encore oups ? 🤷 (🍋)

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Recovery Girl respira profondément, tenta de se calmer.

Puis elle pointa la porte d'un geste théâtral.

— Maintenant, AU LIT. Allongée. Bouge plus. Pas un muscle.

Je courus presque vers mon lit, m'enfouissant sous les draps en tremblant.

Recovery Girl grogna quelque chose sur "les hormones" et "l'adolescence" avant de quitter la pièce en furie, la canne frappant nerveusement le sol à chaque pas.

Je n'osais même plus respirer.

Je me sentais comme un chiot puni pour avoir fait une connerie monumentale.

Putain, je vais jamais survivre à ma propre existence ?

***

Le soleil se couchait lentement derrière les fenêtres.
Tout le bâtiment baignait dans une lumière orangée, calme...
Trop calme.

Je n'avais pas bougé depuis deux heures.

J'étais roulée en boule sous ma couette, figée, honteuse, démolie.

Chaque bruit de pas dans le couloir me faisait sursauter, convaincue que Recovery Girl allait encore débarquer pour me hurler dessus.

Mon cœur battait lentement.
Presque douloureusement.

Pourquoi je suis comme ça...

J'avais envie de pleurer.
De hurler.
De tout recommencer autrement.

Un petit clic furtif me fit relever un peu la tête.

La porte venait de s'entrouvrir, très doucement.

Mon estomac se serra.

J'allais me ratatiner encore plus sous les draps, quand...

— TP...

Une voix grave, douce.

Mon cœur faillit exploser.

Je relevai légèrement les yeux.

Aizawa était là.

Debout dans l'embrasure, silhouette sombre et rassurante.

Ses cheveux un peu en bataille, son regard épuisé mais...
si plein d'inquiétude.

Il ferma discrètement la porte derrière lui et s'avança dans la chambre, silencieux.

Je restai pétrifiée.

Il n'avait même pas le droit d'être ici.

S'il se faisait prendre... il aurait des emmerdes.

Mais il était venu quand même.

Pour moi.

Mon cœur fit une embardée douloureuse.

Il arriva au bord du lit, s'accroupit pour être à ma hauteur.

Son regard détailla mon visage, mon air perdu, mon corps recroquevillé.

Puis, doucement, il glissa une main sous la couette.

Ses doigts chauds prirent ma main froide.

— Hey, souffla-t-il presque en chuchotant.
— Je suis là.

Je mordis ma lèvre.

Un sanglot silencieux me secoua.

Il se glissa lentement sous les draps, me tirant contre lui sans me brusquer.

Aizawa, Le Professeur Principal. (Aizawa X Oc)Where stories live. Discover now