Chapitre 4

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Musique: Under, Alex Hepburn

Virgil

Et voila que j'arrive chez mon père avec deux heures de retard. Je redoute plus que tout de rentrer dans cette "happy house", il ne me manque à aucun moment mais si je ne me pointe pas pour lui ramener ce dont il a besoin, il n'hésitera pas à me foutre son flingue sut la tempe.

Le décès de ma mère s'est produit lorsque j'avais huit ans, devant moi, dans cette maison, elle était si forte qu'elle est morte  suite au coup de mon père. Comme vous avez compris j'ai grandit avec un géniteur très violent et noyé dans l'alcool depuis nos naissances, ce qui pourrait justifier nos côtés sanguins: quand quelqu'un nous provoque, nous partons au quart de tour. On acceptera plus une seule seconde de se faire défoncer la gueule pour des choses merdiques.
Ma mère me manque, très fort.

Je vois Weezy près du cabanon dans le fond du jardin. Je pousse la porte d'entrée et j'arrive dans le salon ou j'y vois mon père complétement endormi, ouf, je décide alors de lui laisser un mot et m'enfuir, ce que je fais de mieux d'ailleurs :

Papa,
désolé mais je ne te fournirais plus rien, ce n'est pas comme ca que j'avancerais dans ma vie et je ne veux pas finir comme toi à dépendre de mes enfants, enfin si je ne bute pas ma femme avant d'avoir pu concevoir ma "progéniture" comme tu dis si bien. Ne cherche plus  à me contacter, je disparais de ta vie D'ailleurs ne fais pas de mal à Weezy car c'est la seule chose qui restera la pour toi malgré la vie de merde que tu lui feras vivre. N'essaye pas de contacter Zyad non plus, nous ne voulons plus aucun rapport avec toi.

                                                          Virgil

Je décide de partir, fuir, ne plus jamais revenir sur mes pas. Vaut mieux vivre seul qu'avec cette pouriture. Je demanderais surement de l'aide à Zyad si jamais j'en ai besoin. J'arrive vers un carrefour, aucune voiture, juste un bruit sourd qui me détruit mes tympans...

Je suis sur le sol.
Un choc.
Je me suis pris un coup violent dans la nuque, impossible de bouger, de comprendre ce qu'il s'est passé.
Tellement le choc a été rapide et violent que je ne sens aucune douleur, j'entends simplement les sirènes des secours.
Je ne comprend pas, qui a fait ca même si j'en doute, qui a pu appeler les urgences en si peu de temps, trop de questions, ça me donne v'la mal au crane, je préfère m'endormir sur ce bitume car je n'ai absolumemnt aucune force pour agir.

A suivre...

Jusqu'à ce que l'un de nous deux se noie...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant