Ce mariage forcé, où me mènera-t il ?

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Ce mariage forcé, où me mènera-t il ?

Farah, 19 ans.

Papa :  Comme vous le savez, nous sommes là pour demander ma fille Farah en mariage, les enfants vous avez parlé ensemble et maintenant j'aimerais avoir vos réponses.

Je sentais mon ventre se tordre, j'avais une sensation, un sentiment de peur, d'angoisse et de tristesse qui me nouait le ventre.

Je voulais pas refuser la demande en mariage par peur de ne pas rendre fière mes parents ou d'être la honte de la famille.

Il y'avais aussi Yanis qui n'a rien demandé, je me sentais obligé et dépourvu d'accepter pour lui, pour son bien-être. Ce n'est qu'un enfant et il n'a pas de mère, je souhaite être là pour lui et l'accompagner toute son enfance.

Fayaz également était ma préoccupation. Je conçois bien qu'il n'y a pas d'amour entre nous mais le simple fait qu'il n'est plus de femme et qu'il est à charge d'un enfant en très bas âge me pousse également à accepter. Et puis il y a la nourriture, comment il se débrouille seul pour faire à manger ?

Papa :  Fayaz wouldi, tu as parlé avec Farah et maintenant je veux savoir, tu es sûr de ton choix ? Tu souhaite marier ma fille.

Pourquoi il lui pose la question alors qu'il a la réponse, c'est évident qu'il n'a pas fait la route pour avoir des pipas.

Fayaz :  Oui tonton, je suis sûr de mon choix maintenant c'est à elle de décider. Je l'a force à rien. Si elle refuse c'est pas grave, des femmes y'en a plein.

Je regarde mon père et croise son regard, celui qui m'oblige à accepter. Accepter de céler mon destin avec un inconnu sorti de nulle part. Accepter de devenir la deuxième maman d'un petit garçon. Accepter de changer de routine, de quotidien. Je ne me sentais pas prête à 100% mais je vais accepter.

Papa :  Alors Farah, tu acceptes de te marier à Fayaz ?

J'ai pris du temps avant de répondre, le temps d'analyser la situation et de mesurer le pour et le contre et finalement...

Moi :  Oui, j'accepte ce mariage.

Oui, oui est le mot qui a celler mon destin à celui d'un inconnu à tout jamais.

J'ai vu les lèvres de mon père s'élargir, celles de ma mère également mais je voyais dans son regard qu'elle était désolée. Je voulais tellement la prendre dans mes bras, ce n'était pas de sa faute.

Un triste sourire qui brisa le cœur de Farah.

Adam :  T'es sûr de ton choix Farah ? Si tu veux plus de temps pour réfléchir dis le nous. Le mariage n'est pas à prendre à la légère.

Moi :  Je suis sûr Adam. Ne t'inquiètes pas pour moi.

Yanis : Tu vas être l'amoureuse de papa ?

Moi :  Oui.

Si seulement tu savais Yanis.

Malheureusement ou heureusement, Yanis ne connaissais pas la vérité sur ce mariage. Il est tellement mignon.

Yanis : C'est trop bien. Ça veut dire tu dors chez nous ?