J'avais traîner tard ce soir là. J'avais fais la tournée des bars en solitaire. De comptoirs en comptoirs, de verres en verres. Je venais sortir du dernier bar pour la soirée, je m'étais retrouvé dans un coin insalubre de la ville. Des marginaux et des clochard trainaient ça et là, me fixant d'un air trouble. En réalité je ne devais pas être dans un meilleur état qu'eux. Je continua à marcher en titubant, cherchant le chemin pour retrouver mon hôtel. Ne sentant plus la force d'avancer, m'allongea de tout mon long sur une des belles pelouses de Hyde Park.
Je fus réveillé par ce soleil si rare à Londres. Vu la place du soleil dans le ciel, il devait être 10h. Me relevant difficilement, je voyais les passants et les promeneurs me regarder d'un air étonné. Enfin je dirais plus que c'était du dégoût mélangé à de l'étonnement. Je me massa le crâne en essayant de me rappeler de la soirée. Je mis bien dix minutes avant de me rappeler de ma situation: "En fugue".
Cette pensée me dit bien rire. Combien de fois j'avais fugué de chez mes parents ? Trop à leur goût.
J'essaya tant bien que mal de rentrer dans mon hôtel situé au dernier étage d'un luxueux immeuble londonien.
Au bout de 20 minutes j'arriva enfin dans ce duplex sous les toits.
Je me déshabilla, retirant mes sales vêtements, sali par des gouttes d'alcool et la sueur de mon corps encore un peu mou.
Le moment de la douche fut une libération. J'avais l'impression de retirer toute la crasse de cette soirée minable. L'eau chaude coulant sur ma nuque m'apaisait autant qu'elle me réveillait. Les douches sont le meilleur remède contre n'importe quel truc affreux. Toute ma vie. Si je pouvais je passerais ma vie dans une douche.
Je dus malgré tout sortir de ce paradis terrestre. Je mis rapidement de nouveaux vêtements. Je commença à ranger mes affaires dans mon grand sac de voyages, pour me préparer à un départ rapide. Pour ça, je pris mon ordinateur afin de me chercher un billet d'avion en direction de Paris. Là-bas la série n'est presque pas connue, je serais donc à l'abri et trouvera facilement un ptit boulot. Je chercha un vol le plus tôt possible. Il était midi à présent et le prochain vol pour Paris était à 18h. Parfait. Je commanda mon billet en première classe car les billets pris aux derniers moments sont à des prix affreusement bas.
Je me prépara un repas rapide et me loga sur Twitter. Il y'a de ces merdes sur Twitter. Soudain un tweet attira mon attention. C'était un montage de moi avec une bouteille de rouge à la main. Le # était #LouisLalcolo. Un article "Louis Tomlinson retrouvé bourrer dans les jardins de Hyde Park, ce matin."
Merde. Il va falloir que je file rapidement.
Après plusieurs heures d'attente dans l'aéroport, caché derrière mes lunettes noires, mon pull noir et ma capuche sur la tête, je monta dans l'avion en direction de Paris. Personne ne m'avait reconnu, chose assez sympathique.
Je m'installa tranquillement à mon siège, à côté du hublot. J'étais contente d'avoir cette place. J'étais en train de mettre mes écouteurs, quand un homme cherchant sa place s'arrêta devant le siège libre à côté de moi. Il essaya de capter mon regard.
- "Excusez moi monsieur, cela vous dérangerez de me laisser la place du hublot ? Je suis très angoissé en avion en réalité.
Je me leva sans rien dire et lui laissa ma place. Il me lâcha un "merci".
Changer de place par cet idiot, je pris mes écouteurs et les plaqua sur mes oreilles, le volume au maximum. Soudain je sentis un tapotement sur le bras. Je vis le crétin me sourire, une belle tête d'abruti celui la. Et dire que je dois le supporter pendant environ une heure. C'est beaucoup trop.
Je retira mes écouteurs nerveusement pour entendre ce qu'il avait à me dire.
-"S'il vous plaît monsieur, pouvez vous baisser le son de votre musique, cela m'est insupportable, il est impossible pour moi de me concentrer dans un boucan pareil."
Il est sérieux ce connard ? Mais il s'est vraiment cru tout permis.
Heureusement au bout de 5 minutes après cette "altercation", je m'endormis comme une marmotte et me réveilla juste avant d'atterrir. En réalité, ce qui m'avait réveillé était un cri de joie de mon voisin de siège.
J'ouvris alors difficilement les yeux et observa la feuille sur ces genoux. Je mis quelques minutes à me rendre compte que c'était moi.
Quand il vit que j'avais vu son dessin, il le rangea rapidement dans sa sacoche. Le type le plus bizarre du monde...
Enfin j'étais enfin sorti de l'avion, la douane et toutes ces merdes.
Paris était une ville magnifique. J'avais réservé une chambre d'hôtel dans le Marais, quartier très chic et assez homosexuel, j'adore cet endroit.
Enfin installé, je me décida de sortir mes affaires de ma valise. Je n'avais même pas remarquée mais celle-ci avec des égratignures et était beaucoup salit avant que je monte dans cet avion. Merci British Airlines.
Quand j'ouvris la valise, je découvris quelque chose qui me rendit fou.
***
Ça va encore se corser pour louis qui est vraiment un malchanceux (le pauvre). Je voulais juste faire un petit sondage auprès de vous, mes lecteurs !
Je voulais vous demandez si vous préfériez les longs chapitres comme celui ci ou les plus courts comme ceux que je faisais jusqu'à maintenant ?
Donnez votre avis sur cette question mais aussi sur la fiction !
À demain #weird.
