| Soixante-quatrième chapitre |

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-J'ai pas ton fric.

-Tu vas le trouver.

-Enfermé ici, c'est impossible!

-Je t'aurais bien proposé de partir, t'aurais donné une semaine pour ramener tout ce fric mais mon petit doigt me dit que tu te serais barré.

-Bonne déduction, Einstein.


Il me frappe de toute ses forces. Ça commence à me brûler le visage mais je ferme ma gueule et continue de faire ce que j'ai toujours fais, cacher mes sentiments, mes humeurs, ne rien laisser transparaître.


-Je vais bien trouver un moyen, Styles. Il me faut ce fric.

-Je l'ai pas, putain!

-J'ai compris, mais je crois que tu as une petite amie, non? J'ai entendu dire qu'elle était bourrée de fric...

-La touche pas, espèce de connard!

-Des menaces?

-Je te jure que si tu la touche...


Il me menace avec son arme et je ferme ma gueule.


-Ici, c'est moi qui décide les règles, c'est moi qui dicte tout, et crois moi, tu n'es pas prêt de sortir d'ici. J'espère que tu aimes les petites bêtes? T'as qu'à crever ici, je m'en bats les couilles. Les rats te boufferont et ça sera bien fait pour ta gueule.


Il remonte les escaliers, me laissant comme un gros con ici. C'est tout ce que j'ai mérité.


Je me retrouvé piégé ici, ne pouvant rien faire pour ma petite amie, qui est sans doute déjà bien flippé de mon absence.


Je cherche mon téléphone dans ma poche mais il n'y est plus. Ils ont dût le prendre, putain.


Dans le noir, je repense à elle, à nous. Je me surprends en pleurant, je pleure, vraiment.


Ils vont sans doute lui faire du mal et je ne pourrais rien faire contre ça.


J'ai envie de me frapper.


Je suis un gros con.


Un enfoiré, je l'ai mis dans mes histoires, comme toujours.


Je ne la mérite pas, ma mère avait tord. C'est moi qui ne la mérite pas, et non l'inverse.


Je n'aurais jamais dû me barrer. J'aurais dû rester avec elle, défoncer la gueule de Zayn et pouvoir vivre enfin heureux.


Je m'en veux.


Ça me bouffe.


J'ai la dalle, j'ai soif et je suis enfermé dans le noir, comme un con.


Je suis con.


Je m'allonge, n'ayant que ça à faire. Si seulement j'avais mon téléphone.


Si seulement j'étais avec elle.


Si seulement, quelqu'un pourrait m'aider, mais personne ne viendra m'aider. Personne ne m'aide. Les gens ne trainaient avec moi seulement pour se sentir populaires.


La popularité. Dans ce genre de situations, ça ne te serre à rien.


Quand je n'y croyais plus, quelqu'un entre. Une fille. Une fille?


-Putain, tu es venue m'aider? S'il te plaît, aide moi... putain, enlève moi ces merdes...

-Harry.

-On se connait?

-Déçue que tu ne te rappelles pas de moi. J'ai tout de même été ta première fois.

-Magaly...

-Oh, ça y est?

-Aide moi, je t'en supplie...

-Oh, un appel entrant.


Elle pointe un téléphone.


-Putain, ne décroche pas...

-Allô? Elle décroche.

-Putain!

-Attends deux secondes. Elle clique sur Haut parleur.

-Allô? C'est qui? La voix d'Hailey résonne dans le portable.

-C'est Magaly... sa petite amie. Et toi, t'es qui, bouffonne?

-Je... non, je ne suis personne.


Les bips se font entendre, signifiant qu'elle a raccroché.


-On dirait que plus personne ne tient à toi.


___


DÉSOLÉ, CHAPITRE COURT MAIS ÉTANT DONNÉ QUE JE POSTE SOUVENT, JE PENSE ÊTRE PARDONNÉE?


DONNEZ VOS AVIS, ET UN MAX!


DANS TROIS JOURS LA RENTRÉE, JE PLEURE QUAND ?


DONNEZ VOS AVIS... JE ME RÉPÈTE MDRR


BREF, COMMENTEZ BISOUS BISOUS!


Cindy

ALL OF ME | H.S / TERMINÉE Onde histórias criam vida. Descubra agora