8.

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Je regarde dehors de la petite fenêtre l'air rêveuse: Des gouttes plus grosse que d'autres glissent le long de la vitre en laissant des traces derrière elles. Les nuages colorés d'un magnifique gris couvrant le ciel mais portant tous de même de la bonne humeur. Seule la lune est à peine visible, je trouve ça vraiment magnifique.
Je regarde mon téléphone: il est 2h. Je laisse un soupire et je me jette en arrière sur mon lit fixant le mur vide et blanc qui me fais face. " Tu peux devenir exeptionellement lesbienne pour moi ?" Cette questions me tracasse la tête depuis un moment, je ne sais plus quoi faire. Même en m'ayant dit ensuit que c'étais une blague, je continue à le prendre au sérieux. J'aimerais vraiment savoir ce qui se passe dans son crâne.
Ça fait un moment qu'elle est sortie, et demain il y a cours.
- Pff... Qu'est ce que je fous là moi ?
Cette école est destinée aux cerveaux les plus intelligents, alors qu'est ce que je fous là ? Sans compter le fait que je déteste étudier et que je hais tous ce qui concerne l'école.
J'ouvre grand la bouche pour pouvoir bailler.
- Je me fais chié...
Je me lève traînant les pieds. On pourrait presque croire que je cherche à imiter un zombie. Je m'approche discrètement de l'armoir.
- Bon ! Je vais lire.
Je tend la main pour attraper mon Amnesia. Je l'amène sous mes yeux désespérée.
- Putin...
Je le remet à sa place. Je l'ai trop lu ce truc, ça va que empirer la situation.
Puis, mes yeux sont attirés par les mangas de ma très chère colocataire. J'attrape le premier tome de Citrus insouciante et m'assois sur mon lit en m'appuiant contre le mur.
Enfait, j'ai changé d'idée, je vais remettre le livre à sa place. Je ne crois pas que toucher les affaires de Sam sans avoir obtenu sa permission soit un bon plan pour la "comprendre".
Je m'étale sur mon matelas.
Oké, je vais appeler Kevin. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon.
J'attrape mon téléphone.

" 1 message reçu "

Un message ? Pas le temps de l'ouvrir q'un numéro non enregistrer m'appele.
- Allô ?
- Oui, Salut.
C'est une voix grave qui me réponds. Une voix qui m'est entièrement inconnue.
- Vous êtes qui ?
- Ça n'a aucune importance. Faut que tu vienne chercher ta colocataire au Bar Tipy. Elle est dans un mauvais état et elle ne tient plus debout.
- H-heiin ?! Sam ?!
- Oui, tu sais où se trouve le bar ?
- Oui mais je...
- Très bien ! Fais vite !
Il raccroche aussitôt.
Mais comment j'y vais moi ?! Ah épis merde ! Pourquoi devrais-je y aller ! Elle n'a qu'à demander à quelqu'un d'autre, en plus on ne s'entend pas bien du tous.
" Mais vu que j'ai été adopté dans une nouvelle famille à 7 ans parce que mes parents avait tellement honte de moi qu'il ne pouvait plus me voir... "
...Elle doit mentir. Épis même si c'étais le cas je ne vais tous de même pas me faire chié pour une peste de son genre. Qu'elle crevé.

...

