Chapitre 2.

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Ma mère se détache de moi. Elle pose ses mains sur mes joues.

-Lydia... Ne me refait jamais une peur pareille.

J'acquiesse. Ma sœur m'attrappe à la taille.

- J'ai eu peur pour toi... Chuchota t-elle.
Elle relève la tête les yeux rougis, je lui souris tristement. Je sais que je n'ai pas un bon comportement.

-Bien.. Je pense qu'il est temps de dormir. Vous allez aller sur le canapé en bas. Moi je vais essayer de pousser un meuble contre la porte d'entrée pour que personne ne rentre.

Nous descendons dans le salon. Ma mère déplit une couverture qui était posée sur un fauteuil et la plaça sur le canapé. Je m'assoie sur le canapé, je remarque que mon couteau est sur la table. Je me lève et le prends. Ma mère me regarde, l'air interrogatif.

-Je préfère l'avoir près de moi. On sait jamais. Lui déclarais je.

Elle hocha la tête puis elle prit un des deux fauteuils, et elle le placa de manière à bloquer la porte d'entrée.

- Voilà, personne ne poura entrer. Me dit elle fière de son acte.
- Bravo maman. Souria Alice. Ma mère s'avance vers elle et lui fit un doux baiser sur son front.

Je m'allonge en ajustant ma couverture, ma sœur vient contre moi. Ma mère prit place dans le fauteuil face à nous. Je ferme les yeux, mais toutes les images de moi en colère me reviennent à l'esprit. Pourquoi autant de colère dans un si petit corps ?

Après quelques minutes je réussis enfin à m'endormir.

*[Ellipse de la nuit]*

J'ouvre doucement les yeux, me redresse et je vois que ma mère et ma sœur dorment toujours, paisiblement. Je me lève et me dirige vers la cuisine, je prends un verre d'eau. Je retourne dans le salon et je regarde ensuite dans le sac de ma mère, je prends une barre chocolatée et la mange. Ma mère se réveille enfin.

-Bonjour. Me souria t-elle.

Ayant la bouche pleine je lui fis un signe de la main, elle lâcha un petit rire. Ma mère prit aussi une barre chocolatée et la mangea à son tour.

- Bon, aujourd'hui on va bouger. M'annonca t-elle.
- Pour aller où ? Demandais je en me passant une main dans mes long cheveux châtains.
- Trouver un autre endroit, mieux que celui là. Et peut être trouver des survivants. J'espère... À plusieurs ce sera plus simple. On ne peut pas continuer à rester que toutes les trois.
- Il faut encore trouver des personnes qui soient fiables...
- Exactement. Souria ma mère, fière de mon résonnement.

Ma mère se lève et regarde par la fenêtre.

- Bon, il y a quelques rôdeurs dans la rue... Si on passe rapidement, ca peut le faire.

Je la rejoins, pour regarder moi aussi. Effectivement il y a cinq zônards qui restent plantés là à déambuler... Ma mère a raison, sauf pour un point. C'est pas ''ca peut le faire'' mais ''ca va le faire''.

- Prends ton sac on y va. Déclara ma mère en réveillant avec douceur Alice.
- Debout chérie, on y va.

Ma sœur se lève doucement et suis ma mère.

Je mis mon sac sur mon dos et pris mon couteau en main. Je savais tirer au pistolet, mais ma mère ne voulait pas que j'en ai un sur moi, ni que j'en utilise, sauf en cas d'extrême urgence... Mais si je n'en ai pas un sur moi, comment je fais justement en cas ''d'extrême urgence''.. Là est la logique de ma mère... Bref, ma mère bougea le fauteuil qui était devant la porte, puis ouvrit celle ci, le plus discrètement possible.

-Aller... Dit elle en ajustant son sac plutôt lourd, sur ses épaules.

Elle ouvre la porte nous sortons discretement. Nous avançons dans cette rue glauque, deux des rôdeurs se tournent vers nous, les deux se dirige vers ma mère et Alice. Je vois son regard de petite fille appeurée. Je prends les devants, accelère le pas en contournant le premier rôdeur, pour aller tuer l'autre.
Je soulève mon grand couteau et plante la tête du zônard. Il était tellement affaibli qu'il n'a pas eut le temps de se précipiter pour me mordre. Je me retourne et je vois Alice plus loin regardant ma mère qui se détat avec le rôdeur, celui ci est beaucoup plus corriace que l'autre, au moment où je me dirige vers elle pour l'aider, le rôdeur tombe à terre, mort.

- Pourquoi t'es allée tué l'autre ? Imagine que les trois autres se seraient retournés au lieux de continuer leur marche ?! Me demanda ma mère en rangeant son couteau.
- Je t'ai aidé pour que tu ne sois pas dépassée par la situation. T'aurai préféré qui je reste derrière toi, à me tourner les pouces et à me cacher comme un bébé et qu'ils s'en prennent à Alice !?

Ma mère avance en me lançant un sale regard.

-Viens. Dit elle froidement.

Je la suis quand même, ma sœur me prend la main. On marche dans un silence de mort, insuportable. Les rues sont désertes, il n'y a pratiquement pas de walkers... Soudain, après plusieurs longues minutes de marche, ma mère s'arrêta.

- Là bas. Y'a un magasin. On a besoin de nourriture et d'autre choses. Dit elle en pointant le magasin du doigt.

Nous partons en sa direction.
Nous arrivons enfin devant après quelques minutes, je regarde par la fenêtre, mais je n'arrive pas à voir à l'intérieur, ma mère donne trois grands coups sur la porte et nous attendons. Un rôdeur vient s'écraser contre la fenêtre, je sursaute et pousse un cri, idem pour Alice.

- J'espère qu'il n'y a que lui... Dit ma mère en regardant le rôdeur avec dégout.
- Elle. Répondis je tristement.
- Elle ?
- C'était une femme. Ca se voit non ?
- C'était...
- Il faut pas l'oublier ! Dis je en haussant la voix.

Je sens une pression sur ma main, je regarde Alice qui elle, me regarde avec des yeux doux, pour me dire de me calmer. Elle me connaissait super bien pour son âge. Cette enfant est merveilleuse...

Ma mère ouvre la porte, le rôdeur sort rapidement, en vitesse, j'attrape un tuyau qui trainait par terre et lui plante dans sa tête. Nous entrons dans le magasin mais l'alarme sonne. Le son est horriblement désagréable.

-Putain non ! Fais chier ! M'exclamais je.
-Je vais essayer de l'arrêter. Me dit notre mère.

Elle cherche partout autour d'elle. Je fais de même et observe l'exterieur. Je vois des rôdeurs qui approchent, je me retourne précipitement vers ma mère.

- Maman arrête l'alarme !

Alice a les mains plaquées sur ses oreilles.
Soudain, notre mère m'arrache le tuyau des mains et donne d'énormes coups sur le boitier qui explosa en plusieurs morceaux, enfin le bruit assourdissant cessa. Ma mère et moi lâchons un soupir de soulagement.

[Multimédia: Alice.]

Voilà ! J'espère que vous aimez :) donner moi vos avis svp Merci de me suivre. Bisous ! ❤❤❤

Daryl Dixon, mon papa extraordinaire.Where stories live. Discover now