Mes 3 voisins Coquins - Tome I

49 - Hâte..

Plus 2 chapitres et le livre sera finis ❤️📌

Matteo

Il est impossible que je ne me sente pas coupable après avoir entendu tout ce que Dylan m'a dit.

Mon petit frère s'en va, peut-être pour toujours, et ça fait trop mal.

Dylan, Anthony et moi avons toujours été très proches. Nous avons tous un lien très fort, non seulement parce que nous sommes frères, mais aussi parce que nous sommes bons amis.

Et le pire, c'est que je ne peux pas me sentir mal d'avoir été choisi par Léa... Je l'aime trop, mais j'aime aussi mon frère, plus que tout.

Mais étant dans un cas comme celui-ci, je ne vois pas comment trouver une solution pour favoriser les deux parties.

C'est peut-être mieux comme ça... Dylan va aux États-Unis et, j'espère, il trouvera quelqu'un qui pourra  lui faire oublier les moments où il était avec Léa...

Anthony et moi venons de quitter la chambre de Dylan, mais il n'arrête pas de me regarder avec une certaine pitié.

- Quoi? Pourquoi tu me regardes comme ça ? — J'ai demandé après avoir passé ma main dans mes cheveux.

Anthony : Ne vous blâmez pas, Matteo, il ira bien.

Dit-il dès qu'il a touché mon épaule gauche.

Anthony: tu ne penses pas que tu devrais oublier tout ce qui s'est passé et profiter pour aller voir Léa ?

Dit-il avec un petit sourire sur les lèvres. Puis il s'est tourné vers sa chambre.

Anthony: quoi que ce soit, utilise des préservatifs. Je suis trop jeune pour être oncle, et vous êtes trop jeune pour avoir un enfant.

Je l'entends dire, et je laisse un petit rire sortir de mes lèvres.

Puis je lui ai tourné le dos et j'ai avancé.

Anthony: où Vas-tu ?

Je tourne un peu la tête et lui souris.

— Je vais la récupérer.

En entendant mes paroles, Il sourit largement.

La seconde d'après, j'ai tourné mon visage dans la direction opposée à la sienne et j'ai marché jusqu'aux escaliers, où je suis descendu avec hâte.

La hâte...C'est exactement ce que je ressens... Je suis pressé de l'embrasser et de l'avoir à nouveau dans mes bras pour toujours.

Je traverse la rue et je suis devant chez elle.

Mon cœur bat fort contre ma poitrine et mes mains tremblent.

Je regarde la fenêtre de sa chambre. Elle est ouverte 
Ce qui veut dire que Léa est à la maison.

J'ai eu le courage de marcher jusqu'à la porte.

Mais avant de frapper, je me demandais si ça valait la peine, et si elle me rejetait ?

Et si ce baiser qu'on s'est donné ne signifie rien pour elle ?
Et si je me faisais trop d'attentes ?

Ignorant toutes mes propres questions, j'ai pris courage et frappé à la porte.

J'ai attendu quelques secondes et la porte a été ouverte par sa mère.

Elle me regarde avec un sourire gracieux sur les lèvres, ce qui est bien.

Je pense que Léa n'a rien dit à sa mère, sinon elle (la mère de Léa) ne serait pas ici et ne me sourirait pas non plus.

Matilde: Matteo, comment Vas-tu ?