𝟙𝟘

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•𝟙𝟘•



𝒜𝓎𝒶𝒶𝓂 .....





Après une bonne heure dans le silence, à fixer Housseiny je décide de partir. De toute façon, il ne va pas se réveiller, ça ne sert à rien d'attendre.

Je sors de la chambre.

Et je m'en vais.

Je sors de l'hôpital et je cherche Fateh du regard. Je vois ma voiture avant de le voir lui.

Je vois ma voiture, puis lui, adossé à mon capot, en face d'une autre voiture, fenêtre ouverte.







Je m'avance jusqu'à ma voiture :









ℳ𝑜𝒾 : mes clés.










Il se tourne vers moi :









𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 : c'était long.

ℳ𝑜𝒾 : à raison.

𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 : puisque tu es là, je te présente Rokhaya












Je penche la tête à la hauteur de la vitre, j'aperçois dans la voiture une renois. Je lui fais un signe de la main :









ℳ𝑜𝒾 : salut.

Rokhaya : salut.











Elle lève légèrement ses lunettes pour bien me regarder, puis elle les remet en place.

Je me redresse :









ℳ𝑜𝒾 : c'est qui ?

𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 : une pote *sourire*

Rokhaya : même pote, on n'est pas

Rokhaya : *doucement* clochard

ℳ𝑜𝒾 : ...







Fateh me regarde, puis il la regarde :









𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 : si ça te fait plaisir







Il se redresse et me lance mes clés :







𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 : je rentre avec ma « camarade ».







Ta camarade, alors qu'on voit clairement que pour elle, c'est plus un fardeau qu'autre chose d'être là.

Je regarde Rokhaya qui souffle :









Rokhaya : si je n'étais pas forcé d'être là, au Nom, je ne serais jamais venu pour récupérer un clochard comme toi.











Fateh commence à sourire, il lève la tête et me lance un regard :









𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 : elle m'aime trop











Il me fait un signe de la main et monte dans la voiture. La fille me fait un signe et démarre.

Ils sont trop bizarres, mais c'est tellement pas mon problème.

J'ouvre ma voiture et je monte dedans :




ℳ𝑜𝒾 : un aimant à fou, bismilah w'اللّٰه





𝐀𝐲𝐚𝐚𝐦 : - « 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 . » [𝟏]Where stories live. Discover now