𝗖𝗵𝗮𝗽𝟭: 𝗗𝗼𝗹𝗼𝗿𝗲𝘀

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Tout a débuté au lycée.

Maintenant en terminale... c'est la fin de cet enfer.

Ces filles, ces regards malveillants ou bien ces critiques.

Tout est bientôt fini d'ici 5 mois.

Lundi.

Ils m'ont supprimé du groupe pour parler mal de moi...

Je pensais que je me faisais enfin accepter mais pas du tout.

Règle numéro 1
- Ne jamais faire confiance aux gens.

Après avoir fini mon repas, je pars en direction du terrain d'ultimate.

Je suis vêtue d'un jogging noir et d'un pull noir.

Rien de spécial.

J'ai déjà un peu mal au cœur... de grosses pulsions font leur apparition.

Je me tiens fermement la poitrine.

Les autres ne me regardent même pas, ils s'en fichent tous.

Je pose mon sac au vestiaire puis reprends ma place sur le terrain.

La mienne est par terre, tous les autres sont sur le banc.

Mais bon, c'est comme ça...

Enfin bref.

J'étais dans l'équipe des noirs, j'avais des gens sympas dans mon équipe.

Pendant toute l'heure, tout se passait bien, sauf que...

La deuxième partie n'était pas si bien que ça.

On devait faire un match contre les rouges, mais il y avait cette fille que je hais plus que tout.

Teresa.

Cette fille m'a harcelée depuis des années.

Elle manipule tout le monde.

Tous ceux qui vont à l'encontre de ses choix se font harceler à leur tour...

On allait commencer le match jusqu'à ce que le prof décide de nous mettre du côté ensoleillé.

Moi : Ah non non non, moi je ne peux pas courir dans le soleil, j'ai déjà mal au cœur, je ne peux pas la...

Je prends une place sur le banc.

Teresa : Eh, tu fais quoi ?
Le professeur a dit 2 filles, 2 garçons. Je m'en fiche, tu viens jouer que tu fasses un malaise ou non, tu viens jouer en fait. Ça ne te pose pas de problème que j'aie mal, que tu simules.

Elle continue son discours en me traitant.

Tout le monde me regarde, tandis que moi, ma seule réponse est un sourire.

Vous savez, ça ne me fait rien.

Toujours la même personne, les mêmes critiques, on s'y habitue à force.

Le professeur ne dit même pas un mot.

Tss.

Je me lève et pars en direction des toilettes en courant.

Malgré tout, elle m'a blessé et puis j'avais mal au cœur.

Je pleure quelques minutes seule jusqu'à ce qu'une fille de ma classe vienne.

Yesenia.

Une fille simple, gentille mais qui cache beaucoup de choses malgré tout.

Yesenia : Dolores, ça va ? Si ça ne va pas, tu me dis et je t'accompagne à l'infirmerie.

𝑫𝒐𝒍𝒐𝒓𝒆𝒔 𝑹𝒐𝒅𝒓𝒊𝒈𝒖𝒆𝒛 Where stories live. Discover now