De l'autre côté

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Les nuits blanches sont si sombres
Que mon être ne cesse de geindre et de se plaindre.
La douleur de l'être n'est pas ce que les gens disent ressentir
Lorsqu'ils donnent l'impression de se repentir : ça fait rire !

De l'autre côté, seul à mes côtés
J'ai eu souvenance de ceux qui sont restés,
De ceux qui ont fait semblant, s'orgueillissant
Comme s'ils étaient sans sang.

De l'autre côté, seul à mes côtés,
J'ai eu la nostalgie de la dernière, pas de la première...
Fronçant quotidiennement mes sourcils, mes cernes
Lâchèrent des regards parfois neutres.

De l'autre côté, seul à mes côtés
J'ai souvent été survolté
Si bien que mon tempérament s'est développé
De telle sorte que lunatique, je ne fais pas l'unanimité.

Les nuits blanches sont si sombres
Que leur lenteur et leur longueur
M'épargnent de la peur, me donnent une lueur.
Souvent pensant être dans le leurre,
Mon être devient libre
Lorsque je me débarrasse de ma sueur.

L'illusion Du Vécu : Quand La Vérité Devient Triste.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant