Reponse à Russel sur la question existentielle du doute (1)

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Vivre est un doute
Qu'à chaque instant, l'on redoute.
Les questions existentielles marquent notre existence
Sur terre si bien qu'on se dit qu'elles sont intenses.
Plus j'y pense,
Plus je parviens à la conclusion que c'est immense !
La vie ne fait pas de cadeau,
Crée  perpétuellement en nous des carences
Qu'on charge fréquemment dans le dos
Telles des éternelles fardeaux.

Vivre est un doute qu'on redoute
Comme ceux qui envoûtent
Et n'en n'ont rien à foutre
Exister, un peut être qu'on assume
Parfois avec du courage mais aussi des larmes
Un peu comme quand on aime une femme.
Le temps coule, on tire la sonnette d'alarme.
Nostalgique, nous eûmes de beaux,
Bon et surtout de mauvais jours
Qu'on désire ensevelir avec un tonneau.

Vivre sur terre, c'est faire le tour
De nos entrailles déjà cramés comme le four.
On espère qu'un jour, il fera jour.
On croit encore que la vie est à notre portée
Malgré que le temps nous ne cesse de nous décimer.
Heureusement que je ne sais pas dessiner
Si non, je n'aurai pas pu résister
À l'éternelle tentation de pleurer
Sur mes œuvres souvent bon à être enterrées.

Russel, pour moi, comme pour tant d'autres,
Je crois que la vie ne tolère pas les fautes.
Épuisé par l'existence, je trotte
Comme TroTro dans la cours de l'école,
Fuyant ses semblables à tour de rôle.

Les défis de la vie restent et demeurent
Nonobstant nos plaintes et objections.
Dans un océan de craintes et d'obligations,
Je conclus que la vie fait vraiment peur
Un peu comme celles qui se vendent.
Je parle de nos sœurs qui ont peur,
Se vendent et malheureusement n'ont plus de cœur.

L'illusion Du Vécu : Quand La Vérité Devient Triste.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant