Exercice n°1 - Jacques a dit...

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Avant de commencer... 
Je tiens à remercier chaleureusement tous les participants pour leurs propositions déjantées sur mon compte Instagram jus2cerveau❤️

La proposition du cerveau sadique de la semaine !
Pour mon premier atelier d'écriture, j'ai demandé à la communauté de me citer 5 des mots les plus improbables et incompatibles possible !

Voici les 5 mots dictés par le commentaire élu "cerveau sadique de la semaine" : triskaïdékaphobie (phobie du nombre 13), canard, alexandrin, dérivation, embryon.

Objectif de l'atelier
Le premier atelier d'écriture consiste donc à écrire un texte (peu importe la longueur) contenant obligatoirement les mots : triskaïdékaphobie, canard, alexandrin, dérivation et embryon !

En quoi c'est intéressant ?
Pour commencer, cela permet d'enrichir son vocabulaire (sérieusement, qui connaissait le mot triskaïdékaphobie avant aujourd'hui ?).

Ensuite, réussir à relier plusieurs éléments qui semblent, de prime abord, invraisemblables, peut s'avérer très utile lors de l'écriture d'un roman !

Variante de l'exercice
Attrapez un livre (dictionnaire, roman, magazine... peu importe tant qu'il contient des mots), ouvrez une page au hasard et laissez tomber votre doigt n'importe où sur la page. Répétez l'action autant de fois que vous le souhaitez et vous aurez une liste de mots obtenus aléatoirement !

Un atelier participatif
J'invite quiconque souhaite entraîner sa plume à tenter l'expérience ! Sur votre compte Wattpad, écrivez un texte qui respecte les conditions du cerveau sadique de la semaine. Après ça, ajoutez le lien vers votre texte en commentaire de ce chapitre !

Une phrase, un paragraphe, une nouvelle... vous êtes libres du format dans lequel vous réaliserez l'atelier. Nul besoin d'écrire jusqu'à s'en dégoûter. Le but est de s'améliorer, pas d'écrire un best seller !

Sans plus attendre... le résultat de mon premier atelier d'écriture !

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Est-ce que les dérivations abracadabrantesques d'une jeune autrice pourraient donner lieu à l'embryon d'une idée, aussi farfelue soit-elle, mettant en scène une personne atteinte de triskaïdékaphobie et se retrouvant face à un canard à 13 plumes récitant des alexandrins ?

L'idée vous paraît saugrenue ? Laissez-moi lever le rideau sur ce spectacle nébuleux.

Imaginez un grand lac. L'horizon aux couleurs flamboyantes laisse entrevoir les rayons du soleil couchant. L'air est encore chaud, dernier vestige de cette belle journée d'été.

Sentez-vous la caresse de la brise sur votre visage ? L'odeur de la terre et des fleurs qui vous entourent ? Prenez place et laissez-vous guider. Aujourd'hui, je vais vous plonger dans l'esprit vagabond d'un auteur, aujourd'hui, vous allez penser comme moi.

Ainsi, vous planez au-dessus de cette eau lisse comme un miroir. Vous survolez les saules pleureurs, les roseaux et les nénuphars. Le monde vous semble flou, pourtant, lorsque vous prenez le temps de vous attarder sur les détails, tout s'éclaircit.

Vous entendez le clapotis de l'eau dont la surface ondule au passage des couleuvres qui serpentent entre les algues. Le scintillement des écailles des poissons happe votre regard au rythme de leur nage. Les ailes des oiseaux bruissent lors de leur décollage et de petites plumes tournoient lentement vers le sol.

Vous ignorez pourquoi vous êtes là. Vous fermez simplement les yeux et cherchez l'inspiration, sans vraiment savoir d'où elle surgira.

Soudain, un sanglot attire votre attention. Au loin, une larme perle sur la joue d'un enfant. Il erre au bord de l'eau telle une âme en peine. Curieux, vous vous approchez de lui. Vous êtes conscient que lui ne vous voit pas. Alors vous vous contentez de l'observer, patiemment.

Ateliers d'écritureWhere stories live. Discover now