Il avait arrêté de plevoir mais les nuages étaient toujours là. Il fesait entièrement nuit autour de moi et seule les lumières du bâtiment réussissait à chasser une partie de cette obscurité.
Une porte en vieux bois y est centré et juste à côté il y a un panneau ou l'on peut lire "Défense à la police d'entrer".
Je n'ai même pas encore traversé la porte que je peux déjà entendre les cries et la musique à fond.
- Bon, je t'attend ici ?
Georges est un vieux copain à mère. ils se sont disputé il n'y a pas longtemps mais malgré ça je n'ai jamais perdu contacte avec lui. Il a toujours habité ici du coup j'en ai profité, en plus cette un gros alcoolique, il pourra s'occuper de Sam à ma place et lui donner des conseils car moi je ne me suis jamais vraiment bourré et je ne sais vraiment pas comment m'y prendre. Quand je l'ai appelé, il ne dormait même pas. Au contraire, il était entrain de s'amuser dans un bar pas loin d'ici.
- Alors ?
Je regarde le bar à travers la portière stressé, puis lui répond.
- Tu ne peut pas allé toi la chercher ?
Il me regarde surpis par mon comportement. Bah quoi ?
- Bon ! C'est bon, ne te fais pas chié j'y vais.
Je sors de la voiture et m'approche de l'entrée du bar.
- Hé Gab !
- Quoi ?!
- Fais gaffe ! Je les connais ces gens moi, ils ne sont pas fiables du tous !
Je ne répond pas. Je me contente d'observer l'immense baraque qui me fais face. Il dois au moin y avoir 2 ou 3 étage là dedans !
Putin... qu'est ce que je viens foutre ici moi ?
Je monte les gradins et pose ma main sur la poignée de la porte.
- Allé Gab, courage !
Me murmurai-je.
Mais avant alors que je m'apprêtais à la baissé, la porte s'ouvre toute seule en me fesant perdre l'équilibre et tomber en avant.
La musique et les cries de rires se font tous d'un coup beaucoup plus forts.
Je suis tombé dans les bras de quelqun, génial.
- Sincèrement désolé !
Je lève les yeux pour voir la tête du bâtard qui vient de s'excuser, c'est Thomas. Il m'aide à me relever et ferme la porte derrière moi en m'encouragent à rentrer.
- Qu'est ce que tu fous là ?
Dis-je surprise.
- C'est moi qui t'a appelé. Je t'ai envoyé une message aussi.
Il passe son bras autour de mon cou.
- Une bière ?
- Heu...
Putin, il est bourré ! Il n'arrive même pas à marcher correctement.
Il me tend sa bière mais je la repousse.
- Viens, on va s'assoir.
Il me prend par la main en me traînant dans la foule, je cherche Sam.
- T'inquiète pas pour ta copine, elle t'attend.
Sam ? M'attendre ?
On traverse la foule et on monte les escaliers.
- Hé bébé !
Un mec me fonce dessus en posant ses lèvres sur les miennes, je le repousse et il tombe en bas des escaliers où il se casse la gueule. Ce n'étais pas prévu, mais ça me vas. Je passe mon bras sur la bouche pour effacer ses traces.
- Ne m'approche plus, connard.
Il se relève et part en me fesant la gueule.
- Wow, Ce n'étais qu'un baiser !
Me dis Thomas qui est toujours bouche bée.
- Tss ! Si tu m'embrasse tu va faire la même fin que lui mais en 10 fois pire, compris ?
- Oké Oké !
Il ne me lâche pas la main pour autant. Une fois après avoir réussi à éviter de me faire vomir dessus par tous les inconnus que j'ai croisé, on s'approche d'une... chambre, je crois. Il y a écrit dessus " 36 ", ça doit être le nombre de la chambre non ?
- On va où ?
Me décidai-je à demander.
- On à enfermé Sam dans la chambre pour pas qu'elle fasse de bêtise. Il y a Brice avec elle.
Ils ont enfermé Sam... qu'est ce qu'elle a bien pû faire ? Et en plus avec Brice, ils n'avaient pas l'air de s'entendre à merveille les deux.
Oh fais chié ! Sérieux, depuis quand je m'inquiète des problèmes des autres ?!
Thomas frappe à la porte et c'est Brice qui ouvre. Il nous fait signe d'entrer.
Wow, c'est plus petit de ce que je croyais ! Mais c'est vraiment luxueux. La première chose que je remarque c'est le grand lit qui occupe la moitié de la chambre. Une longue voile dorée recouvre celci en empêchant ansi de voir ce qui se trouve sur le lit.
De l'autre moitié de la chambre on remarque un canapé rouge avec différent motif dorée par dessus et une petite table en pierre avec un panier de bière pour complèter le tous. Un long tapis jonche le sol et les murs se mélange parfaitement avec le reste de la chambre. Pour finir, une grande et magnifique lampe argentée sur le plafond comme celle qu'on voit chez les propriétaires riches dans les film.
Je n'ai pas trop fais gaffe à la décoration du bar quand je suis entrée, surtout qu'on n'y voyait rien à cause de la foule qu'il y avait. Mais ça ne m'étonnerais pas si le reste du bâtiment sois aussi luxeu que cette chambre.
Brice s'approche de nous une bière à la main. Alors que l'autre est caché sous la manche.
- Un petit verre ? Ce vin est...
- Non merci.
Le coupe Thomas.
- Elle est où cette peste ?
- Qui ?
- Samira !
- Ah oui !
Thomas sprint vers le lit en arrachant la voile. Mais le lit est vide. Il commence à stresser.
- BRICE !
- Oui heu... Elle s'est enfui...
- Putain, pourquoi tu l'a laissé s'échapper ?!
- Elle m'a mordu la main.
Il monte sa manche en montrent son poing saignant. Je ne comprend pas, c'est Sam qui a fais ça ?
- Qu'elle pute !
Je m'apprêtais à la défendre en tirant une claque à Thomas mais je changea d'idée en croisant les yeux de Brice pleurant de douleur.
- Faut la trouver ! Elle n'est pas dans son état normal !
- Comment ça pas dans son état normal ?
Dis-je contrarié.
- Plus tard ! Je vais allé contrôler l'étage d'en bas, toi tu vas en haut.
Pas le temps de répondre qu'il est déjà parti.
Pourquoi c'est moi qui dois allé là chercher ? Sérieux. J'en ai marre.
Je sors de la chambre en abandonnant Brice et monte au troisième étage.
- Bizarre...
Un long corridor avec plusieurs chambre numéroté, désert. Bon, qu'est ce que je dois faire moi ? Frapper à toute les portes où bien ?
Je m'avance vers la première chambre à ma gauche et frappe, aucune réponse.
En même temps, je ne suis pas sûr que Sam va me répondre ni m'ouvrir... bon. Je me glisse le long du mur et m'assois par terre.
Je vais attendre que sa soit elle à venir vers moi alors.
Je me postitionne en sorte d'avoir la vue sur tous le long du corridor.
" Tu peux devenir exeptionellement lesbienne pour moi ?"
Pff... devenir homo exeptionellement pour qu'une seule personne ? C'est quoi son problème ? Elle me fesait marcher c'est sûr. Allé Gab ! On se réveille ! Tu te rend compte de la situation ? Il est passé 3 heures du matin et tu est dans un bar à chercher ta colocataire qui elle, ne l'aurait jamais fais pour toi. C'est pathétique. Tu crois vraiment qu'elle va te remercier pour avoir passé toute la mâtiné à la chercher dans un putin de bar rempli de connard ? Non. Tu devrais te lever, et te casser. De toute façon elle ne risque rien du tous, elle ne va pas mourir. Elle est assez grande pour résoudre ses problèmes toute seule putain !
Mais alors... pourquoi je ne veux pas partir ? Pourquoi je n'ose pas me casser en la laissant crever dans cette merde toute seule ? Est-ce-que cette elle qui a demandé à Thomas de m'appeler ? Je ne pense pas. Il ne faut tous de même pas exagérer, surtout qu'elle...
" clac "
Je lève la tête en quittant tous mes pensée. Je n'y crois pas. C'est bel et bien Sam qui vient de sortir d'une des chambre. Elle m'a pas encore remarqué.
Contrairement à ce que Thomas à dis elle n'a pas l'air autant bourré que ça, elle marche normalement le pas fatigué. Qu'est ce qu'elle a bien pû faire dans la chambre ? Je la regarde passer sa main entre ses cheveux en lançant un soupire de soulagement. Elle est vraiment jolie... je n'arrive toujours pas à croire que une personne comme moi ait pû passer une nuit dans le même lit qu'elle, son odeur, ses lèv... je secoue la tête de droite à gauche les joues toutes rouges, Qu'est ce que je raconte là ! Ce n'est pas le moment de penser à ce genre de chose ! Et ça ne sera JAMAIS le moment d'avoir ce genre de pensées !!
- Gab ?
Mon estomac se serre rien qu'à le son de sa voix, reste tranquille Gab, ne panique pas. Reste forte. Je prend mon courage en main et oubli trois secondes les douleurs du ventre et les bruits des battements de mon coeur.
Je me lève pour lui faire face.
- Bon cool t'es là. Maintenant bouge ton cu il est déjà 4 heures du matin presque. On se casse que tu le veuille où pas.















Lesbienne pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant