Chapitre 04 || Nostalgia.

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🎶teacher's pet - sped up - skyemane🎶

𝚃𝚘𝚗𝚗𝚎𝚛𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚉𝚎𝚞𝚜 || 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟶𝟺

Travaillant en tant qu'infirmière dans un hôpital sur Paris, ma mère a vite repris ses esprits puis s'en est allée

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Travaillant en tant qu'infirmière dans un hôpital sur Paris, ma mère a vite repris ses esprits puis s'en est allée.

Elle doit être au travail assez tôt, alors elle n'avait pas le temps de s'apitoyer sur son sort.

En ce qui me concerne, je me suis laissé un peu plus de temps qu'elle, pour sécher mes larmes qui coulaient à grosses gouttes.

Elle avait déjà quitté les lieux lorsque j'osais enfin sortir de mes appartements après de longues minutes passées à me lamenter.

Un post-it jaune collé à la va vite sur le four portait la mention "包子" suivi d'une énorme tâche de baiser rouge.

Ma mère prenait un malin plaisir à ruiner son maquillage pour me laisser des baisers rouges sur les post-it qu'elle me laissait de temps à autre.

Je trouvais cela mignon, mais je ne voulais pas qu'elle se tracasse autant pour moi.

J'avais l'impression de ne pas en mériter autant. Je me sentais un peu mal à l'aise parfois.

Les 包子, en pinyin bāo zi, sont des petits pains fourrés, cuits à la vapeur, typiques de la cuisine chinoise ; dont il existe de nombreuses variantes de garnitures et de préparations.

On les mange un peu à tout moment de la journée, mais ma mère m'en fait très souvent pour le petit-déjeuner, ou en guise d'en-cas.

Je décolle le post-it que je jette ensuite dans la poubelle avant de m'en servir plusieurs dans une assiette.

Je m'assois autour de la table à manger où j'ai préalablement déposé mon assiette, et mords avec hargne dans mon 包子.

Je ne peux empêcher un faible rictus de prendre possession de mon visage, lorsque je remarque la pâte de haricot rouge qui remplit celui-ci.

L'odeur alléchante de haricots bien chauds qui caresse allègrement mes récepteurs olfactifs additionnée à la douce saveur du pain moelleux, me propulsent soudain quelques années auparavant...

J'avais alors 15 ans et mes parents avaient pour la première fois accepté de recevoir à la maison, ma seule amie proche de l'époque.

Pour je ne sais quelle raison, je n'avais pas le droit de recevoir d'amis chez moi, ni d'aller chez mes camarades de classe.

Une conduite qui a finit par amener ceux-ci à ne même plus oser m'inviter à leurs soirées pyjamas.

Leur excuse était qu'ils connaissaient déjà ma réponse ; qui, malgré le fait que je priais nuits et jours pour qu'elle soit positive, ne l'était jamais.

TONNERRE DE ZEUSΌπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα