Jolene - Dolly Parton

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Pdv Jolene : 

Cette année, promet d'être, un véritable, supplice. 

Retour en arrière. 1 an avant :

Ma mère est toujours avec ce clochard. Au début elle pensait qu'il allait nous offrir le monde sur un plateau d'argent, mais elle c'est bien vite rendu compte que c'était le contraire. Au début il a remplis mon compte épargne. Il l'a bien remplis et j'ai surtout réussi à faire en sorte qu'il ne puisse plus rien prendre. Qu'il soit forcé de me laisser au moins cet argent. Pour m'avoir pris ma mère. Pour m'avoir pris mes sœurs il aurait dût payer plus cher. Il aurait vraiment dût payer beaucoup plus cher. À chaque dois que j'y repense. Ça me rend malade. Je passe des nuits debout dans le noir,  à repenser à tout ça, à me faire du mal. Ça me torture l'esprit, j'en fais encore des insomnies. 

Puis, il a commencer à frapper ma mère, et à lui fournir de la drogue. Elle était enceinte de lui. Mais lui la seule chose qu'il voulait c'était l'avoir à sa merci, l'a posséder. Ma mère était vraiment très jolie. Plus belle qu'un modèle de magazine. Quand elle était encore elle même, elle me répondait quand je lui parlais de mon père, je lui demandais juste à quoi il ressemblait et pourquoi il était partis.

-Il est parti, parce qu'il ne m'aimait pas. On était jeunes tu sais, il est vrai que tu n'étais pas prévu mais tu es quand même la plus belle chose qui me soit arrivé Jolene. Et ton père ? C'était un véritable Dieu Grec, tout notre lycée voulait nous voir ensemble à l'époque.

S'il savait comment tu as finis maman... S'il savait que l'ange qui était votre fille n'a pas réussi à te sauver. Que cette fille que tout le monde adorait, que tout le monde adore toujours, n'est même pas capable de protéger ses petites sœurs? 

Cet homme, il a voulu abuser de moi. Mais je me suis enfuis, tant qu'il était encore temps. Il t'avais eu. À la dépendance de son argent et pour ta drogue. Cet homme, il a tué tous tes bébés maman. Je t'ai toujours admiré pour ta force, tu me mettais des étoiles dans les yeux quand je te voyais résister à toute les épreuves que la vie t'avais imposé. Et là c'était la goûte de trop et j'en suis désolée. Je suis partis, mais Jannette, ma première sœur, il l'a eu sous la violence de ses coups. Et Joanne, elle aurait eu 2 mois, donc toi maman, il te reste quoi maintenant, maintenant que tu n'as plus d'enfant et plus d'amour, il ne te reste que lui et la drogue. Vous avez l'impression de dominer le monde tous les deux, mais tu n'es plus belle maman. Et tu ne le vois même pas. Pas une seule larme pour te rendre plus humaine. 

Heureusement, je suis restée dans le droit chemin, je n'ai pas sombré avec toi, parce que c'est plus simple de ce laisser emporter par le flot quand il est bien alimenté et dans le bon sens, que de résister quand il pousse trop fort dans l'autre sens. 

J'ai obtenu cette bourse, et cet pitié de Dieu qu'y m'est venu en aide. 

Maintenant :

Aujourd'hui j'ai 20 ans. Je rentre à la fac. Je vis dans un petit appartement en bord de littoral en Californie, à 10 minutes à pieds de la fac. J'ai de l'argent assez pour vivre aisément pendant au moins 5 ans. Aujourd'hui plus rien ne me menace, si ce n'est le vide dans ma poitrine. Ce vide qui c'est creusé quand j'ai perdu ma famille. Ce trou béant qui laisse la place à mes fantômes de revenir me posséder pendant la nuit. Les souvenirs, j'aimerai les oublier. Mes les souvenirs ça se chérit, normalement toute une vie. 

Te demandes-tu où je suis? Comment je vais, si je suis en vie? Est-ce que je te manque ? Ou est-ce que la drogue t'enlève même les capacités de te rappeler de moi? Ton premier enfant? La fille qui a éclairé une période encore sombre de ta vie? C'est vrai que tu n'avais pas une vie de rêve, mais tu m'avais moi. Moi qui, le saches-tu, regrette atrocement de t'avoir abandonnée. Alors que je ne pensais pas le faire. Mais ce n'est pas vraiment de ma force si Satan réincarné a décidé de nous séparer. A décidé de m'épargner. À mes dépends, mais m'épargner quand même.