10 ans sont passés et Marina est à présent une mère de famille bien rangée. Avec une tendance à, malheureusement, beaucoup s'ennuyer dans cette vie où tout parait si placide, et où son mari semble ne plus lui accorder le moindre intérêt. La coloc pa...
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"Et tandis que nous jouâmes tous les deux pendant un moment, nous chauffant longuement contre le rebord de la piscine, le paysage idyllique dans mon dos, nous ne baisâmes vraiment ensemble que lorsque nous fûmes tous deux réunis sous la douche. Mes mains contre le carrelage de la magnifique douche à l'italienne, les paupières mi-closes et Adam me baisant voluptueusement par-derrière. Suavement, prenant le temps de me faire longuement gémir de désir avant de se mettre à taper en moi."
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Le lendemain, je passais un peu plus de temps que d'habitude à me préparer et choisir ma tenue devant mon miroir. Moi qui avais quelque peu perdu l'habitude de prendre du temps pour moi, plus occupée à choisir les tenues des gamins que les miennes, je me levais ce matin-ci un peu plus tôt pour avoir le temps de coiffer ma longue chevelure brune, me maquillant avec naturel, avant d'enfiler quelques bijoux et une adorable petite jupe en tissu rouge à pois blancs, que j'assortis d'un fin débardeur blanc avec un profond décolleté sous lequel je ne mis rien. Laissant apparaître sur mes bras mes quelques tatouages fins que j'avais pris l'habitude de cacher au travail, sans vraie raison apparente. Puis, une fois apprêtée et parfumée, j'embarquais mes monstres pour aller les déposer à l'école, et moi aller m'enfermer au bureau, non sans être passée au Starbucks du coin me récupérer un café. J'accueillis mes patients d'un air détendu ce jour-ci, me sentant moi-même bien plus impliquée dans ce qu'ils me racontaient que lors de toutes ces dernières semaines. Réalisant alors que je n'avais pas seulement négligé mes désirs ou de ces envies que j'avais prises pour habitude de considérer futiles, mais bien de nombreuses choses sur lesquelles je ne m'arrêtais tout bonnement plus. Traversant ma vie comme s'il s'agissait d'un simple décor d'un théâtre dont je n'étais plus actrice.
Vers 11 heures, je reçus un message de la part d'Adam.
« C'est toujours ok pour toi ce midi ? »
« Évidemment. »
« Parfait. »
À midi, lorsque je sortis, il était là. Un large t-shirt de métal sur le dos, sa casquette sur la tête et ses lunettes de soleil sur le visage. M'attendant, adossé à sa McLaren, comme une rock star incognito tentant d'échapper aux paparazzis. Un large sourire au visage, je vins immédiatement me glisser contre lui tandis que, son bras autour de mes épaules, ce dernier se contenta de m'embrasser affectueusement la joue pour éviter trop de risque, ne serait-ce qu'au cas où des regards curieux nous verraient. Puis, il m'aida à me glisser à l'intérieur de son incroyable voiture de sport avant de venir s'asseoir à mes côtés, sur le siège conducteur, un large sourire excité sur son visage ténébreux.
Quinze minutes après, garés sous le pont de l'autoroute à un endroit peu voire quasiment jamais fréquenté, je me retrouvais sur lui à le chevaucher ardemment dans sa McLaren. Son visage haletant baisant mon cou de ses lèvres humides, ses mains sur mes fesses m'aidant à me soulever, tandis que j'allai-et-venai fiévreusement sur sa queue brûlante et bien raide qui me faisait mouiller comme aucune autre. Son short baissé, il n'avait même pas pris la peine de me déshabiller aucunement. Ma petite jupe à pois blancs cachant notre ébat en une intimité très relative, bien que mon débardeur baissé sur ma poitrine complètement dévêtue aurait de toutes façons mis la puce à l'oreille à n'importe qui serait passé dans le coin.
