Chapitre 4

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June

En arrivant au poste, Venz m'y attendait avec d'autres agents et enquêteurs.

- Que se passe-t-il ?

- Alors, je vous explique : en récupérant les armes après l'assaut avec Rodriguez, nous avons bien regardé, et ces armes leur ont été vendues. Nous avons retrouvé le même vendeur pour d'autres crimes récents. Donc, pour conclure, nous avons un énorme trafic d'armes sous le nez.

- D'accord

- Nous cherchons le patron du trafic, et pour cela, on aurait besoin de vous.

- Je vois, vous voulez que j'aille infiltrer le gang comme pour celui de Marco ?

- Oui, je sais que vous revenez seulement d'infiltration pendant deux mois et que c'était très long. Mais c'est le seul moyen que nous avons pour trouver le gérant.

- Ok, il faudrait que je reparte quand ?

- Pas maintenant, apparemment le gang ne vient pas de Los Angeles.

- Le gang ne vient pas de Los Angeles ? Pourquoi cela serait à nous de nous occuper de l'affaire ? Ça serait plutôt pour le FBI.

Avant que le sergent ait le temps de me répondre, nous sommes contactés par radio :

- 7L100, fusillade en cours à Griffith Park.

- June, voulez-vous m'accompagner ?

- Avec plaisir. Je demande juste des renforts au cas où.

- Oui, aucun problème.

Je contacte d'autres équipes.

- Ici capitaine Johnson avec 7L100, renfort demandé pour la fusillade de Griffith Park, patrouille 7 Adam 19, 7 Adam 20 et 7 Adam 15.

Les trois patrouilles me répondent :

- Capitaine, vous êtes revenue, c'est génial !! On arrive.

Avec Dennis, nous prenons sa voiture puis nous partons rejoindre les autres. Pendant le court trajet, je lui dis :

- Honnêtement, je suis bien contente de reprendre, de retrouver mes talons et mes tenues chics, ou encore mon uniforme, parce que ça commençait à être long deux mois dans des vêtements poisseux et les cheveux en bataille. Bref, je ne vous fais pas de photo.

- Oula, oui, je comprends bien, et nous aussi, on est tous contents de vous revoir et de vous avoir de nouveau comme capitaine, parce que bon, le capitaine que la ville fournit quand vous partez en infiltration n'est pas très cordial.

- D'accord, je comprends mieux quand vous avez dit que des agents disent que le poste est sinistre sans moi.

- Oui, on arrive dans moins de deux minutes.

Une fois arrivés, je fais le point avec les autres équipes :

- Savez-vous s'il y a des blessés ?

- Non, pas encore, mais apparemment, ça serait un sniper car des témoins nous ont dit que le bruit venait du haut d'un immeuble, mais ils ne savent pas duquel.

- D'accord, cela nous servira sûrement. Bien, on se divise par groupe de deux comme d'habitude, chaque instructeur avec son bleu. Aller, go, soyez prudents !

Chaque équipe part de son côté. Avec Dennis, nous allons droit devant nous. Quelques mètres plus loin, nous apercevons un jeune homme au sol. Nous accourons vers lui, le retournons car il est à plat ventre.

- Ok, Dennis, pouvez-vous aller chercher la trousse de premiers secours ?

À ce moment-là, il ne répondit pas comme s'il avait buggé.

Sous couvertureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant