Chapitre 2

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Mardi 16 Janvier
Je suis allée en cours comme d'hab, en rentrant je me suis changée et j'ai appelé Hakan. On s'est embrouillé pour rien encore une fois sauf que cette fois si ça a tout changer.

Hakan: tu pleure pour rien wAllah

Moi: 👍🏻👍🏻

Hakan: concentre toi sur ton travaille et arrête de penser à moi

Moi: me donne pas d'ordre

Hakan: je commence en avoir marre

Moi: bn

Hakan: dit moi bonne nuit correctement

Moi: si tu m'aimes pas tu me dis comme ça c'est rapide

Hakan: on va faire une pause, je veux pas arrêter avec toi, je veux seulement réfléchir à beaucoup de sujet.

Moi: je sais pas quoi te dire (j'étais en pleure)

Hakan: on a différente culture, différente religion, je dois réfléchir, je t'aime mais l'amour envers ma religion est plus fort, c'est une vrai bataille dans ma tete. Je voudrais t'appeler demain pour trouver une solution final de rester,faire une pause ou peut arrêter

Moi: va te coucher tu travailles demain, tu en as assez dis

Hakan: j'ai ma réponse, on va arrêter

Moi: .....

Hakan: c'est un amour impossible. Je t'aime tellement wAllah. Je fais passer ma religion avant tout, on a pas la même religion. Je suis un vrai musulman AlHamdulilah et j'ai beaucoup de critères religieux. Tu trouveras pas quelqu'un qui t'aime comme moi.

Je suis allée me coucher. C'est ici que tout commence.

Le lendemain, j'avais les yeux tous gonflés parce que j'avais énormément pleuré.  J'avais une notification

« Liyah j'ai besoin de me renseigner, je vais réfléchir mais wAllah je t'aime trop et je pourrais pas te laisser, je vais te demander une chose, ça sera d'être patiente et de m'attendre si tu veux. De pas te lasser ou perdre des sentiments parce que je tiens vraiment à toi. J'te promet que ça va pas se finir toi et moi. Je veux faire les choses correctement. »

Je t'attend Hakan.

Fin Janvier, il a arrêté de m'envoyer des messages, il a dit que il fallait arrêter, qu'il était désolé, que on allait s'oublier un jour et que je serais pas heureuse. Pendant ce temps j'avais perdu énormément de poids et je dormais très peu.... Mes parents avaient remarqué, ma mère venait souvent dans ma chambre pour savoir si ca aller et je disais que c'était juste les cours qui me stressé.

Entre mi janvier et mi février c'était pareil. Un jour il me disait de l'attendre qu'il m'aimait et qu'il essayait de trouver une solution. L'autre jour il me disait que c'était finit et qu'il pouvait pas. J'avais perdu 6kg entre cette période. On s'appellait de temps en temps ce qui me rendait heureuseparce que sa voix me manquait énormément. J'ai aussi reçu un cadeau d'anniversaire d'Hakan. Un collier avec son prénom en Arabe ( voir photo au début) 😻😻
Je le portais tout le temps et des que j'étais triste, je savais que je pouvais pas lui dire mais je touchais le collier.

Pendant ce temps il s'était passer quelques trucs avec Dylan aussi, il va au même lycée que moi. Un matin en allant au lycée, ah oui je prends le train, je monte et trouve une place libre à une table. Quand soudainement Dylan s'approche et s'assoit à ma table

Dylan: (avec un sourire en coin) coucou ma belle

Je me lève et pars, il m'attrape par le bras, je le pousse et commence à courir au toilette car je savais que c'était le seul endroit assez sure pour le reste du voyage. Je l'étendais me crier « attends seulement, je vais t'attraper petite conne ». J'avais les larmes aux yeux et je me suis enfermée dedans. Ça puait la pisse mais c'était mieux ça que devoir lui faire face. Il frappait contre la porte en hurlant. ( faudrait vraiment que il y est la police dans les trains). J'étais en larmes parce que je savais pas qui appelé, j'ai appelé Camille qui était à la station avec son bail. Elle m'a dit qu'elle allait m'attendre sur ma plate-forme. Quand on est arrivé, je suis sortie en courant jusqu'à eu. Heureusement Edward était la. Edward était un rugbyman de l'équipe du lycée, il était grand et musclée. J'ai vu Dylan passé et il a rien fait.

Plus les semaines passées plus Hakan me manquait. Ça faisait pas très longtemps qu'on se parlait plus mais on aurait dit que sa faisait 20 ans qu'on avait arrêté de parler.Nos appels tout les soirs me manquait énormément parce que c'était bien de pouvoir raconter sa journée à quelqu'un. J'avais commencée à faire des tours de voitures tout les soirs. Je me garais dans des parkings vide et je réfléchissais des heures.

D'ailleurs j'ai trouvé un nouveau travaille dans une maison de retraite. Je m'y sens beaucoup plus en sécurité puisque Dylan ne sait pas. Mes anciennes collègues m'ont dit qu'il était revenu plusieurs fois au travail.

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Chronique de Liyah: « ne m'oublie pas » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant