On est sur le chemin du retour, je me sens vraiment soulagée après avoir déposer ma plainte. Je sais que toute cette histoire ne fait que commencer mais ce n'est pas grave, je vais lui montrer à mon tour que ce qu'elle m'a fait ne m'atteint pas autant que ça et je garderais toujours la tête haute quoi qu'il arrive.
_Passage du trajet
On est de retour à la maison, il est bientôt midi, on regagne alors le salon, on s'installe sur le canapé, je viens alors m'allonger tout le long en posant délicatement ma tête sur ses genoux, il commence alors à me faire quelques caresses dans les cheveux.
Moi : Merci d'être venu avec moi.
Kev : Tu vas arrêter de me remercier un peu ?
Moi : Je veux que tu le saches, c'est tout.
Kev : Comme si j'allais te laisser y aller toute seule.
Moi : Je suis une grand fille hein.
Kev : Je ne dis pas le contraire mais tu n'étais pas vraiment rassuré une fois sur place.
Moi : Oui c'est vrai mais finalement tout c'est très bien passé.
Kev : C'est parce que j'étais là.
Moi [sourit] : Oui, c'est vrai aussi.
C'est vrai que je n'aurais jamais m'y les pieds si je n'avais personne pour m'accompagner, je ne savais pas du tout comment ça aller se passer aussi mais bon, voilà une bonne chose de faite maintenant.
Kevin continue à me faire ses caresses dans les cheveux, je commence alors à lui en faire tout le long du bras, je passe vraiment un super bon moment, c'est pas tous les jours où je profite comme ça de mes journée.
J'ai pas ouverts mes cahiers depuis quelques jours, après tout les problèmes que j'ai eu c'était le cadet de mes soucis mais faut vraiment que je m'y remette.
Le ventre de Kevin se met alors à gargouiller et ne s'arrête plus, il baisse alors la tête vers moi, je met à rire, il fait pareil.
Moi : Monsieur à faim.
Kev [sourit] : Un peu, oui, pas toi ?
Moi : Non, ça va, tu veux que je te prépare quelque chose ?
Kev : Mais non, ne te casse pas la tête, je vais me faire livrer un truc.
Moi : C'est sûr ?
Kev : Mais oui.
Moi : D'accord.
Kev : Tu veux que je te commande quelque chose aussi ?
Moi : Non merci.
Kev [sourit] : Ok.
Je m'enlève alors de ses genoux, il se lève et s'isole dans la cuisine pour passer son coup de fil tranquillement. Je reste alors sagement assise sur le canapé, j'allume la télé et commence à zapper, je ne trouve rien de bien intéressant.
Kevin revient quelques instants après et reprend sa place à cotes de moi.
Moi : C'est bon ?
Kev : Oui, oui, je suis livré dans dix minutes environ.
Moi : D'accord.
Kev : T'es sûr que tu ne voulais rien ?
Moi : Non merci, j'ai pas faim.
Je reviens alors mettre ma tête sur ses genoux et on reprend là ou s'est arrêté juste avant.
Moi : Tu repars bientôt ..
Kev : Oui, dans deux jours maintenant.
Moi : Et on va se revoir nous ?
Kev : Comment ça on va se revoir ? On est ensemble, non ?
Moi : Oui mais on habite loin de l'autre ..
Kev : Oui, ça je sais. Tu veux faire quoi, toi ?
Moi : J'en sais rien ..
Kev : Après t'as ton père ici et Thomas aussi ..
Moi : Comment ça ?
Kev : Non mais rien.
Moi : Bah si, dis moi ?
Kev : J'ai juste pensé à un truc en l'espace d'une seconde mais c'est juste une bêtise.
Moi : S'il te plaît, j'ai envie d'entendre cette bêtise quand même !
Kev : bah .. Vue que tu m'as accueillit deux semaines chez toi, je me suis dit que je pourrais à mon tour t'accueillir chez moi mais laisse tomber, c'est n'importe quoi.
Moi [sourit] : Tu veux que je vienne avec toi, c'est ça ?
Kev : Non, enfin, j'y ai pensé, oui.
Moi [sourit] : C'est sérieux ?
Kev : Bah oui mais après je me dis que tu ne quitterais pas ton père plus de deux semaines ..
Moi : Ah parce que tu m'invites pour plus de deux semaines ?
Kev : C'est à toi de voir, tu restes autant que tu veux.
Moi [sourire gêné] : Je ne sais pas quoi dire ..
Kev : Mais laisse tomber, je t'ai dit que c'était n'importe quoi.
Moi : Mais non ! Pas du tout !
Kev : Et ton père alors ?
Moi : tu sais, je suis déjà parti en vacances en le laissant seul ici hein et puis pour le peu qu'on se croise ça ne changera pas grand chose.
Kev : Et Thomas ?
Moi : Il va très bien survivre sans moi aussi et puis il a Lisa maintenant.
Kev : Donc tu serais d'accord pour m'accompagner ?
Moi [sourit] : Si tu veux bien de moi, oui, pourquoi pas !
