TRAQUÉS

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Le lieutenant Barns se tenait au milieu de la salle du trône. Vous allez payer pour les autres. Cette phrase résonnait avec force dans sa tête, qu'est ce que cela voulait dire ? Il lui semblait que plus rien n'avait de sens. Elle s'approcha du mur doré peinturluré de lettres rouges. Était-ce réellement de la peinture ? Elle s'approcha encore plus prés.

La peinture lui semblait étrangement épaisse. Elle sortit de son sac une lampe à UV, permettant de detecter l'hemoglobine. Une fois éclairée d'un halo violet, la peinture devint blanche.

- Oh mon dieu, c'est du sang.

Voila qui rendait les choses encore plus incompréhensible.

- Lieutenant ? Fitch apparu derrière elle. Barns sursauta.

- Agent Fitch. Ce n'est pas de la peinture, c'est du sang ! Dit elle en désignant l'inscription.

- Vous êtes sûre ? Lança t'il d'un ton distrait. -On a un problème plus urgent, encore un suicide.

Barns n'en croyait pas ses oreilles.

- Encore ? C'est pas croyable c'est le troisième aujourd'hui !

- Les gens sont déséspérés, la plupart on perdus leurs famille. Encherit Fitch.

- Comme vous et moi, et pourtant on s'accroche, comme on peu. On essaye de comprendre et on éspére. Abandonner, c'est laisser ce qui nous à tout prit gagner.

~~~

Il était midi et toutes les églises de Londres se mirent à sonner, dans le bruit perpetuel d'une ville habitée, cela passe pratiquement inaperçu, mais dans la ville fantôme qu'était devenue la capitale britannique, c'était une véritable cacophonie. Avril marchait dans les rues desertes en compagnie d'Adam et de l'agent Kenton et les cloches venaient de rappeler à leurs estomacs qu'il était midi. Tous cherchaient un supermarché pour combler le creux qui se formait dans leurs ventres.

- J'ai vraiment la dalle ! S'exclama Adam d'un ton plaintif.

- Moi aussi je ne sais pas ce que je donnerais pour des frites et un bon steak ! Je...

- ATTENTION ! Hurla Kenton tout en plaquant Avril au sol.

Au même instant une voiture s'écrasa sur le trottoir, à l'endroit exact ou ils se tenaient quelques secondes auparavant. Ils étaient bouche bées. Sans vraiment comprendre d'ou venait cette voiture qui tombait littéralement du ciel. Elle était encore fumante, complétement retournée, elle gisait la, telle le débris d'une guerre aussi courte que violente.

- Comment est ce possible ? Bordel est ce qu'il y a quelque chose de logique ici ? Cria Avril, tétanisée.

Tous croyaient que l'attaque était terminée. Pendant quelques secondes, la rue resta religieusement silencieuse. Une seconde plus tard un 4X4 massif s'écrasa à 10 métres d'eux.

- Courez ! Hurla Adam.

C'est ce qu'ils s'appliquèrent à faire, aussi vite qu'ils le pouvaient. Derrière eux, les voitures pleuvaient littéralements dans de grands fracas de verres et de tolles écrasés. Au coin de la rue, une camionettes s'écrasa juste devant eux, leurs barrant le passage. Ils s'arrêterent, pris d'une panique incontrôlable. Plus rien ne tombait du ciel, et la rue ensoleillée redevint calme, pour le moment.

- Mais c'est quoi ça putain de merde !? Cria Avril.

Ils contournèrent la cammionettes, totalement massacrée par son vole plané, pensant que le pire était derrière eux. Mais un bruit attira leur attention, un bruit de moteur ronronant. Ils se rendirent alors compte qu'ils se trouvaient au centre d'un carrefour, et que toutes les voitures abandonnées étaient rangées en rang, allumées, sans conducteurs. Ils étaient cernés.

Avril pensa à l'inscription dans la salle du trône de buckingham Palace qu'elle avait vut ce matin. Ils étaient en train de payer. Payer quoi, elle ne le savait pas, mais ce qui était clair c'est que l'on cherchait à les tuer.

- À trois, on cours. Vous entendez ? Chuchota Adam.

-Un.

Le rorronement des voitures ce fit plus fort.

-Deux.

Tous ce regardèrent, la peur au ventre.

- Trois.

Tout alla très vite, chacun courat le plus vite qu'il put dans une direction differente, cherchant à rejoindre les trottoirs. Les centaines de voitures ne réstèrent pas immobile bien longtemps, elle firent ronronner leurs moteurs et demarerent en trombes, telles des furient. Arrivant de tout les cotés, c'était presque impossible de ne pas ce faire écraser par ses voitures fantômes.

Avril atteignit le trottoir le plus vite qu'elle put, et continua à courir le plus vite possible, protégée par les arbres qui longeaient l'avenue, aucune voiture ne pouvait l'atteindre, et celle qui essayaient s'encastraient avec force dans les troncs d'arbres.
Malheureusement devant elle, un nouveau carrefour ce profilait, dans quelques secondes elle serait à nouveau à decouvert. Elle réfléchit un instant, regarda autour d'elle avec panique.

Ou pouvait elle s'abriter ? Elle repera alors un abris potentiel, à cent métres devant elle environ. Mais il n y avait aucun arbres. Avril n'hésita pas une seconde, elle courut droit devant elle le plus vite possible et atteignit ce qu'elle convoitait, une bouche de métro dans laquelle elle se faufila in extremis avant qu'un autobus à l'imperial ne vienne la faucher.

Avril resta letargique durant plusieures minutes. Le vol plané qu'elle avait effectué pour pénétrer dans la station lui avait surement cassé quelque chose. Elle se releva avec penne, une vive douleur lui saisit le bras. Il y avait des chances pour que son bras soit cassé mais elle n y preta aucune attention.

Autour d'elle, tout était noir, le hall de la station qui voyait encore hier des milliers de personnes passées était desormais plongé dans la pénombre. Il était bien évidemment inimaginable de remonter à la surface pour le moment, Avril décida de chercher une autre sortie, plus lointaine, pour échapper aux voitures folles.

Mais Avril va vite ce rendre compte qu'elle n'est pas toute seule dans les couloirs...

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⏰ Last updated: Nov 17, 2016 ⏰

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