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Chapitre 4

Dédié à Voltax_

Point de vue, Aaron

Je sortis de la salle copie sans une main et la veste dans l'autre.

Un sourire béat ornant mes lèvres, je me dirige vers la sortie de la fac.

Après l'avoir remercié pour les notes, il m'a dit de me dépêcher pour aller manger.

Sauf que je ne vais pas manger.

Desiré, le club paye à la soirée, mais je préfère économiser pour pouvoir me payer un hôtel miteux quand les températures commenceront vraiment à descendre.

Je me dirige vers les toilettes parce que ça fait un moment que je ne me suis pas soulagé et ça commence à se faire ressentir.

Et ça peut entraîner des situations embarrassantes comme tout à l'heure avec monsieur Scott.

Je marcha d'un pas tranquille dans les couloirs vides, profitant que tout le monde soit parti manger.

C'est pour ça que je vais régulièrement aux toilettes à ce moment.

Je suis tranquille car il n'y a jamais personne.

Pas que je sois très bruyant pendant ce genre de moment, mais j'aime laisser échapper quelques gémissements sans me retenir.

Une fois arrivé, j'ouvris la porte et vérifie d'un rapide coup d'œil s'il n'y a personne.

Voyant que je suis seul, je me dirigea avec hâte vers une des cabines pressé de ce qui allait suivre.

Ce n'est qu'une simple branlette, mais le sexe prend toujours une autre dimension avec moi.

Malgré que je sens toujours qu'il y a quelque chose qui manque.

Sûrement le fait que je me satisfait tout seul et que je n'ai jamais baiser.

Ou ne me suis jamais fait baiser.

Une fois la porte fermé avec le verrou, ma main se dirigea automatiquement vers mon pantalon.

Je le déboutonne rapidement et baisse la fermeture pour laisser mon jean tomber à mes genoux.

Ensuite, ma main éffleura mon membre à travers mon caleçon.

Ne pouvant pas attendre, je baissa rapidement mon boxer et pris mon pénis en main.

Je commença des caresses appuyé qui m'envoyèrent des décharges de plaisir dans tout le corps.

Je devins rapidement dur et de légers gémissements s'échappèrent.

- Ahh~

Des images d'un certain professeur de littérature s'infiltrent dans mon esprit et je n'essaya pas de les chasser.

Je l'imagine me prendre sur son bureau.

Mes mouvements s'accélérèrent et mes jambes faiblirent au point que doit m'appuyer contre la paroi des toilettes.

Je l'imagine me sodomiser violemment, me mordre le cou au point de me laisser des traces.

- Aahnn !

Je sens que l'orgasme commence à arriver.

Je l'imagine me fesser et laisser des marques rouges, me murmurer à l'oreille des saloperies.

- AAH !

Je l'imagine me sucer, ses belles lèvres autour de ma queue.

J'imagine la chaleur de sa bouche.

J'imagine sa langue venir lécher mes bourses pour ensuite longer mon membre et venir titiller mon urètre.

- AAH~

Une image de son visage déformé par le plaisir s'imposa dans mon esprit.

J'imagine comment doivent être ses gémissements, rauques et sexy.

-AANN !

Ces dernières pensées eurent raison de moi et j'éjacula dans un râle.

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Allongé par terre, dans une rue près d'une cuisine d'un restaurant d'où la chaleur s'échappe encore.

Avec mon sac comme oreiller, je serre la veste de monsieur Scott, d'où s'échappe des éffluves de son parfum, contre moi.

Et repense à ce qu'il m'a dit.

C'est sans doute la première fois que quelqu'un s'inquiète pour moi.

C'est sans doute la première fois que quelqu'un me regarde dans les yeux.

Sans doute la première fois que quelqu'un me regarde.

Me regarde moi, un jeune homme un peu provocateur qui a quelques problèmes de confiance en soi.

Et pas un parasite.

J'ai l'impression que si je lui racontais tout, il aurais la solution.

Qu'il pourrait régler tous mes problèmes.

Mais je sais que ce n'est qu'une illusion.

Je sais que je n'ai jamais reçu d'affection dans toute ma vie et que je m'accroche à des personnes qui n'en ont que faire de moi.

Je sais que dès que je lui confierai ne serai ce qu'un dixième de ma vie il s'enfuira.

Me dira qu'il ne peut rien pour moi, que s'il m'a prêté sa veste, c'est juste par bonne conscience.

Mais que dès qu'il connaîtra ma situation, il fermera les yeux et me dira que je trouverai une solution.

Seul.

Comme toujours, je dois me débrouiller seul.

J'espérais que le fait de trouver un travail, même dans un club de strip-tease comme désiré, me remontrait le moral, mais il faut croire que j'avais tout faux.

Comme toujours.

Je peux maintenant manger un repas par jour et pourrai payer un hôtel pour les nuits les plus froides de cet hiver.

Mais je suis toujours seul.

Je n'ai toujours aucune idée de ce que je ferai après la fac.

Je continue à me battre mais pour quoi ? Pour qui ?

Je souffre, j'ai mal alors pourquoi continuer ?

Le seul moyen pour que la douleur s'en aille est que je m'en aille.

Peut-être que là-haut tout ira mieux.

Lorsque je serai parmi les étoiles, ce sera bien la première fois que je brillerai.

Mais même ça je n'y arrive pas.

C'est drôle n'est-ce pas ?

Même mettre fin à mes jours je n'y arrive pas.

Je suis faible, et parfois, je me dis que je mérite tout ce qu'il m'est arrivé.

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Salut

Je tient juste à préciser que je me dédouane de toute responsabilité concernant la première partie du chapitre.

Ce n'est pas moi qui ai eu cette idée, je l'ai juste mis en œuvre.

Ce chapitre est cours parce que les prochains vont être un peux plus longs et plus joyeux aussi.

Donc bref merci pour l'idée et bisous M si tu lis ça.