Bad Love

7. Incroyable.

Chapitre 7

La cloche sonne.

Je sors de la classe et me dirige à mon casier, qui est vide pour le moment. Je ne préfère pas parler avec ce Tyson maintenant, si je dois m'énerver fortement contre lui, je ne souhaite pas que ça soit en public; où du moins pas devant les autres lycéens,.

Je dépose mes cahiers et retourne en classe pour mon prochain cours. Toute la journée, je dois m'abstenir d'aller littéralement gueuler sur Tyson, et pourtant, quand je le croise dans les couloirs, que nos yeux s'entremêlent, je ressens une encore plus grosse haine; et bien sûr, les regards désolants des personnes non discrètes dans le bahut me font vraiment chier.

Je sors du lycée, quelqu'un m'attrape furtivement et me retourne pour que je LUI fasse face.

– Viens. Dit-il sans émotion.

– Pourquoi je viendrai ? Dis-je le défiant.

– Parce que je suis irrésistible. Dit-il arrogamment.

– Mais encore ? Je demande sarcastiquement.

– Parce que tu m'appartiens. Souffle-t-il.

– Jamais ! Crie-je presque.

Il met sa main devant ma bouche, me dit « shut » et m'emmène je ne sais où. Son emprise sur moi est trop puissante alors je me laisse faire. En même temps, je suis curieuse de savoir pourquoi je lui appartiens, apparement. Il ne sait rien de moi, je ne sais rien de lui. On ne s'aime pas, cela fait seulement quelques heures qu'on se connaît. C'est incompréhensible.

Nous marchons pendant un petit moment, sans mots. J'aime bien ce silence, je peux réfléchir à ce qu'il va me dire. Mais en réalité, je pense plus à "comment il peut vouloir que je lui appartienne ? Une fille du Texas, qui ne connaît rien à l'amour ? Qui n'a rien d'exceptionnelle, qui est complètement banale ?". Lui, il est vraiment beau. Il peut avoir toutes les filles qu'il veut en claquant des doigts. Mais son arrogance gâche toute sa personnalité.

Quand je vois que nous arrivons à Central Park, je lui demande:

– On va se balader ?

– Pourquoi pas...

Je lui propose une balade parce que j'ai juste envie de découvrir ce park. "Et de passer du temps avec Tyson" me souffle ma conscience, qui dit, en passant, n'importe quoi. On marche, sans mot. Je découvre ce Park, que tous les New Yorkais adorent, apparement.
On se cale sur un banc, je ne dis rien, j'attends qu'il parle. J'attends mais il ne se passe rien, il n'ouvre pas sa bouche. Je regarde droit devant moi et dit:

– Alors ? Je questionne.

– Alors quoi ? Demande-t-il

– Pourquoi on est là ? J'insiste.

– Je hum... Je ne peux pas te le dire, pas encore. C'est trop tôt... Dit-il gêné.

– Tu te moques de moi ? Je n'y crois pas ! Tu rentres dans ma vie comme ça et je dois t'appartenir ? Non je ne pense pas ! J'appartiens à personne ! Et là, tu me dis que je ne peux pas savoir ce qu'il se passe ? C'est n'importe quoi ! Tu me dois des explications ! Je crie. Je me lève et je commence à partir. Il me rattrape.

Je ne me retourne pas et marche mais il commence à dire:

– Écoute, j'attends ta venue depuis toujours, tu es mienne maintenant. Je sais plus de choses sur toi que tu ne le crois. Au premier regard, j'ai su que c'était toi qui me comblerai de bonheur pour l'éternité. Tu finiras par tomber dans mes bras, de ton propre gré et non de force, car tu n'auras pas le choix. Je ne peux pas t'expliquer ce qu'il se passe, temps que je n'ai pas confiance en toi. Tu comprendras, je pense, mais laisses moi le temps, laissons le temps faire les choses. Je te dois des explications, mais apprenons à nous connaître d'abords... S'il te plais... Skye...

Sa voie est si sensuelle, j'ai envie de l'embrasser tellement ses lèvres sont attirantes.
Je me suis arrêtée de marcher et m'étais retournée. Son regard si sincère me devais de lui faire confiance. Je pense que — malgré son côté arrogant, distant, con et froid — il est peut-être quelqu'un de bien. Je vais lui laisser sa chance. Mais je ne tente rien avec lui tant qu'il ne me raconte pas son secret.

Mon dieu, je pense comme une gamine qui est ahurit que le garçon le plus séduisant qu'elle n'est jamais vue lui demande de sortir avec lui.

Je m'avance lentement vers lui, le regardant dans les yeux. Arrivée devant lui, seulement 20 centimètres nous sépare l'un de l'autre. Je lui tends ma main, qu'il sert en retour et je dis :

– On recommence. Je m'appelle Skye Stewart et tu es ?

– Tyson Jefferson !

Il m'offre le plus beau sourire que je n'ai jamais vue.

Coucou !
Je rentre enfin dans l'histoire !
Je suis tellement inspirée !
Oh mon dieu, j'ai réellement hâte d'écrire la suite 🤑
Bonne lecture ! Bisouuus !!! :)