Chapitre 4.

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- Maman, maman ! Paniqua Alice en tirant sur la manche du pull de notre mère.

Les premiers rôdeurs de la horde s'écrasent contre la porte du magasin comme de vulgaires montres affamés prêts à tout.

- Maman ! Continue Alice.

Ma mère reste figée, ne sachant plus quoi faire, devant cette horde immense face à nous qui nous est séparée seulement par une ridicule porte en verre sur le point de céder. Ma mère est très affaiblie par tout ce qu'il se passe, voyant qu'elle ne réagit pas, Alice se tourne vers moi.

- Lydia ! On fait quoi ?!

Ma mère se lève et se met contre la vitre, elle reste plantée face aux rôdeurs. Un d'eux a les deux mains plaquées contre la vitre et s'énerve de plus en plus voyant ma mère face à lui. Comme ci nous lui offrons un repas. Ma mère met une de ses mains sur celle du rôdeur, la vitre séparant les deux.

- Maman ! Hurlais je en me levant dificilement, en m'aidant de ma petite sœur.

Je commence à voir la vitre se fissurer de plus en plus au rythme des poussés des montres bouffeurs de chaires.

- Maman recule ! Ca va casser, faut qu'on parte ! Continuais je.
- Lydia, Lydia, maman elle a quoi ? Demanda ma demie sœur en m'attrappant la main avec un regard triste qui me faisait de la peine de voir sur ce joli visage de petite fille.
- Elle est fatiguée, mais reste derrière moi.

Je m'approche de ma mère en boitant énormément. Je pose ma main sur son épaule, elle ne réagit toujours pas, je m'inquiète vraiment pour elle, elle a une sorte de bloquage. Le rôdeur en face d'elle force énormément sur la porte, tout en grogant, ainsi que tous ses amis, j'entends un craquement. Je relèvela tête, une fissure d'en haut de la vitre descend à toute vitesse, et vient se placer entre la main de ma mère et du rôdeur. Ca va céder ! Ma mère regarde la fissure puis retire sa main et recule de quelques pas.

- Maman ! Hurlais je.

Ma mère réagit enfin, elle retrouve ses esprits.

- Les filles reculer vite ! Aller !

La porte cède d'un coup, en éparpillant des bouts de verres partout devant nous, les rôdeurs entrent un par un rapidement, en se bousculant. Je n'arrive même pas à marcher, et là il faut que je cours. Je prends sur moi, même avec une balle dans la cuisse je vais m'en sortir ! Je me baisse et ramasse le tuyaux, il pourra nous être utile. Nous courons vers le fond du magasin, ma mère se retourne toutes les secondes pour essayer de butter ses foutus monstres affamés, contents d'avoir un repas face à eux. Je me jette contre une porte au fond du magasin et essaye de l'ouvrir, malheureusement, elle est fermée, impossible de l'ouvrir.

- Putain de merde ! Non ! Jurais je en frappant cette satanée porte.

Je saisis mon couteau, place Alice derrière moi et me décide de me battre, aux corps à corps. C'est du suicide, le nombre de rôdeurs est allucinant mais je dois le faire. Pour notre mère et Alice. Ma mère me rejoint, nous restons en position de combat, armes en mains.

- C'est du suicide. Me dit elle.
- On va y arriver putain !

Je tue un rôdeur avec un peu de mal à rester en équilible sur ma jambe.

- Lydia attention !

Je me retourne, un rôdeur m'attrape par les cheveux, je tombe à terre, n'ayant pas de force dans ma jambe droite. J'empoigne mon couteau et lui transperce la tête juste avant qu'il ne morde mon épaule. J'ai eu chaud. Je n'ai pas le temps de souffler deux secondes que je me relève en m'aidant de l'étagère à mes côtés, trois rôdeurs arrivent vers moi.

- Lydia ! Cri ma sœur, en pleures.
- Non chérie chut !

Les zônards se dirigent vers ma sœur à l'entente de ses cries et de ses pleures. Je m'empresse de courir, tant bien que mal, malgré ma douleur intense, je pousse des rôdeurs que me barraient le passage, s'en faire attention s'ils me mordent ou non, je dois aider Alice, les trois rôdeurs vont vers ma sœur d'un pas déterminé, je me dépêche encore plus, Alice m'appelle en pleurant.

- Pousse toi ! Lui criais je.

Je saute sur le première rôdeur et lui plante mon couteau dans son crâne. L'autre se tourne vers moi, j'essaye de reprendre mon couteau mais celui ci est coincé dans sa tête pourrie.

- Fais chier, bordel !

Je choppe une boite de conserve que je lui balance à la figure, le rôdeur recule un peu. Je vois ma mère se charger de l'autre et sauve ma sœur. J'essaye de me relever mais je n'y arrive pas j'ai beaucoup trop mal. Deux rôdeurs approchent de moi, le magasin se remplit de plus en plus. Un zombie arrive derrière l'étagère et la pousse en voulant m'attrapper pour en bouffer, bras en avant.

- Non !

Tout ce qu'il y avait me tombe dessus, je me protège comme je peux en mettant mes bras devant mon visage et en me recrocquevillant sur moi même. Je sais pas ce qui me tombe dessus mais ca fait sacrément mal. Je regarde devant moi, quatres rôdeurs. Je n'ai plus d'armes, je suis blessée, je ne sais pas où sont ma mère et Alice, s'en est finit pour moi, je vais mourir ici, maintenant. Je sens la panique monter en moi, je sens mes paupières devenir lourdes. Mes yeux se ferment petit à petit.

- Maman... Au secour... S'il te plait.. Je peux plus rien faire... À l'aide.. Soufflais je affaiblie.

Ma douleur à la cuisse s'intensifie. Je sens qu'un rôdeur s'approche de mes jambes, je sens une pression à mon tibia. J'entends des grognements de partout, ces sons, propres à ces monstres que nous devenons, voici comment notre vie se termine. Notre vie est devenue un combat. Combat que je viens de perdre. Nous ne sommes plus en sécurité, nulle part. Ce magasin le prouve. C'est ici que ma vie se termine. Soudain, plus rien, je sombre dans le noir le plus total.


J'espère que ca vous plait :) commenter et voter svp ca m'aiderait 😘

Angel.💜

Daryl Dixon, mon papa extraordinaire.Where stories live. Discover now