Salam Aleykoum / Coucou
Journal de Soukaina...
Résumé :
Je hoche la tête avant de m'exécuter alors que Wassim prend les armes pour les cacher dans la voiture.
Je préviens les secours qu'on vient d'arriver sur les lieux pour faire du repérage pour un urbex et qu'on a retrouvé une voiture en feu avec deux corps en train de calciner.
Les secours sont vite dépêchés sur place, nous avions dû témoigner de ce qu'on avait vu alors que j'étais l'autrice de ses deux crimes malgré que je n'aie pas provoquée l'explosion.
La police nous explique que l'explosion a été due à la suite d'essence à cause des perforations dans la voiture par les balles qu'elle a reçue et surtout que j'ai mise.
On nous a vite évincés de la scène de crime, nous avons repris le chemin dans le sens inverse pour rejoindre la voiture avant de repartir.
J'avais tout fait pour éviter qu'ils ne remontent pas jusqu'à nous, espérant que ça marche.
Wassim : Soukaina...dans quoi on vient de s'embarquer ?
Moi : je viens de passer du délit au crime, Wassim.
{•88•}
Deux semaines plus tard :
Ces dernières semaines, on était particulièrement compliquée pour moi. Je ne faisais que des cauchemars ou je revoyais les corps de Rayan et Fayçal.
Je revoyais la scène en boucle si bien que ça fait au moins 48 heures maintenant que je n'ai pas dormi.
C'est impossible pour moi de pouvoir refaire des cauchemars, c'est trop lourd à peser sur ma conscience...
Mais je mentirais si je disais ça ne m'avait pas enlevé un point en moins.
Nouhayla avait remarqué mes cernes, et même constatée avec Wassim mes cris la nuit.
Je ne voulais pas lui en parler, je ne voulais pas qu'elle me voit comme un monstre...
Et c'était pareil pour Wassim, je l'esquivais, je ne voulais plus lui parler.
La honte et la peur qu'il me rejette avaient pris le dessus. Je ne voulais pas qu'il me voie autrement que comme sa prenses. Je ne voulais pas qu'il me voie comme un monstre dénué de tout cœur.
Je n'arrivais même plus à regarder mon reflet dans le miroir. Je détestais ce que je voyais de moi. J'avais l'impression d'être toujours jugée, d'être toujours surveillée, d'être toujours sur le point de mourir moi aussi.
Je n'osais même plus sortir avec les garçons et encore moins avec Wassim ou Nouhayla.
J'étais très souvent seule dans ma chambre, c'était vraiment de plus en plus dur...
Je sors de mes pensées lorsque Wassim toque à ma porte avant d'entrer.
Wassim : c'est l'heure, viens.
Je me relève de mon lit, la fatigue alourdissant mes mouvements.
Nous devions aller récupérer mes frères et leurs femmes de l'aéroport. Ils allaient arriver à une heure d'intervalle l'un en provenance des Bahamas et l'autre de la Thaïlande.
Wassim : Nounou, on y va !
Nouhayla : j'arrive tout de suite !
Le regard vide, j'observais le sol toujours en train de me remémorer la scène où je les tue.
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Soukaina : L'exception à la règle
RandomJe suis une jeune fille de 16 ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confrontée à la perte de ses parents. Ce drame va conduire à des changements radicaux auxquels ma fratrie et moi n'étions pas prêts. Je n'espérai...
