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Je reste là, à attendre que quelque chose se passe, mais rien ne vient.

Quand je sors enfin du bâtiment, il y a beaucoup de jeunes dehors, des jeunes de cette cité, mais aussi d'une autre cité. Je comprend tout de suite que quelque chose de mal va arriver.

J'essaie de passer, frolant les murs des blocs pour que personnes ne me remarque, malheureusement je vois un homme levé son arme dans la foule et tirer. Avant d'avoir pu esquisser un geste je comprends, je comprends qu'il est l'heure  pour moi.
Je vois une once de regret traverser cet homme avant que la balle ne m'atteigne. Mon cœur bât plus fort, tentant de pomper plus de sang pour me faire survivre, ma respiration se fait plus intense essayant de m'emmener le maximun d'air pour resister. Mais je sens mes jambes défaillir, mes genoux taper le sol, mes deux mains sur ma poitrine compresse mon cœur qui pleure.

Je vois un homme courir vers moi et je reconnais le frère de Zacki. Il me regarde, les yeux innondés de larmes. Je ne comprends pas pourquoi il pleure pour une inconnue... Mais la douleur est trop forte pour que j'approfondisse la question. Il me prend les mains et me regarde dans les yeux alors que je sens les forces me quitter il me raconte.

"Ilham, tu me reconnais pas ? Tu te souviens pas de moi ? Zayn ? Ça te dit rien ? L'orphelinat ? J'étais le petit qui t'emmerdais tout le temps. J'était con à  l'époque, j'avais pas compris que pour avoir une fille il faut pas l'emmerder" Il rit, son rire est magnifique." Tu sais depuis que je suis minot je te kiff... "

Je voulais lui répondre, mais j'avais plus la force, je revenais 4 ans en arrière, quand Saphir m'avait avouer ses sentiments, mais, la balle, c'était lui qu'elle avait touché ...

Zayn je le connaissais, quand j'étais enfant je l'aimais, mais lui il faisait que de m'embêter. Je souris à cette pensé, je l'avais toujours aimé et lui aussi. Alors dans un élan de force je l'attirait à moi et l'embrassais. Mon premier baiser. Mon dernier baiser. Il me serra fort contre lui, c'était un baiser d'adieu. Je me sentais partir mais je m'accrochais à lui, comme à une boué de sauvetage.
Je l'aimais et il m'aimait. Rien ne pouvais être plus beau que de savoir qu'à votre mort une personne serait là. Mes larmes coulais, mouillant ses joues. Je posais mon front contre le sien et murmura un faible "Je t'aime".

Une simple balle perdu a bousillé la vie de ces deux jeunes, c'était leur destin. Elle a toujours vécu en souffrant, ironiquement sa mort a été une délivrance. Elle est morte de la même manière que son meilleur ami, pas pour les même raisons mais de la même façon. On ne se rappellera pas d'elle, et si quelqu'un le fait ce ne sera pas en tant qu'Ilham mais en tant que "mystère". Lui il se rappellera d'elle. En tant que princesse.

Merci à toutes et tous d'avoir lu "4ans sans parler." Je suis désolé pour les fautes, j'ai essayée d'en enlever la plupart mais je ne suis pas une pro en français donc il doit en rester... Ça me fait extrêmement plaisir que vous ayez pris de votre temps pour lire mon hisoire alors voilà : MERCI !

«Quatre ans sans parler.»Where stories live. Discover now