Finale : France- États-Unis

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PDV OMNISCIENT

Le stade était un océan de drapeaux tricolores, de cris et d'attentes. La finale de la Coupe du Monde Féminine de Football opposait la France aux États-Unis, deux géants du football féminin. Les étoiles américaines, Morgan Rapinoe, Alex Morgan et leurs coéquipières, semblaient invincibles. Mais ce soir, sur le sol canadien, une jeune Française allait écrire l'Histoire.

Emma Morel, à seulement 17 ans, avait déjà conquis les cœurs. Elle était rapide, agile et dotée d'une précision redoutable. Le match commença, et dès la première minute, Emma s'élança vers le but américain. Un tir puissant, et le filet trembla. 1-0 pour la France.

Mais Emma n'était pas rassasiée. Elle marqua un deuxième but, puis un troisième. Le stade était en transe. Les États-Unis semblaient déboussolés, incapables de contenir cette tornade bleue. Et puis, au milieu de la seconde mi-temps, Emma inscrivit son quatrième but. Elle devenait la première joueuse, tout genre confondu à le faire, c'est un record.

Les joueuses françaises exultaient. Elles se prenaient dans les bras, sautaient, criaient. La victoire était à portée de main. Emma, épuisée mais rayonnante, donna une interview :

Emma : "C'est incroyable. Je ne peux pas croire que j'ai marqué quatre buts en finale. C'est pour ma grand-mère, pour mes amis, pour toute l'équipe. Nous avons travaillé dur, et ce soir, nous sommes des championnes."

Elle rejoignit sa grand-mère, assise dans les tribunes, et Kylian, les yeux brillants d'émotion.

Grand-mère : "Emma, je suis fière de toi."

Kylian : "Tu es une légende."

Les joueuses furent invitées à descendre sur la pelouse pour récupérer leur prix. Elles levèrent le trophée, posèrent pour les photos, et les présidents américains et français vinrent les féliciter.

Elles allaient fêter la victoire avec les supporters.

La soirée se prolongea dans les vestiaires. Les filles chantaient, dansaient, et les bulles de champagne éclataient. Le président français, souriant, les remercia pour cette victoire historique.

Puis, le lendemains, elles montèrent à bord de leur avion privé pour le retour en France.

À l'aéroport, des milliers de personnes les attendaient. La foule hurlait, agitant des drapeaux. Emma et les autres joueuses descendaient de l'avion, les larmes aux yeux. Elles étaient des héroïnes, des championnes, et la France entière les acclamait.

Cette nuit-là, dans les rues de Paris, la fête ne s'arrêta jamais. Les filles, à bord du bus, regardaient la foule sur les Champs Elysées et passèrent le reste de leur soirée à célébrer, à danser, à rire. Elles avaient écrit l'Histoire, et leur nom serait gravé à jamais dans les étoiles.

...
Arrivée à l'Élysée :

Les vingt-trois héroïnes de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, portant fièrement le maillot bleu, montèrent les marches du Palais de l'Élysée. Leurs sourires radieux et leurs yeux brillants témoignaient de l'émotion qui les habitait. La France entière les attendait, les acclamant comme des légendes.

François Hollande, le Président de la République, se tenait devant elles. Son regard fier balaya l'assemblée, s'arrêtant sur chaque visage. Il commença son discours :

"Mesdames et Messieurs, chères championnes,

Aujourd'hui, nous célébrons bien plus qu'une victoire sportive. Nous célébrons la force, la détermination et l'esprit d'équipe qui vous ont portées jusqu'ici. Vous avez écrit l'Histoire, non seulement pour le football féminin, mais aussi pour l'égalité, la fierté et la passion.

Vous avez porté haut les couleurs de la France, et vous avez inspiré des millions de jeunes filles à rêver grand. Vous avez montré que le sport est un vecteur de changement, un moyen de briser les barrières et de repousser les limites.

En reconnaissance de votre talent, de votre engagement et de votre exemplarité, je vous remets la plus haute distinction honorifique française : la Légion d'honneur. Elle symbolise notre gratitude et notre admiration pour tout ce que vous avez accompli.

Chères championnes, vous êtes des modèles pour notre nation. Vous avez porté notre fierté sur vos épaules, et aujourd'hui, nous vous honorons. Recevez cette médaille avec tout notre respect et notre affection."

Les applaudissements retentirent, et chaque joueuse reçut sa médaille des mains du Président. Leurs regards se croisèrent, mêlant fierté et émotion. Elles étaient désormais des Chevalières de la Légion d'honneur.

Le soleil brillait, et l'air sentait la victoire. Après notre triomphe en Coupe du Monde, je revenais au lycée, mon cœur battant à tout rompre. Kylian, mon ami d'enfance et coéquipier à l'AS Monaco, m'a rejoint devant le lycée. Lui, en centre de formation, moi, joueuse professionnelle dans l'équipe féminine. Notre rêve de gosses était devenu réalité.

Dès que nous franchîmes les portes du lycée, l'effervescence m'engloutit. Les professeurs, les élèves, tous se pressaient autour de moi. Les applaudissements, les cris de joie. J'étais Emma, la championne, celle qui avait porté fièrement le maillot bleu.

Madame Dupont, ma prof de maths, me serra dans ses bras :

"Emma, tu es notre fierté !"

Monsieur Martin, le prof d'histoire, ajouta :

"Tu as écrit l'Histoire, ma grande."

Et puis, je les vis. Paola et Aliyah, mes meilleures amies. Elles m'attendaient près des casiers, les yeux brillants d'admiration.

Paola : "Emma, tu es incroyable !"

Aliyah : "Quatre buts en finale, tu es une héroïne !"

Je les serrai contre moi, les larmes aux yeux. Elles avaient été là depuis le début, à mes côtés, dans les victoires et les défaites.

La journée se prolongea avec les cours.

Plus qu'un meilleur ami - Kylian MbappeWhere stories live. Discover now