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𝒜𝓎𝒶𝒶𝓂 ...



J'arrive à l'hôpital.

J'arrive devant la chambre de Housseiny, je vois d'où je suis que sa famille est là. Je prends la direction opposée à sa chambre et je suis partie m'installer sur une chaise.

En attendant que sa famille s'en aille.

Pas envie qu'on me pose des questions sur ce qu'il s'est passé. Déjà que je dois me taper les policiers. Supplément, cet après-midi, je passe en jugement pour les deux connes.

Maintenant, la question que je me pose, c'est qu'est-ce que je peux faire à mon échelle ? Je suis un petit bouffon, je connais deux trois trucs, je sais me battre et après ? La vie, c'est pas un film.

Je vais finir comme Housseiny...

Maintenant, la seule solution, dans tous les cas, c'est de marchander ma liberté, mais... j'ai une autre option.

Ça me tue de le dire, mais Fateh...

Il est trop dans ce genre de problème. Son grand frère, il tue des gens alors... D'ailleurs, le jour où on aura toute la lumière sur cette histoire, je veux bien participer à la réunion.

Au bout d'une petite heure, j'aperçois la famille de Housseiny s'en aller. Je suis partie me cacher quelques secondes et je suis partie dans la chambre d'Housseiny.

Alae était encore là et Sadikh, le grand frère de Housseiny. Je suis rentrée dans la chambre, les trois m'ont fixé :







ℳ𝑜𝒾 : bien ?

𝐇𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐢𝐧𝐲 : je pensais que tu t'en occupais ?







Je lui lance un regard en m'asseyant :





ℳ𝑜𝒾 : je me suis occupé de rien du tout, si c'est ce que tu as envie d'entendre.

𝐇𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐢𝐧𝐲 : t'es un fils de pute.

ℳ𝑜𝒾: sûrement

ℳ𝑜𝒾 : tu t'en sors ?

𝐇𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐢𝐧𝐲 : tranquille.

ℳ𝑜𝒾 : tant mieux.

𝐒𝐚𝐝𝐢𝐤𝐡 : c'est quoi l'histoire ?

ℳ𝑜𝒾 : rien.

𝐒𝐚𝐝𝐢𝐤𝐡 : c'est pas à toi que je parle

ℳ𝑜𝒾 : mais c'est à toi que je réponds

𝐇𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐢𝐧𝐲 : c'est rien, l'histoire

𝐒𝐚𝐝𝐢𝐤𝐡 : tu as fini à l'hôpital, mais c'est rien ?

ℳ𝑜𝒾 : c'est rien qui te concerne





Je ne le lâche pas du regard pour voir s'il va essayer de me frapper, mais il m'a juste lancé un regard :







𝐇𝐨𝐮𝐬𝐬𝐞𝐢𝐧𝐲 : lâche l'affaire Sadikh

𝐒𝐚𝐝𝐢𝐤𝐡 : *il le regarde*







Puis, il me regarde moi et sort de la chambre :









𝒜𝓁𝒶𝑒 : c'est ton frère et tu lui dis de ne pas s'en occuper ?





𝐀𝐲𝐚𝐚𝐦 : - « 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 . » [𝟏]Where stories live. Discover now