Aizawa, Le Professeur Principal. (Aizawa X Oc)

encore oups ? 🤷 (🍋)

— Hhhhhhgrrrrgnnnhhh, lâchai-je malgré moi.

Je me redressai aussitôt, debout, rouge pivoine, les jambes tremblantes.

Recovery Girl leva un sourcil tellement haut qu'il disparut presque sous son chapeau.

Rg — Ohhh... je vois que Mademoiselle a joué à la grande fille, hein ?

Je voulus crever sur place.

Aizawa, toujours silencieux, se frotta le visage d'une main lasse.

Recovery Girl soupira lourdement.

— Bon. Retire ton pantalon, qu'on évalue les dégâts.

Je faillis m'étouffer.

— QUOI ?!

— RUBY.

Son ton ne souffrait aucune discussion.

À contrecœur, en tournant la tête vers le mur pour ne pas croiser le regard d'Aizawa, je déboutonnai lentement mon pantalon, tremblante.

Recovery Girl s'approcha avec ses petits gants, professionnelle malgré son air blasé.

Quand elle examina, elle lâcha un petit "tsk".

— Hématomes internes légers. Irritations. Petite déchirure muqueuse.
— Rien de dramatique mais... par les culottes de Nezu, qu'est-ce que vous avez fichu hier soir ??!

Je poussai un gémissement humilié, les mains crispées sur le drap.

Aizawa murmura, presque inaudible :

— On a... mal évalué les risques physiques.

Je serrai les dents.

Recovery Girl hocha la tête, très sérieusement.

— "Mal évalué", oui, bien sûr.
— À ce rythme-là, je vais devoir vous faire signer un contrat de risques conjugaux.

Elle nota quelques trucs sur son carnet en râlant :

— Pas de sport intensif pendant trois jours. Pas d'effort physique brutal. PAS DE RAPPORT SEXUEL.

Je gémis plus fort.

Elle s'arrêta, se pencha vers moi et tapota mon front du bout de son doigt ridé.

— Compris, Ruby ?

— Compris, bredouillai-je, toute ratatinée.

Elle se tourna ensuite vers Aizawa, son regard acéré comme un couteau.

— Et toi, Shouta. Tu surveilles. Sinon, la prochaine fois, je te catapulte hors d'UA.

Aizawa hocha la tête d'un air las.

— Bien, Madame.

Recovery Girl rangea ses affaires en marmonnant :

— J'suis trop vieille pour gérer des ados en rut...

Puis elle nous congédia d'un geste vif.

Je remontai mon pantalon à toute vitesse, toujours rouge comme une tomate.

Quand on sortit de l'infirmerie, clopin-clopant, Aizawa passa doucement un bras autour de mes épaules pour m'aider à marcher.

Il avait ce petit sourire narquois.

— Je t'avais dit de me griffer si ça allait trop loin, souffla-t-il en taquinant.

Je le frappai faiblement contre le torse.