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Destiny
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22 juin
Dallas family house.

Oh nique ta mère le soleil.

Mon lit étant juste devant le balcon, les rayons m'arrivent directement dans les yeux, en ce beau matin.

Mdr, enfait c'est un matin horrible, il n'est que 7:12 am puis j'suis réveillée.

Les oiseaux chantent et j'ai envie de les frapper avec une batte de baseball.

Je tourne sur moi-même, m'enroulant dans les couvertures et enfouie mon visage dans l'oreiller.

Alors qu'une musique semblant venir du mur voisin débute, je grogne et me lève en piochant le sol de mes pieds, puis me poste juste devant la porte suivant la mienne, que je sais être celle de Cameron.

Je cogne. Nah, enfait je frappe la porte en imaginant que c'est la tronche de celui qui fait jouer la musique aussi forte.

Moi : T'a peut-être envie de monter le volume tant qu'à y être?! Personne ne dort plus maintenant, gros ballon..

Justement, il augmente le volume ce nigaud. Il attend quoi? Que j'le frappe avec la porte?

Je tente d'ouvrir la porte, mais la poignée est verrouillée.

Cameron : Voilà, j'ai monté le volume juste pour toi, idiote!

Inspire, expire, inspire, expire...

Moi: Y'a aussi Gina et Sierra qui dorment probablement!

Cameron: Non, elles sont parties acheter des œufs et de la farine pour les gauffres! On est seuls! Seulement toi et moi, tu va vivre un enfer salope.

Oh, j'ai beau essayer d'être gentille depuis hier, il me casse les couilles qui sont inexistantes.

Moi: Dallas l'artichaut! Ouvre cette foutue porte ou tu va le regretter!

On crient maintenant tout les deux, se cassant les oreilles en plus de son insupportable musique. J'en peux plus putain d'ce gamin.

Cameron: Tu peut rêver, Dallas!

Alors là, j'suis plus du tout dans le même état d'esprit que tout à l'heure hein. J'ai jamais étée aussi réveillée de si tôt j'crois.

Moi -chuchotant pour moi même: C'est ce qu'on va voir...

Je descend sur le bout des pieds les escaliers menant à la cuisine, et me sers une verre du jus d'orange.

En rangeant la boite de jus, mon bras touche un cylindre de métal, froid contre la peau, qui renverse sur le côté et roule jusqu'à mes pieds.

C'est quand que je constate que c'est une bouteille de crème chantilly qu'une idée me viens en tête.

Eh ouais, j'ai comme l'impression que la deuxième chambre ayant accès à ce balcon, c'est celle de notre cher enculé, Cameroun la nounoune.

Je remonte à l'étage jusqu'à ma chambre et pénètre sur le balcon.

Les rideaux sont fermés, et je suppose qu'il a en tête l'idée que j'aie abandonnée. On s'entend que non hein.

Brother // incompletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant