de la peinture, un paquet de gâteaux et des gants. Je dis à la caissière de donner la facture aux "supers shérifs" de leur ville. Je couru jusqu'au commissariat et sortis la bombe de peinture rouge, et écrivis en grandes lettres sur la porte: "I'M NOT AFRAID". Petit message pour Emma. Puis je sautai par dessus une des barrières qui donnait accès au parc pour enfants. Nouvelle phrase: "Profitez de votre enfance."Dans une ruelle sombre, je marquai un grand coeur. Puis deux initiaux: E et P. Mais pourquoi j'ai fait ça? C'est venu sans que je réfléchisse... Je me dirigeai vers le clocher de la ville et j'enfilai les gants. Je commençai à escalader le mur en grimpant sur la gouttière. Mon ascension ne prit quelques minutes. Le soleil se levait doucement et avec lui s'éveillait la ville. Je mangeais les gâteaux en admirant le lever du jour.
"Hey! S'écria une voix derrière moi."
Je me retournai, il y avait le garçon qui m'avait amené à l'hôpital.
"Ça va? Me demanda t'il.
-Oui oui...Tu t'appelles comment déjà?
-Malo."
La sacoche qu'il portait en bandoulière trembla. Je crus que c'était mon imagination. Elle émit alors un couinement. Une patte poilu sortit de dedans la sac, puis une tête. C'était un raton laveur.
"Qu'est ce qu'il est mimi...murmurai-je.
-Il s'appelle Newt. Dit Malo en lui gratouillant le museau.
-Newt...Comme Newt?
-Euh... balbutia Malo. Je suppose... Tu veux le prendre?"
J'aquieçai et le jeune homme me tendit la boule de poils. Soudain une douleur me traversa la poitrine. Je me revis, dans une forêt, avec un groupe de garçons. Il y avait Malo et au centre des ratons laveurs. Un des animaux était planté devant moi et me regardait avec des yeux suppliants. Il y eu une avalanche de projectiles et je protégeai alors le raton. C'était Newt, sans aucun doute. Je me relevai d'un coup et glissai sur les tuiles humides. Je partis tête là première vers la rue.