1.

18K 406 11
                                    

Je ne sais pas vraiment pourquoi je me retrouve ici ni comment j'ai fais à passer mon examen d'entrée en ayant répété que quelques heures en 1 mois entier, mais je suis belle et bien en train de faire mes valise pour aller là où jamais je n'aurais pensé pouvoir aller, là où seulement les gens sages et bien foutu y vont.
Moi, je ne suis ni sage ni bien foutu. Je n'ai jamais eu trop d'amis et je n'ai jamais vraiment essayée de m'intégrer dans un groupe d'étudiants. Car je trouve leurs conversations tellement hors sujet et tellement semblable au précédentes.
On ne parle que de mecs, enfin, souvent de mecs. Ce qui ne veut pas dire que j'ai quelque chose contre eux ! Pas du tout, moi même j'ai un petit copain; il s'appelle Kevin, pour moi c'est kev.
Bon, après je peut les comprendre, je veux dire...il n'y avait que des beaux gosses dans mon ancienne école. Pas pour me venter, mais nombreux de ces jeunes hommes étaient fou amoureux de moi. Pourtant, je ne vois vraiment pas qu'est ce qu'ils les attires au tant.
Alors que kev, il est un garçon normale. Pas comme les autres, ces sauvages qui passent leurs temps à mater et baiser et switcher de meufes jours et nuit. Nombreuses fois on pouvais aussi découvrir des relations profs élèves...c'etais assez excitant.
Ah oui, je suis vierge. Tous comme Kev, mais lui contrairement à moi il à hâte de pouvoir se débarrasser de cette situation honteuse. Mais bon, il m'accepte comme je suis et il ne fait pas trop son impatient, sous peine de se ramasser une claque.

- Gabriela ! Tu as fini les valises ?

Ma mère, toujours stressée. C'est drôle, car moi c'est tous le contraire.

- Oui oui...

Je n'ai jamais vraiment été nerveuse pour quoi que se soit. Disons que j'aime prendre mon temps.

- Je suis sérieuse ! Il faut que tu bouges si tu veux éviter de rencontrer tous les étudiants sur le chemin !

En fait, moi je m'en fiche, mais complètement. Par contre, ma mère n'aime pas du tous les gens et encore moins les jeunes. Elle les trouves hum...comment elle disait déjà ? "irrespectueux" et "sauvages", mais je pense quelle s'est très inspirées de moi.
Je m'assois sur la valise pour pouvoir rentrer la manche de ma veste et la fermer correctement. Une fois fini ça, je sors de ma chambre et rejoint ma mère dans la voiture avant qu'elle ne pété un cable.

- Allé ! Ça fait 15 minutes que j'attends comme une débile devant le volant !

Oups, trop tard.
Je mets la valise dans le coffre et entre dans la voiture.

- je ne t'ai jamais demander de m'amener en voiture, maman.

- Et quoi encore ? Tu veux prendre le train et te taper deux heures de trajet ? Non, parce que en plus, étant donné l'heure, il doit y avoir un tas de gens bizarre qui traînent un peu partout dehors.

Je me tais. Ça fais un moment déjà que j'ai inséré mes écouteurs dans les oreilles, mais je fini par monter le volume en laissant ma mère seule dans son délire.
J'observe les arbres les uns après les autres défilant de l'autre côté de la fenêtre à une vitesse de fou. Plusieurs questions se posent dans ma tête mais aucune réponse ne se montre:
L' Université de Willyort, une école connue aussi sous le nom de "L'école des futures prodiges". Car comme je l'ai dis avant, seuls les enfants riches osent s'y aventurer. Moi ? Je ne suis que Gabriela. Ni riche, ni pauvre. Mon grand père était une fois responsable de ce "miracle" c'est comme ça qu'il aimait appeler cette école. Il me racontait plein d'incroyables histoires naissantes de cette établissement, il m'envoyait toutes les semianes des lettres en me racontant ses journées ou jamais il ne s'ennuyait. À 4 ans, je rêvais déjà d'entrer dans cette merveille et pouvoir un jour participer à toutes ces aventures qu'il me décrivait en détaille sur une feuille. C'étais tellement bien écris que j'avais l'impression de pouvoir contrôler tous les élèves travaillant là-bas. Il était un roi pour eux, un dieu. Une personne de confiance faisant preuve d'une intelligence surhumaine ! Ouais bon... peut être que j'exagère un petit peu mais bref, il servait d'exemple pour les plus jeunes. Il m'a dit que les élèves sont tellement bien éduquer que l'école n'a même plus besoin d'avoir des règles.
...Pourtant, ce n'est pas l'impression que j'ai après avoir ouvert la lettre reçu par l'université de Willyort. Il y avait tellement de règles que je n'ai même pas réussi à toutes les lires, enfin, si j'avais eu envie de commencer à les lires.
Bon bref. En gros, je me suis complètement démotiver. Mais par je ne sais qu'elle miracle j'ai tout de même réussi à passer cette examen rempli à la rache et à entrer dans cette école.

"Bip Bip"

- je pense que c'est Kevin, il doit s'inquiéter.

- Occupe toi de tes affaires Maman.

Je sors mon téléphone du sac et le colle à mon oreille.

- chérie ! Ça va ? Pas trop stressé ? Il demande de l'autre côté de la ligne.

- Nan, je n'ai aucune raison de l'être.

- Oui t'as raison. Désolé si je n'est pas pu venir pour t'aider à faire les valises, tu me pardonnes ?

- Comment faire pour en vouloir à quelqu'un comme toi ? Dis je en rigolant.

- Bon, je dois y aller, si mon patron me vois au téléphone je vais me faire virer.
Ça va aller ?

- Oui ne t'inquiète pas, je t'enverrais un message une fois sur place. En espérant qu'il y aura du wifi.

- Sûrement. Je viendrai te rendre visite une fois par semaine de toute façon d'accord ?

- Avec plaisir mon amour, bon je te laisses bosser, bisous !

- Attend un dernier truc ! Dans ta chambre, tu va être seul ou avec un colocataire ?

- C'est que tu est jaloux, dis-moi !

- Non... c'est seulement...

- t'inquiète pas, je serai toute seule, et même si je devais partager avec quelqu'un se serait une fille.

- D'accord, désolé pour la question mais tu me connais...

- Oui oui, allé bisou je t'aime.

- Moi aussi, je t'aime.

Je raccroche et range le téléphone dans mon sac. Je remets en suite mes écouteurs, m'endorment presque instantanément.

- Chérie on est arrivé ! Elle gueule 30 minutes plus tard.

Encore stone par le réveil un peu brusque, je soulève la tête pour regarder à travers ma fenêtre. J'y découvre un petit bâtiment en bois entouré d'arbres. Il a l'air sympa et il est placé dans un endroit tranquille loin des routes, ce qui est une très bonne chose.
Ma mère parque la voiture le plus près possible de l'entré pour nous éviter la marche.

- Bon, finalement il n'y a pas la moindre trace d'une présence humaine. C'est mieux ainsi, tu crois pas ?

- Si tu le dit, Je lui répond tout en observant au tour de moi.

C'est trop tranquille, et c'est un mauvais signe. Car les gens vont profiter de l'espace et de l'isolement pour préparer des teufs la nuit. Toutes, les nuits.
Je laisse échapper un long soupire.

- Qu'est ce qu'il y a chérie ?

- Non rien, seulement j'espérais trouver un endroit plus tranquille.
- Plus... tranquille ?

Elle regarde au tour d'elle les arbres et les grands champs à la recherche de ne seraisse qu'un petit oiseau sifflant sur une branche, mais même ces créatures craignent de briser ce silence avec leurs chants.
Elle me regarde l'air perdue, mais comprend rapidement que ça ne vaut pas la peine d'aller chercher plus loin.
Alors je reprend en changeant de sujet.

- je suis dans la chambre 14b, normalement elle devrait être au 2° étage.

Je pousse la porte qui, à ma grande surprise, n'a pas du tous grincé. L'intérieur n'est pas comme je me l'imaginais: Les murs d'un blanc tellement pure qui rend joyeux l'endroit.
Des petites fenêtres non atteignable en haut du mur s'occupent de faire passer la lumière dans les moindres coin. Pour finir, quelques plantes et tableaux ont été placés d'une façon assez aléatoire mais chic.

- Super, pas d'ascenseur, je dis en boudant.

- T'aurai pu amener moins de valises.

- j'en ai que deux maman...

- Oui mais la deuxième est petite et à l'air inutile alors pourquoi ne pas l'avoir laissé à la maison?

- Parce que cette petite valise contient de grande chose à mes yeux. Mais assez discuter, de toute
façon je ne t'ai pas demander de me monter les affaires. Je vais le faire.

- Pas question ! Nous allons bientôt devoir nous séparer alors laisse moi t'aider, s'il te plaît.

- Bon d'accord, mais ne traîne pas.

Je monte à l'étage, suivie par ma mère l'énorme valise qu'elle à elle même supplier de monter, alors je la laisse faire.
Je sors la clé et ouvre doucement la porte de ma nouvelle chambre...vide !

- Youpyyyy !

Je saute tous de suite sur l'un des deux lits, folle de joie.

- Zut, tu es toute seule à ce que je vois.

- Tu rigoles ? C'est ce que j'espérais !

- sûr ?

- Oui, les gens ne font que me poser des problèmes...en plus, je vais pouvoir squatter l'armoire avec mes mangas et rapprocher les deux lits pour pouvoir en faire un grand. Ce n'est pas génial ?

- Wow, je te vois rarement aussi enthousiaste.

- Oui je sais...

- Voilà, maintenant chérie je vais devoir rentrer à la maison. J'ai beaucoup de boulot qui m'attend et je ne peut pas me permettre de rentrer trop tard.

- Oui je sais...

- On se voit dans 3 semaines, c'est juste ? Enfin, si tu ne m'auras pas déjà oublié.

- Tu racontes n'importe quoi maman.

En fait j'ai seulement hâte qu'elle sorte de ma nouvelle chambre. Il m'a fallu encore 10 minutes avant qu'elle ne se décide enfin à partir. Une fois à qu'elle ait fermer la porte derrière elle, je cours dans la salle de bain. Petite...mais c'est bien mieux que devoir se lever tôt le matin, priant pour qu'il y ait une place dans les douches publiques. Au moins là, j'ai mes toilettes à moi.
Aussitôt, je me déshabille et entre dans la douche, le sourire au lèvre. Je me lave avec les shampooing et savons fourni par l'école, ils ont l'air d'excellente qualité...peut-être même qu'il sont meilleures que les miens !
Je suis tellement bien dans cette douche que je pourrais m'endormir debout.

" clac "

Un petit bruit me remet vite les pieds su terre. En sortant de ma douche, j'enroule vite la serviette au tour de moi et m'attache rapidement les cheveux avec un simple chignon. Je sors de la salle de bain méfiante. J'écarquille les yeux lorsque je vois tous d'un coup, sur mon lit... un chat.
Il est tous noir avec de grands yeux vert, qui sont actuellement en train de me passer au scanner.

- Comment tu as fait pour entrer, toi ?
Sans réfléchir, je m'approche de lui et passe ma main sur son doux pelage. Il doit sûrement avoir un maître sinon il ne serait pas autant propre et tranquille en ma présence. Je vais lui donner un nom, tiens ! Peut-être, Noirette ! Non c'est pourri...

- Tu peux laisser tranquille mon chat ?

Je sursaute sur mon lit à l'entendue de cette voix. Ce qui, au passage, fais fuir le chat. Je me reprend rapidement et regarde la personne avec qui j'ai affaire.
Une fille, peut être de mon âge ou légèrement plus âgées.

- Merci. Elle ajoute avant de prendre le chat dans ses bras et pose une grosse valise sur le lit, à côté du mien.

Oh non, ne me dites pas qu'on est dans la même chambre !

- Tu est ma colocataire ?

Aucune réponse. Elle s'assoit sur son lit et encourage son chat à s'assoeir à ses côté. Puis elle sort un téléphone avec les écouteurs déjà branchés. Elle ouvre une sucette en un seul coup de dents et jette le papier par terre.

- Peux-tu répondre s'il te plaît, je t'ai posé une question.

Cette fois, elle à tous d'un coup l'air plus intéressé par ce que je dis et me jette un coup d'œil comme pour m'encourager à continuer ma phrase.

- Tu est ma colocataire ?

Un petit sourie se montre sur son visage, elle insère sa sucette dans la bouche et se lève.
Elle a de long cheveux brun, un peu ondulé au début mais le reste lisse. Elle les a attachés avec un chignon aussi ridicule que le mien. La couleur des yeux du chat est identique aux siens, ce qui m'étonne un peu. Elle porte un long pull gris qui lui arrive entre le genoux et les hanches et qui tombe sur l'épaule gauche, en dévoilant comme ça une brassière noir. En gros, elle est assez bien habillée, avec seulement un peu de mascara au dessus des yeux.
Elle se rapproche de moi en me forçant à reculer un peu sur mon propre lit. Puis, après m'avoir analyser du regard, se retire et retourne à sa place.

- Alors ? Dis-je toujours sans réponse.

- tu vois, j'aime bien squatter les chambres des gens que je ne connais pas, sur tous quand la personne n'a aucun goût pour s'habiller et qu'elle me fait chié dès la seconde ou mon animal met ses pattes dans ma chambre.

Je baisse les yeux. Il est peut être vrai que ma question est un peu stupide: bien sûr qu'elle est ma coloc, sinon elle ne serait pas là. Mais est-ce que c'est une bonne raison pour me répondre aussi désagréablement ?

- Épis je ne suis pas ta coloc, c'est toi qui est la mienne.

Et c'est là où j'ai compris qu'il fallait absolument convaincre les responsables de me faire changer de chambre.

Lesbienne pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant