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𝒜𝓎𝒶𝒶𝓂 ...


~ 𝐋𝐞 𝐥𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 ...



Je me réveille. Après avoir passé une bonne et agréable nuit. Premier réflexe, je regarde l'heure sur mon téléphone... Il n'est pas tôt, mais il n'est pas trop tard.

Je regarde en rapide les messages que j'ai reçus dans la nuit ou ce matin.
Un message de l'autre, Sarah... C'est bien parce qu'elle a précisé son nom, sinon bref.

Puis pleins de messages de Dania pour me prévenir qu'elle venait, qu'elle allait prendre la route dans 10 minutes, qu'elle prenait la route, qu'elle vient de démarrer, qu'elle n'était pas loin, qu'elle arrive dans cinq minutes, qu'elle arrive dans deux minutes, qu'elle était là, puis des « t'es où t'es où ».
Dernier message, il y a 2 h.



Si j'avais pu vous regarder, on se serait regardé dans les yeux pendant longtemps, en silence.

Je prends le temps de lui envoyer deux mots : « Je dormais ».

Je me décide enfin à me lever. Je prends un ensemble dans mon armoire et je vais faire un tour sous la douche. Le temps de me préparer. J'ai pris 15 minutes, grand maximum.

Je sors de la salle de bain. Et d'un coup, c'est pas je me rappelle de hier. Hier, j'étais tellement fatigué que j'ai oublié de vérifier si Samy était encore là.
Par fatigue, je peux enjamber un cadavre et aller dormir dans le plus grand des calmes.

Je dors, on parlera des problèmes un autre jour, ça peut attendre à demain.

Je disais, je sors de la salle de bain. J'avance jusqu'à la porte. Je penche la tête, je regarde par le trou de la porte, si Samy était encore là par le plus grand des hasards, il n'est plus là.

Le temps que mon regard quitte celui de l'endroit où était Samy, je tombe sur le regard de ma voisine, qui me fixe, elle fixe la porte comme si elle savait que j'étais derrière.

Une voisine qui ne manifeste jamais sa présence... elle apparaît et disparaît comme dans les films. Moi, je ne me pose plus de question, à tout moment, je vis avec un djinn sur mon palier, je suis pas au courant. Je préfère ne pas me posé de question pour ne pas avoir de réponse que je n'ai pas envie de savoir.

Je continue de fixer la voisine par le trou, je vois qu'elle continue de me fixer :




ℳ𝑜𝒾 : elle veut quoi, la folle ?






Je fronce les sourcils. Elle est bizarre, elle, pourquoi elle fixe ma porte comme ça :




Elle : Yaya ? Je sais que tu es là




Vous savez que je vais la piétiner, votre copine ? Une fois, une fois, une seule fois, elle a entendu Housseiny m'appeler comme ça devant ma porte, puis je ne respire plus.

Je souffle fort, je lève les yeux aux ciels comme un enfant et j'ouvre la porte en affichant le plus beau sourire que j'arrive à faire :



ℳ𝑜𝒾 : bonjour

Elle : vous allez bien ?

ℳ𝑜𝒾 : ça va et vous ?

Elle : ça va.




Elle continue de fixer sans me lâcher du regard. Trop bizarre. Elle c'est la psychiatrie qui l'attend :





𝐀𝐲𝐚𝐚𝐦 : - « 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 . » [𝟏]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant