Ce mariage forcé, où me mènera-t il ?

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Ce mariage forcé, où me mènera-t il ?

Farah, 19 ans .

J'ouvre la porte et laisse place à ma futur belle famille. Je ressens de la peur, de l'angoisse, et pleins d'autres sentiments mélangés. Ils entrent chacun leur tour, le plus âgé qui semble être le père me serre la main tout en me chuchotant un simple désolé. La femme qui semble être la maman me regarde de manière hautaine, on aurait dit j'ai tué sa mère au vu de la façon dont elle me regarde. Cela me met très mal à l'aise pour la suite.

La troisième personne entre et là le choque pour moi comme pour cette personne. Je suis face à...

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Je suis face à Soukaina. Soukaina celle qui en apprenant mon nom et mon prénom a complètement changé d'attitude envers moi, celle avec qui j'essayais de sympathiser mais qui ne laisser rien paraître à part du dégoût et de la haine sans raison. C'est bien elle , mais alors si elle est là et qu'elle fait partie de ma futur belle famille c'est que c'est ma futur belle sœur. Oh non !

Elle me fais la bise par respect pour nos familles mais son regard n'est autre que hautain comme celui de sa mère. Je fais abstraction et laisse place à la quatrième personne qui n' est autre qu'un petit garçon de quatre ans je dirais. Il est tout mignon avec des petites mains, tout ce que j'aime chez les enfants. Il me sourit et je lui souris en retour. Je craque pour lui.

La dernière personne entre et fait place dans la maison. C'est un homme âgé d'une vingtaine d'années, une barbe taillée, les yeux d'un marron foncé absorbant, il avait un regard pas comme les autres. Je ne sais pour quelle raison il m'inspirait confiance. J'avais toute fois peur qu'il soit violent ou vulgaire car comme vous l'avez deviné, c'est mon futur mari. Il te ait en ses mains un bouquet de fleurs rouges.

Il me fait un signe de tête à la place de me serrer la main, me tend le bouquet que je prends sans hésiter. Sans vous mentir, cet homme est d'une beauté à couper le souffle mais il est difficile pour moi d'admettre que cet homme fera de moi son épouse en espérant qu'il refuse bien évidemment.

Il avance et serre la main de ma famille puis nous nous dirigeons vers le salon là où les invités font place et s'assoient. Je ne connaissais personne à part Soukaina qui me devisagait depuis son arrivée. Je ne sais pas ce que cette fille a contre moi mais ce qui est sur c'est que je ne lui ai rien fait.

Le papa quant à lui m'avait l'air de quelq'un de bien, il me souriait mais... tristement comme si la situation lui paraissait triste et je le comprends. La maman elle, me regardait comme sa fille, un regard hautain qui ne me plaisait pas mais je n'avais rien à dire.

Le petit garçon me regardait en souriant, le pauvre n'avait pas conscience des évènements, il avait un sourire à faire tomber plus d'une pour son charme. Il avait des petits yeux tout ronds, ils étaient d'un marron clair attirant, l'inverse de son grand frère.