HIM

CHAPITRE 5

Miserable man - David Kushner

« Aimé »

Flashback: il y a 4 ans
( Aimé 14ans )

Ce matin je me suis levé de bonne humeur, hier Elias m'a dit qu'il m'aimait en me raccompagnant chez moi. J'ai failli faire un infarctus tellement je mis attendais pas.

J'ai commencé à avoir des sentiments pour lui il y a des années mais je pensais que ce n'était pas réciproque et ça m'allais. L'admirer de loin me suffisais amplement mais maintenant je peux l'admirer de près et c'est encore mieux.

Je crois que je vais jamais m'en remettre!

Je l'attends devant l'école pour pas le louper, il est tout le temps en retards alors je patiente tranquillement tout en essayant de régulariser les battements de mon cœur.

Jusqu'à ce que je croise son regard et son sourire lumineux que je n'arrive plus à quitter des yeux. Et à respirer non plus, mais c'est qu'un détail !

- Respire Aimé ! Dit-il en rigolant

- Tu viens on va être en retard en cour.

Il m'attrape par la main et m'emporte avec lui jusqu'à la porte de la classe où je tente de reprendre mon souffle.

- On y est, tu t'assois à côté de moi ?

- C'est une vrai question que tu me poses là ?

Il me sourit et nous nous avançons vers une table au fond. Le prof fait l'appel et énonce nos deux prénoms

« Aimé Campbell »

« Elias McClain »

L'heure passe rapidement, surtout quand on passe son temps à parler, rigoler et aimer son voisin de table. J'ai pas pu m'en empêcher, le voir à côté de moi me semble irréel, surtout en me disant que je peux enfin lui avouer à quel point je l'aime encore plus chaque jour que je passe auprès de lui. 

Même si ça doit rester secret, ce sera notre secret. Secret que je chérirai jusqu'à la fin de mes jour.

- Aimé tu m'écoutes.

Sa voix me fait sortir de mes pensées, remarquant que toute les personnes qui étaient présente dans la classe ne le sont plus à présent.

- Tu pensais à quoi ?

- A toi -  je peux le dire à voix haute maintenant - tu viens on va manger.

J'ai tenté tend bien que mal d'évité son regard mais j'ai échoué et maintenant je suis aussi rouge qu'une tomate.

- T'es mignon quand tu rougis.

Aucun mot ne sort de ma bouche mais je lui fais savoir tout ce que j'ai à lui dire en un regard : je t'aime tellement que t'en a même pas idée

Après avoir pris tout notre temps à parler dans les couloirs nous arrivons enfin à la cantine. Je pensais qu'on allait mangé ensemble mais ses amis l'on appelé, il m'a proposé de venir avec lui mais je les aiment pas trop. Ils me regardent bizarrement. J'aime bien le fait que quand il est avec moi il est totalement différent de quand il est avec ses amis. C'est comme si j'avais le privilège de connaître un autre aspect de sa personnalité. Un aspect qui n'est réservé qu'à moi.